Dans une réunion tenue par les différents responsables administratifs de la zone Ngagara, ces derniers ont expliqué aux travailleurs domestiques qu’il s’agissait d’une obligation, auquel cas ils n’auraient pas de badges de travail.  Ainsi, un travailleur domestique qui ne payera pas le montant exigé sera considéré comme « un voleur » et il sera renvoyé sur sa colline d’origine à l’intérieur du pays. « Toute personne qui ne va pas exécuter la mesure devra laisser son travail et quitter la capitale, nous ont dit les administratifs » ajoute un autre domestique qui ne tient pas à révéler son identité.

 

Dans cette même réunion, il n’a pas été signifié aux travailleurs domestiques la finalité de cette mesure : « on nous a rien expliqué en ce qui concerne cette somme ni comment les montants seront utilisés ». D’ores et déjà, la mesure n’a pas été bien accueillie par les concernés, car selon eux, elle ne tient absolument pas compte des maigres salaires des travailleurs domestiques. « Par exemple, il y’a ceux qui ont un salaire de 15.000 franc par mois, imagine alors s’ils paient les 6.000 francs, il en restera combien?  Si la mesure va s’appliquer, on sera obligé de laisser tomber le travail » conclut notre source.

 

Ces domestiques devront aussi payer des frais supplémentaires pour la prise des photos avec l’obligation de se présenter chaque mois à la zone pour un nouveau cachet sur leurs badges.