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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Exécution extra- judiciaire d’un membre du parti CNL à Cibitoke.

Le responsable de la jeunesse  du parti CNL sur la colline Mushanga  en zone et commune Murwi de la province Cibitoke  a été retrouvé  mort ce mardi  au  bord de la rivière Rusizi.  Les informations fournies par les habitants de cette colline indiquent  que ce jeune garçon  avait été arrêté par le chef du service des renseignements  à Cibikoke  le 11 juin courant  puis conduit dans les cachots des services secrets de cette même province. 

Ce jeune garçon âgé de 27 ans dont le corps a été découvert  ce mardi  vers 10 heures au bord de la rivière Rusizi s’appellait Jean-Paul NTIRAMPEBA.

Responsable de la jeunesse du parti CNL sur  la colline Mushanga en zone et commune Murwi de la province de Cibitoke, il avait été arrêté samedi le 11juin à son domicile situé  sur la sous-colline Rwiri.

Selon nos sources, ce jeune homme a été appréhendé  par le responsable du service national des renseignements à Cibitoke en la personne d’Ahmed Nabil puis conduit dans les cachots des services secrets de cette même province.

Une source de la RPA dans cette localité révèle  que ce citoyen sera tué deux jours après sur ordre du patron des renseignements en province Cibitoke. « Ils l’ont trouvé à son domicile à 3 heures du matin. Ils l’ont fait sortir de la maison et l’ont accusé de collaborer avec des groupes  rebelles opérant sur le territoire congolais. Ils l’ont mis dans les cachots des renseignements à Cibitoke. Dans la nuit du 13 au 14 juin, il a été exécuté par des policiers de la place sur ordre d’Ahmed Nabil et sont allés jeter le corps tors nu au bord de la Rusizi ».

Les habitants  de la colline Mushanga demandent que justice soit faite à l’endroit de ce citoyen  qui aurait  été  victime de son appartenance politique. «Nous demandons au président de la République que les  droits de l’homme soient respectés et que des enquêtes soient menées afin de punir ceux qui continuent de tuer des gens innocents. En fait, le parti CNL a été agréé officiellement par le gouvernement en place. S’il a été agréé, nous ne comprenons pas pourquoi les membres de ce parti continuent d’être persécutés comme s’ils étaient  des malfaiteurs », insiste un des habitants.

A ce propos, la rédaction de RPA a tenté de joindre Ahmed Nabil patron du service des renseignements en province Cibitoke mais il nous a vite  raccrochés au nez.

Nos sources à Cibitoke font savoir que le corps de la victime a été enterré ce mardi même, sur ordre de Jean-Claude NTIRANDEKURA commissaire provincial  de la police  à Cibitoke.

Des familles des membres du parti CNL persécutés par les imbonerakure de Muyumpu

Trois ménages des membres du parti CNL qui se sont esquivés car traqués ont été attaqués par un groupe des imbonerakure la nuit de ce dimanche sur la colline Muyumpu de la zone et commune Kiremba. Les habitants de cette colline indiquent que ces imbonerakures ont tabassé les épouses de ces membres duparti  CNL tandis que leurs bétails et maisons ont été vandalisés.

Selon les habitants de la colline Muyumpu, un groupe des imbonerakure a attaqué vers 21heures  de ce dimanche trois ménages des membres du parti CNL en cavale pour ne pas être attrapés par les imbonerakures. Arrivés dans ces ménages, ces imbonerakure ont passé à tabac les épouses de ces hommes en cavale et vandalisé leurs maisons selon ce témoin. « Cette attaque a visé les ménages des membres du parti CNL qui ont récemment fui la persécution des imbonerakure. Ces derniers ont détruit les portes des maisons et ont blessé tout le bétail trouvé sur place dont les vaches, les chèvres et les porcs. Ils ont détruit mêmes les ustensiles de cuisine. Ils ont également tabassé  les femmes de ces hommes en cavale ».

Ce groupe d’imbonerakure était dirigé par certains administratifs à la base selon toujours notre source. « A la tête de ce groupe se trouvaient un chef collinaire, Balthazar MANIZANAVYOSE alias MINOKO, un chef sous-collinaire nommé DENGADENGA et un prénommé Alexandre alias DIDI. Ce sont ceux- là qui dirigeaient cette attaque cette nuit ».

