L'ONU renvoi neuf officiers Burundais affectés à la MINUSCA en Centrafrique
Neuf officiers de l'armée burundaise ont été renvoyés de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine "Minusca". Ils sont tous accusés de violation grave des droits de l'homme au Burundi et d’abus sexuels commis en République Centrafricaine.
Les Nations-Unies ont présenté au gouvernement Burundais une liste de neuf officiers à remplacer et à ne pas déployer en République Centrafricaine, note Inner City press, une agence de presse d’investigation basée au siège des Nations Unies.
Ces neuf officiers sont accusés de violation des droits de l'homme au Burundi et en République Centrafricaine, indique le même article.
Inner city press s’interroge sur le rôle du chef du département des opérations de maintien de la paix à l’ONU, Hervé Ladsous, et s’il n’aurait pas voulu protéger le gouvernement Burundais dans sa mission en Centrafrique et sur les cas d’abus sexuels commis en République Centrafricaine.
Parmi les recommandations des experts des Nations-Unies, il était suggéré qu'aucun casque bleu Burundais ne soit plus recruté par les Nations-Unies, ajoute Inner city press qui cite des documents officiels.
Les neuf officiers burundais que l'ONU a demandé au gouvernement Burundais d'exclure et de nommer leurs remplaçants en République Centrafricaine sont également listés dans le document cité dans l’article. Il s’agit du Major Ferdinand Niyongabo, du Capitaine Déogratias Ahishakiye, du Capitaine Epitace Nduwamahoro, du Capitaine Medico Nzitunga, du Capitaine Diomède Sinzumusi, du Capitaine Jean Marie Nimpagaritse, du Capitaine Richard Gateretse, du Capitaine Dieudonné Ntukamazina et du Lieutenant Prosper Nkurunziza.
« Certains de ces officiers renvoyés de la Minusca prestaient dans la Brigade spéciale pour la protection des institutions "BSPI" avant leur déploiement en Centrafrique, les autres sont du Bataillon Génie de combat de Muzinda », nous révèlent des sources militaires burundaises.
Selon les mêmes sources, certains de ces officiers ne seraient cependant pas impliqués dans les actes de violation des droits de l'homme commis au Burundi avant leur déploiement en Centrafrique.
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