Créée ce vendredi 29 juillet 2016  par la Commission Vérité et Réconciliation (CVR),  ce collectif d’associations confèrerait  plus de crédibilité à la CVR en raison de l’intégration de tout le monde dans la recherche de la vérité et la réconciliation du peuple burundais.

 

Pour Monseigneur Jean Louis NAHIMANA, Président de la CVR, le rôle et la place de la Société civile sont incontournables pour le succès de la mission de la CVR. Selon lui,  "quelques-unes ont même une expertise en matière de justice transitionnelle, en témoignent  les études y relatives déjà réalisées pour l’établissement de la vérité sur le passé douloureux qui a endeuillé le peuple burundais depuis l’indépendance".

 

Ces organisations de la société civile serviront d’intermédiaire entre le sommet et la population à la base ; ce qui permettra de mieux servir les intérêts du peuple en respectant les droits de l’homme et le droit international humanitaire, a indiqué le président de la CVR.

 

Un comité de rédaction et de suivi  a été créé pour matérialiser cette collaboration efficace et efficiente. Ce dernier a pour mission de restituer sous forme d’un document ce qu’est la plateforme, les rapports avec la CVR et le leadership de cette dernière. Il  devra réaliser un "mapping" des ONGs avec leurs spécificités pour valoriser et capitaliser leurs actions, faire le monitoring et constituer l’observatoire de la CVR.

 

La Commission Vérité et Réconciliation mise en place en 2014 a été instituée par l’Accord d’Arusha et  a  pour mission d’établir la vérité sur les violations graves des droits de l’homme et réconcilier le peuple burundais. Il dispose néanmoins  des défis, dont  le peu de temps et de moyens pour pouvoir couvrir la  période allant de l’indépendance à l’année 2008, date de signature de l’accord de paix avec le dernier mouvement rebelle de l'époque, le FNL. 

 

L'autre défi majeur est le contexte sociopolitique du moment qui peut entraver son fonctionnement.