Selon des informations à la disposition de la RPA, cette fouille cacherait des non-dits. Elle serait plutôt liée à des motifs politiques, car BUREGEYA occupe un poste de chef de Quartier en remplacent d’une femme qui a fui le quartier vers Kanyosha. 

 

Certaines autorités auraient coopéré avec un chef de poste de police en Mairie de Bujumbura dans ce montage contre BUREGEYA, afin d’opérer l’arrestation. Un témoin nous relate la fouille qui a éveillé des soupçons : « Quand les policiers sont venus, ils disaient venir fouiller pour chercher des armes chez le chef de quartier. Mais nous avons par après appris que l’ex-chef de notre quartier, Mme Marie qui s’est réfugié à Kanyosha, est à l’origine de cette opération. Elle veut reprendre ce poste de chef quartier, mais c’est difficile. Un plan a été monté et les policiers sont venus en disant qu’il y a des armes sur le toit de la maison du chef de notre quartier ! Est-ce que cela est possible? Ce jour, le Chef de quartier n’était pas là et les policiers ont arrêté et conduit avec eux les enfants du Chef de Quartier. » 

 

Selon nos sources, une condition pour libérer les trois enfants a été donnée au chef de quartier : il devait se présenter à la police ne personne. Quand BUREGEYA est revenu de l’intérieur du pays où il s’était rendu pour des raisons familiales, il s’est effectivement rendu au poste de police. 

 

La police a immédiatement arrêté le chef de quartier Gasekebuye, rejoignant ses trois fils dans les cachots du SNR.

 

Deux de ses fils ont finalement été relâchés mais BUREGEYA ainsi que son fils ainé ont été transférés à la prison centrale de Mpimba. La famille de BUREGEYA demande qu’ils soient libérés sans conditions, car aucune des accusations de la police ne s’est avérée véridique.