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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L'opposition fonde de grands espoirs de fin de crise avec la reprise des pourparlers

avril 28, 2016 0 2923
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Une partie de la classe politique burundaise s’attend à ce qu’une solution de paix durable soit trouvée pour le Burundi lors du prochain dialogue qui va avoir lieu en Tanzanie.
 
Toutefois, certains de ces acteurs qui devraient participer à ces pourparlers sont toujours dans l’attente d’une invitation de la part de la médiation.
 
 
L’ancien Président Sylvestre Ntibantunganya est parmi les hommes politiques à avoir déjà reçu leur invitation pour participer au dialogue. L’actuel sénateur en exil s’attend à ce qu’une solution de paix durable soit trouvée. « Ce que j’attends le plus au cours de ce dialogue est une décision définitive que nous allons prendre pour trouver la voie la plus sûre dans les jours à venir, pour avoir une paix durable afin que la démocratie s’impose dans notre pays » explique Ntibantunganya.
 
 
Léonard Nyangoma, président sortant de la plateforme de l’opposition du CNARED et président du parti CNDD, a été informé qu’il participera dans les pourparlers mais n’a pas encore eu d’invitation. L’ancien député également en exil veut d’abord la cessation immédiate des violences : « l’essentiel est que les assassinats cessent. L’autre point primordial est que le Burundi retrouve la paix et la sécurité, que les prisonniers politiques soient libérés, que les réfugiés retournent dans leur pays. Il faut aussi que gens enlevés soient relâchés pour tous puissent participer au dialogue inter-burundais » déclare Léonard Nyangoma.
 
 
Le gouvernement burundais campe sur ses positions et refuse de dialoguer avec une certaine catégorie de la classe politique qu’il qualifie de terroristes et de putschistes.
 
 
A ce propos, l’ancien Président Sylvestre Ntibantunganya rétorque que le gouvernement se trompe lourdement car cela ne se passe pas ainsi : « quand on est à la recherche de la paix, surtout concernant cette question à laquelle fait face le Burundi, on ne peut pas dire qu’on refuse de dialoguer avec telle personne qui vous pose problème. On dialogue plutôt avec les protagonistes car ces divisions entre les 2 camps entrainent des conséquences pour les burundais et au pays. Il faut être un vrai leader, un leader qui se dira que quand on aura tous la paix, le pays sera stable. Quand ce n’est pas le cas, une partie s’impose à avoir la paix par force » martèle l’ancien Chef d’Etat.
 
 
Autre refus du gouvernement Nkurunziza, c’est de revenir sur la question du 3ème mandat mais plutôt de dialoguer sur les échéances électorales de 2020 lors de ce dialogue la semaine prochaine, comme l’a laissé entendre dernièrement le parti au pouvoir CNDD-FDD. 
 
 
Le Sénateur Sylvestre Ntibantunganya déclare que c’est justement ce mandat de trop qui  à l’origine de la crise qui endeuille le Burundi. « L’origine des questions qui hantent à présent le Burundi dont les assassinats, la pauvreté, les mauvaises relations entre le pays et ses partenaires est dû à ce 3ème mandat. Les gens pourront en parler : ceux qui veulent que cette question du 3ème mandat ne soit pas discutée devront convaincre l’autre partie. J’estime que si une personne ne veut pas que la question du 3ème mandat soit abordée, c’est qu’en réalité la question lui fait peur car elle sait  qu’elle a triché » répond Ntibantunganya au CNDD-FDD.
 
 
Le gouvernement burundais a annoncé avoir reçu l’invitation de participer au dialogue inter-burundais ce mardi 26 avril, mais demande d'être consulté avant ces pourparlers.
 
 
Léonard Nyangoma, Président sortant du CNARED, demande au médiateur de ne pas trainer pour la reprise du dialogue inter-burundais qu’il souhaite rapide « car les Burundais sont fatigués ».
 
 
Au sein de la plateforme de l’opposition CNARED, l’on annonce une correspondance qui sera adressée à l’ancien Président tanzanien Benjamin Wiliam Mkapa, un des médiateurs dans la crise.  La Coalition fait savoir que le facilitateur veut inviter chaque parti politique de la coalition à titre individuel alors que le CNARED plaide d’être invité comme une coalition lors de ces pourparlers prévus le 2 mai 2016 en Tanzanie. 
 

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