Depuis le 11 Juin dernier, les réfugiés burundais n’osent plus quitter le camp. La plupart d’entre eux sortaient du camp pour aller chercher du bois de chauffage. Mais au dehors, les congolais du clan des Babembe les tyrannisent : « certains d’entre nous se sont aventurés hors du camp, les Babembe les ont attrapé. Les hommes ont été ligotés sur les arbres puis battus. Les femmes, elles, sont violées. Les Babembe nous interdisent de nous éloigner du camp avant que leur gouvernement ne les indemnise, » raconte un réfugié.
Les réfugiés burundais affirment que le camp n’est pas assez protégé et craignent pour leur sécurité. Selon eux, les entrées et sorties dans le camp ne sont pas contrôlées : « on demande que la sécurité soit renforcée pour bien maîtriser les va-et-vient. Par exemple, quelqu’un peut héberger une personne pendant plus d’un mois sans qu’elle soit enregistrée auprès des administrateurs du camp », poursuit un autre réfugié Burundais.
Les réfugiés Burundais de Lusenda en République Démocratique du Congo insistent sur une surveillance rigoureuse pour renforcer la sécurité dans le camp. Ils souhaitent aussi qu’on leur fasse parvenir du bois de chauffage suffisant pour éviter le déboisement environnant.