Toujours selon nos sources, cet exil a suscité beaucoup d’interrogations : « Désiré Ntahondereye a d’abord tenté de changer les pièces d’un véhicule de travail qui avait été mis à sa disposition ».
Malgré cela, poursuivent nos sources, la Cour d’Appel de Ngozi se dit plutôt préoccupée par la disparition de 5.000.000 francs burundais que le magistrat de Kirundo aurait détourné avant qu’il ne se rende au Rwanda où il a pris refuge. Cette information est confirmée par Fabrice Bayarwize, président de la Cour d’Appel de Ngozi.
Cette autorité judicaire déclare toutefois que ces frais étaient alloués aux dommages et intérêts ainsi qu’aux consignations. Le président de la Cour d’Appel de Ngozi se dit préoccupé car, poursuit t-il, « les parties intéressées peuvent incessamment revendiquer cet argent alors que l’on ne peut répondre positivement ».
La Cour d’Appel a déjà saisi sa juridiction supérieure.
C’est du moins la mesure qui a été prise par la cour d’appel de Ngozi. Selon Fabrice Bayarwize : « la Cour d’Appel de Ngozi s’est vite hâtée d’engager un dossier pénal auprès du parquet général près la cour d’appel de Ngozi afin que justice soit faite ».
Il tranquillise cependant les justiciables bénéficiaires des dommages et intérêts, de patienter et laisser l’affaire à cette juridiction compétente.
La RPA a tenté de joindre l’ancien président du tribunal de grande instance de Kirundo pour de plus amples éclaircissements, sans pour autant y parvenir.