Ces sources précisent qu’il s’agissait de bandits armés qui se sont introduits dans le ménage d’un certain Mpangaje. Ils ont commencé par piller dans ce ménage les objets de valeur comme les téléphones portables, les alliances ainsi que les chainettes en or des propriétaires. « Même si il y’a pas eu de victimes blessées ou tuée, ces objets de valeur ont été dérobés par ces bandits », affirme un habitant.

 

Après un certain temps, le dispositif policier du groupement mobile d’intervention rapide de la position localisée à l’école primaire de Nyakabiga est intervenu et a ensuite échangé des tirs avec ces voleurs armés.

 

« Ces bandits ont par après pris le large en passant par la rivière de Ntahangwa qui sépare la Zone Mukaza et celle de Ntahangwa », fait savoir un autre habitant tout en ajoutant que dans la matinée de lundi la police a procédé à une fouille perquisition dans ce quartier de Nyakabiga 2.

 

Les habitants de ce quartier indiquent que lors de cette fouille perquisition, six personnes ont été appréhendées par la police ; mais ont finalement toutes été libérées après un interrogatoire à la position policière de la zone Nyakabiga.

 

Au cours de la même nuit de dimanche, un bistrot situé sur la même avenue du quartier Nyakabiga 2 a aussi été pillé et saccagé.

 

 

De l’autre cote de la rivière Muha, se trouve le quartier Musaga où un certaine Keza, chauffeur de bus, a été  arrêté par les jeunes « imbonerakure », jeunes affiliés au parti présidentiel, accompagnés par les policiers.

 

« Keza était en train de partager un verre avec ses amis dans un bistrot localisé à la première avenue dudit quartier au moment de son arrestation », indique un témoin.

 

Ce chauffeur a ensuite été conduit au poste de police de Musaga pour ensuite être acheminé vers le cachot du service national des renseignements la même nuit.

 

A la 2ème avenue du même quartier Musaga, les jeunes Imbonerakure, notamment les prénommés Eloge, Eddy et Messie, en collaboration avec des policiers, font régner la terreur dans le quartier. « Ils ont le pouvoir de tuer ou de laisser vivre les personnes arrêtées ! », déclarent des habitants.

 

Nos sources citent l’exemple d’un certain ‘Mutama’ qui a été arrêté illégalement par ces Imbonerakure et conduit au quartier Gikoto où il a été roué de coups de bâtons. « Les militaires l’auraient conduit au poste de police de Musaga », indiquent ces sources.