Les femmes persécutées se sont rendues à la commune le matin de ce lundi pour porter plainte.

Ces trois ménages ont été attaqués par ces imbonerakure au moment où 7 autres membres de ce parti d’Agathon Rwasa sont incarcérés sur la même accusation que ceux- là en cavale  à savoir se chamailler avec les membres du parti au pouvoir, le CNDD FDD, le dimanche 24 Avril 2022.

A ce propos, la rédaction a contacté  Pascal SEBIGO, administrateur de la commune Kiremba, mais il n’a pas voulu s’exprimer.

Des bases des militaires burundais de l’ATMIS dans la ligne de mire des El- Shabab.

La base des militaires burundais de Biokadale en Somalie a été encore une fois la cible d’une attaque à la bombe des El-Shabab. Pas de dégâts signalés.

Une des  bases des militaires burundais de  la  mission de transition de l’union africaine en Somalie, ATMIS, a été attaqué à la bombe la nuit de ce mercredi par les El- Shabab. Il s’agit de la base de BIOKADALE.

Plus de 25 bombes ont été lancées sur cette basse. Selon nos sources, des crépitements  d’armes    automatiques   ont été aussi entendus. Par ailleurs, les mêmes sources précisent qu’une des armes lourdes utilisée dans cette attaque a été reconnue comme étant  l’arme  qui aurait été récupérée par les El- Shabab  lors de l’attaque à Ceel Baraf le  4 mai dernier.

La basse  de  Ceel Baraf  récupérée  des mains de militaires burundais par les El- Shabab se trouve à près de 20 kilomètre de la base de Biokadale attaquée la nuit de ce mercredi. Aucun cadavre des militaires burundais de la basse de Ceel Baraf  n’a été récupéré à ce jour.

Selon des sources concordantes, une opération d’envergure serait en train d’être préparée pour   tenter de récupérer la base.

Deux jeunes imbonerakure combattant pour le compte du groupe « Gumino » remis aux autorités burundaises

L’armée congolaise  confirme avoir reçu de la Mission de Nations Unies au Congo, Monusco,  des jeunes burundais. Il s’agit  selon le  porte-parole de la FARDC  au sud KIVU,  des jeunes Burundais qui s’étaient rendus auprès de cette mission onusienne avouant  qu’ils combattaient pour  le compte du mouvement armé  ‘’GUMINO’’. Ces jeunes de la milice imbonerakure auraient été déjà remis à  l’armée burundaise.

« Posez la question aux autorités militaires ou administratives  burundaises », voici la réponse du  porte-parole des FARDC au Sud KIVU au sujet des 2  burundais qui se sont rendus jeudi de la semaine dernière aux forces onusiennes

Marc Elongo, porte- parole des FARDC,  avait récemment confirmé à la RPA  que la Mission des Nations Unis au Congo, Monusco, leur a effectivement remis deux jeunes burundais. Désiré Havyarimana de 19 ans  et Claude HATUNGIMANA de 25 ans identifiés comme étant des membres de la milice Imbonerakure de Rugombo, leur commune  natale.

Ces deux imbonerakure s’étaient rendus auprès des militaires de  la Monusco  dans la localité de SANGE  disant  qu’ils combattaient  dans le groupe des  combattants de « GUMINO ». Ce groupe est connu  comme allié  des militaires burundais et miliciens imbonerakure  qui ont été envoyés en RDC par le régime burundais pour combattre les éléments du mouvement RED- TABARA opposé à Gitega et basé dans les hauts et moyens plateaux au sud Kivu.

Le porte- parole de l'armée burundaise, Floribert Biyereke, reste injoignable

 Dans l’entre- temps, des sources proches des familles de  ces deux imbonerakure disent ne pas être au courant de l’évolution du dossier. Selon ces sources, des délégués  de ces familles s’étaient rendus ce mercredi se renseigner auprès du gouverneur de la province de Cibitoke qui leur aurait  demandé de regagner leurs domiciles tout en promettant de se renseigner davantage.

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