Cette situation désastreuse qui a commencé à se faire remarquer vers la fin du mois d’Août ne fait qu’augmenter le drame au drame, comme nous l’explique un de ces travailleurs qui, pour le moment, affirme mener une vie de misère sans équivoque.
Certains parmi les employés du service de l’Etat civil se disent dépassés par cette situation qu’eux même semblent ne pas comprendre. Ils demandent à l’administration communale « qui les affame de faire la lumière parce que les taxes communales et les impôts sont toujours perçues par les percepteurs communaux », comme ils nous l’ont indiqué.
Au service de l’Etat civil, celui de recouvrement et celui de l’administration, les grognes se lisent sur les visages de tout ce personnel en manque de salaire depuis 4 mois. Les travailleurs du service de l’administration communale ne cessent de se plaindre tous les jours car une majorité d’entre eux ne dispose de ressources financières que les revenus mensuels émanant de la commune.
Pour ceux qui louent les maisons, c’est une désolation totale : « Comment allons-nous convaincre les propriétaires des maisons que nous louons à dette depuis tout ce temps? », s’interrogent-ils. D’autres employés communaux avaient contracté des dettes auprès des voisins et des amis pour s’approvisionner en nourriture durant tout cette période. Pour le moment, disent-il, « nos débiteurs vont nous taxer de menteurs à défaut de leur payer » regrettent-ils.
Les autorités administratives en commune Rugombo indiquent être conscientes de cette question qui hante le personnel communal. Bien qu’elles n’expliquent pas la gestion des taxes et des impôts communaux, elles affirment néanmoins que « le problème ne découle pas de l’administration communale ». Elles les exhortent plutôt à travailler car cette question va bientôt être résolue.