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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Manifestation à la CPI par des Burundais vivant en Europe pour réclamer des enquêtes sur les crimes au Burundi

novembre 15, 2016 0 3412
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C’était Vendredi 11 Novembre 2016, devant les bureaux de la Cour Pénale Internationale à La Haye, en Hollande. La manifestation a vu la participation de beaucoup de burundais résidant dans différents pays d’Europe.
 
« L’ambiance devant le siège de la CPI était une ambiance de joie; la joie d’un peuple de pouvoir marcher ensemble; la joie d’un peuple de pouvoir réclamer justice aux morts, aux torturés au Burundi », s’est exclamé Pancrace Cimpaye, porte-parole du CNARED, la plateforme de l’opposition burundaise, qui a pris part à la manifestation.
 
Selon lui, c’est une première où on voit des africains, réclamant que la justice internationale s’implique chez eux. Surtout que, le gouvernement burundais avait clamé haut et fort que la CPI était une justice crée pour contrer l’Afrique. 
 
« Nous espérons que la procureur a entendu les cris et la sonnette d’alarme des burundais venus manifester devant ses bureaux », a indiqué l’opposant en exil. 
 
De son côté, un des leaders de la société civile, Pierre-Claver Mbonimpa a annoncé lors de la manifestation qu’ils étaient venus signifier que le Burundi ne s’était pas retiré de la CPI, mais que c’était plutôt le Président Nkurunziza et sa clique qui veulent se retrancher de la convention de Rome parce qu’ils n’ont pas la conscience tranquille.
 
« Même si Nkurunziza et ses conseillers ont déclaré qu’ils quittaient la Cour Pénale Internationale, ce n’est pas le Burundi qui la quitte mais juste ces individus qui le souhaitent parce qu’ils ont conscience des crimes contre l’humanité qu’ils ont commis et qu’ils seront poursuivis. Nous sommes donc venus manifester devant la cour pour dire que nous sommes prêts à témoigner des crimes commis, leurs auteurs et complices », a indiqué le leader de la société civile également en exil après une tentative d’assassinat à Bujumbura.
 
La société civile burundaise dit être en possession de « preuves pour accuser les auteurs des crimes contre l’humanité commis au Burundi » et demande que les poursuites se poursuivent. 
 
A son tour, les membres de la CPI qui ont reçu des représentants des manifestants ont assuré que les plaintes déjà déposées et certaines autres seront analysées durant une année, selon le règlement de la Cour Pénale Internationale.       

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