Les étudiants qui ont été chassés des locaux de l’université du Burundi sont ceux du Baccalauréat I, II et III dans le département d’histoire. Cette décision s'applique aussi aux étudiants du Bac I et II du département d’études africaines, du département des langues et littératures françaises ainsi que ceux se trouvant dans le département des langues et littératures anglaises.
Selon ces étudiants, la décision de la direction de l’université du Burundi de les chasser a été très mal accueillie. Ils affirment qu'ils demandent depuis un mois que l’introduction de nouvelles filières soit bien réorganisée, "mais le Rectorat n'a jamais rien voulu entendre".
Les étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines précisent que "l’introduction de nouvelles filières ne les aidera en rien". Ils demandent plutôt qu’il y’ait un dialogue dans les plus brefs délais entre eux et la direction de l’université "car ils perdent beaucoup de temps et les conséquences néfastes se manifesteront", disent-ils. Ces étudiants ajoutent que ce dialogue aura comme objectif de bien réorganiser l’introduction de nouvelles filières.
La décision de renvoyer les étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines et l’annulation de leur année académique touche plus de 1.000 étudiants.
Ce 5 juillet, les étudiants de Bac III de la faculté des lettres et sciences humaines avaient été chassé des locaux de l’université du Burundi pour les mêmes motifs : eux aussi s’insurgent contre l’introduction de nouvelles filières.