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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Discours de la haine porteur d’un agenda caché à visée d’extermination des opposants au 3ème mandat

novembre 05, 2015 0 2766
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Les récents discours du Président contesté Pierre NKURUNZIZA et son Président du sénat enfoncent davantage la population dans un climat de tension  et de terreur rampante. Et cela, depuis le 26 Avril, date du début des premières manifestations dénonçant le troisième mandat anti-constitutionnel de l’actuel chef de l’Etat.

Le Burundi de MWEZI GISABO est plongé dans une peur panique exacerbée par les récents discours du Président Pierre NKURUNZIZA et de son Président du Sénat Réverien NDIKURIYO.  Pour cause, ils sont perçus comme signe d’un cataclysme déjà annoncé. Les termes utilisés par ces mandataires politiques pour mettre fin à l’insécurité sont interprétés de plusieurs manières. Dans cette optique, les observateurs avisés y trouvent comparaison dans un passé récent et régional. Ces termes ayant été utilisés dans la phase précurseur du génocide Rwandais.

 

Ces discours ne tombent pas du ciel, ils font partie de cet agenda caché que les burundais semblent ne pas encore avoir décrypté. Pour les observateurs étrangers avisés, il s’agit d’un plan conçu et qui pour le moment montre sa progression vers son stade terminal.  Comme la métastase d’une cellule cancéreuse, elle est passée inaperçue et c’est bien le moment d’analyser son évolution.

 

Tout commence par une lutte interne entre le noyau dur et le camp des réformateurs au sein du CNDD-FDD. Tous comptes réglés, c’est le noyau dur qui l’emporte et tous les pouvoirs tombent dans son escarcelle.

 

Après advient le contentieux électoral de 2010, ce noyau dur commence une chasse à l’homme : des exécutions extrajudiciaires de membres des FNL et quelques membres du MSD sont commises quotidiennement malgré les protestations des médias et de la société civile.

 

Début 2012, le monde entier apprend non seulement l’existence d’un centre paramilitaire des jeunes IMBONERAKURE, miliciens burundais et d’autres forces négatives (FDLR) et Maï-maï, mais aussi l’enseignement d’une idéologie tribalo-terroriste et génocidaire à ces mêmes forces. Malgré les multiples tentatives de négation de la présence de ces forces en RDC par le gouvernement Burundais, les Nations-Unies et le gouvernement Congolais finiront par désavouer le noyau dur du CNDD-FDD au sommet de l’Etat. Dans la foulé, l’administration Kabila chasse les IMBONERAKURE et le pouvoir de Bujumbura est obligé de les faire essaimer dans tout le pays.

 

Le pouvoir qui n’avait pas encore enlevé sa marque devant la communauté internationale face aux accusations de la société civile va jeter toutes ses cartes sur la table. Des discours incendiaires commencent à attirer l’attention de la communauté internationale. Juvénal HAVYARIMANA, un député de BUBANZA, est le premier à esquisser les premiers par de la future dance macabre. Il distribue des documents dans lesquels les radios privés et la société civile sont indexés comme des rivaux « ABAKEBA ». Ces radios privées seront finalement incendiées. Il compare également les médias et la société civile à ce qu’il appelle l’ancien régime.

 

 

Une société civile qualifiée par NKURUNZIZA de macro-ethnique

 

 

Dans son discours, il était encore tôt de capter le venin distillé. Paradoxalement, le parti CNDD-FDD et la présidence de la République endossent et assument la responsabilité de ce document. Pierre NKURUNZIZA embraie sur ces propos extrémistes. Pour la première fois, le 5 Février 2015, le jour de la célébration de l’Unité Nationale, il affirme que les organisations internationales soutiennent la société civile qualifiée,  selon les propos présidentiels, de mono-ethnique.

 

Pendant tout ce temps, plusieurs cadres du parti véhiculaient ce message et le relayaient au sein de l’opinion. Revenant sur le troisième mandat de malheur, le deuxième Vice – Président du Parti CNDD-FDD, Victor BURIKUKIYE, devant les caméras et les micros déclare « quiconque va s’opposer à la candidature de Pierre NKURUNZIZA n’aura aucune différence avec les assassins de RWAGASORE et NDADAYE ». 

 

A MUYINGA, dans une ambiance survoltée, les IMBONERAKURE scandaient «  TUZOBAMESA » à traduire par «  à la prochaine expédition, nous allons les lessiver, les tabasser », en mêmes temps qu’ils se ventaient d’être les futurs incendiaires des radios privées.

 

Pire encore, le Vice-président du parti CNDD-FDD rappelait «  WA MWUNGU WA RWA RUYUZI », une métaphore qui restera un catalyseur de déshumanisation et de violence faite aux gens. « La racine de la courge »  fait référence à une descendance constituant un danger significatif et générationnel sur le plan ethnique. Toujours est-il que l’ethnicisation de la crise par le Président NKURUNZIZA a été démenti et rejeté par la communauté internationale. Face à cette surenchère verbale, le  courant réformateur a cédé au diabolisme du noyau dur et a été contraint de fuir le pays comme la plupart des burundais.

 

Parce que le plan du CNDD-FDD a été mis à nu, de même que le parti présidentiel avait été pris la main dans le sac du mensonge, il a commencé à s’acharner sur la communauté internationale.

 

D’une part, les ténors du parti CNDD-FDD accusent les grands partenaires (Allemagne, Belgique, USA, Union Européenne) et les pays voisins (le Rwanda) de comploter contre le Burundi ; d’autre part, la commission de sécurité et de Paix de l’Union Africaine est taxée d’être corrompue et à la solde de l’occident, son bailleur de fonds selon les éminences grises du parti présidentiel.

 

Aux abois, le régime NKURUNZIZA commet des scandales diplomatiques quand les agents de sécurité du Sénat burundais cognent d’un coup de coude violent le secrétaire Général de l’EAC Richard SEZIBERA après l’avoir malmené.

 

De son coté, la communauté internationale est très préoccupée de la situation au Burundi, les diplomates accrédités à Bujumbura et sur le plan onusien traduisent mot à mot les discours haineux des décideurs de Bujumbura qui annoncent des massacres à grande échelle et au caractère génocidaire. Pour dire que la communauté internationale n’aura pas d’excuses au regard des dernières déclarations tribalo-terroriste-génocidaire de Pierre NKURUNZIZA et de son suppôt de Président du Sénat Réverien NDIKURIYO.

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