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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les Burundais réfugiés à Lusenda en RDC en manque de nourriture et de soins de santé appropriés

janvier 27, 2016 0 2300
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Les réfugiés burundais du camp de Lusenda en RDC font face au manque de nourriture et de soins de santé. Les vivres qui sont donnés à ces réfugiés sont d’une quantité insuffisante et distribués avec un grand retard. Les malades pour leur part se retrouvent avec des calmants quelle que soit la maladie contactée.

 

Selon un des réfugiés burundais du camp de Lusenda en RDC, la vie dans ce camp est devenue insupportable. « La quantité de nourriture qui nous est donnée ne parvient pas à couvrir un mois dans un camp de réfugiés. Et plus grave, le HCR traine dans la distribution de cette nourriture insuffisante » se lamente ce réfugié sous anonymat. Au mois de décembre 2015, il a fallu que nous fassions une grève devant les bureaux de la MONUSCO pour avoir ces denrées alimentaires. « Chaque mois, chacun de nous reçoit 8 kilogrammes de farine de maïs, 3 kilogrammes de haricot, un litre d’huile et 300 grammes de sel » affirme un autre réfugié burundais la faim au ventre.

 

Quand ces réfugiés burundais ont demandé que leur ration alimentaire soit variée, le HCR a réorganisé son aide en octroyant à chaque réfugié un budget 15$ (environ 30.000 FBu) et en procédant à l’ouverture d’un marché dans ce camp pour réfugiés. Cet argent est converti sous forme de bons utilisables dans ce marché du camp de Lusenda.  Pour ces réfugiés cependant, même s’ils peuvent à présent varier la nourriture à consommer, ils estiment que « les 15 $ ne peuvent pas couvrir les 30 jours du mois ».  Ils demandent au HCR de revoir à la hausse cette somme ou la ration alimentaire donnée à chaque réfugié.

 

Les réfugiés burundais de Lusenda se plaignent aussi des lacunes dans la prise en charge médicale. Selon eux, un seul calmant en l’occurrence la Paracétamol est donné à tout malade quelle que soit son état de santé. « Ceux qui ne savent pas parler le swahili et le français c’est encore pire car ils ne parviennent pas à expliquer de quoi ils souffrent aux médecins congolais »  termine un autre burundais en exil. Les réfugiés proposent au HCR de remédier rapidement à ces problèmes en constituant un stock suffisant de médicaments ainsi qu’en embauchant certains burundais du camp qui pourraient aider dans la traduction pour une meilleure communication entre les patients du camp et leurs médecins.

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