, c’est pour faciliter au nouveau médiateur de mener à bien sa mission, a déclaré le secrétaire général de la communauté Est-africaine Richard SEZIBERA. C’est d’ailleurs la nomination du nouveau médiateur Yoweri Kaguta MUSEVENI qui constitue l’autre grande conclusion du sommet. Le président ougandais remplace, en fait, Abdoulaye BATHILY, le médiateur de l’ONU qui vient de démissionner après avoir été récusé par le parti au pouvoir le CNDD-FDD.
Le 3eme mandat, objet de vives contestations depuis plus de 2 mois, n’est toujours pas évoqué comme au 31 mai et même un peu avant au 13 mai, la question du 3eme mandat ne figure pas dans les conclusions du sommet du 6 juillet. Et comme si l’on enterrait définitivement ce sujet, les participants au sommet ont proposé un gouvernement d’union qui sera dirigé par le vainqueur des prochaines présidentielles.
Les 2 présidents (Jakaya Mrisho KIKWETE de la Tanzanie et Yoweri Kaguta MUSEVENI de l’Ouganda), qui ont pu participer au sommet de cette communauté qui compte 5 pays, viennent d’approuver les communales et législatives combinées du 29 juin dernier. Des élections pourtant jugées ni crédibles ni libres par l’ONU.
Apres le sommet du 6 juillet, deux questions restent tout de même sans réponses :
- Le gouvernement burundais qui a refusé de respecter le report des élections d’au moins un mois et demi proposé au sommet du 31 mai, mettre-t-il en application ces nouvelles recommandations ? A l’issue du sommet, Alain NYAMITWE, reste ambigu sur la question. Rien n’est décidé, dit le ministre burundais des affaires étrangères.
- L’opposition et la société civile accepteront-elles des recommandations qui ignorent l’objet des contestations ?
Dans l’entre temps, sur France 24, le président du parti au pouvoir le CNDD-FDD a donné sa position : tenir les présidentielles au-delà du 26 juillet constituerait une violation de la constitution burundaise, a déclaré Pascal NYABENDA.