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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Du banditisme dans les quartiers de la zone Musaga.

Le phénomène de banditisme prend de plus  en plus de l’ampleur dans les quartiers de la zone de Musaga en mairie de Bujumbura. Des groupes de malfaiteurs volent  et passent  à tabac des personnes qui rentrent  la nuit. Ces bandits  profitent de l’obscurité qui règne dans certains coins des quartiers de la zone de Musaga.

Ces sont des  groupes de jeunes gens qui volent et parfois font du mal aux passants  pendant la  nuit. Dernièrement, ils ont  failli tuer un  homme au quartier Kinanira. La population s’inquiète de l’ampleur que prend ce phénomène. « Le phénomène prend une ampleur inquiétante. Il ne peut plus  passer un jour sans entendre une personne qui a été agressée .Une personne qui a été dépouillée de tous ses biens. Les exemples les plus récents ont été reportes   cette même semaine. On  connaît déjà 5 cas d’agression. D’ailleurs, un jeune homme qui rentrait vers 23 heures est tombé dans le groupe. Il a été battu à l’aide d’un objet métallique. Aujourd’hui, il est hospitalisé », indique une source.

Un autre cas d’une personne agressée par de tels groupes a été reporté au quartier Gasekebuye I. « Il y a une maman qui exerce son commerce au marché chez Sion. Elle rentrait  dans la soirée. Tu vois que  notre quartier n’est pas viabilisé. Elle prenait un sentier qui mène jusque chez elle.  Mais, elle est tombée dans un groupe de jeunes gens. Ils ont fallu la violer. Ils l’ont tordu le cou et la jambe. Ils ont pris son sac à main contenant de l’argent et sont partis. La  femme a passé des jours à se faire masser à l’aide de la pommade », ajoute une autre source.

Dans ce quartier,  ces bandits n’attendent  même pas les heures avancées de la nuit pour agresser des gens comme le témoigne cet habitant de ce quartier. « Ils n’entendent pas les heures avancées de la nuit. Juste à partir de 20 heures, ils commencent à circuler. Ils se pointent dans des sentiers à des endroits non éclairés. Si tu as un téléphone, ils le piquent et disparaissent ».

Selon les habitants de Musaga, c’étaient les quartiers Gasekebuye I et Gitaramuka qui étaient beaucoup affectés par  ce phénomène auparavant. Aujourd’hui, le phénomène se propage dans toute la zone. Ces habitants réclament l’augmentation des forces de l’ordre et beaucoup de patrouilles.

A ce propos, la rédaction de la RPA a  cherché à joindre Magnus Niyokindi, chef de zone de MUSAGA mais en vain.

Les militaires burundais entrent officiellement en RDC pour combattre les groupes rebelles

Plus de 600 militaires burundais sont entrés à l’Est de la République Démocratique du Congo ce 15 Août 2022 dans le cadre des opérations conjointes décidées récemment à Nairobi par les chefs d’Etats de l’EAC.  Ce contingent burundais entre en RDC officiellement au moment où  d’autres  militaires burundais et des imbonerakure sont déjà sur place officieusement depuis un certain temps.

 

Ce contingent burundais composé de 630 militaires est officiellement entré en République Démocratique du Congo, précisément à Uvira dans la province du sud Kivu, ce lundi 15 Août 2022. Parmi les 630 militaires déployés en RDC, 600 proviennent des bataillons 111, 112 et 122 de la Police Militaire et DCA passive tandis que les 30 autres font partie des forces spéciales. Ils sont sous le commandement du colonel Baranyikwa qui fut commandant de la Police Militaire et sont déployés dans le cadre des opérations conjointes décidées le 21 Avril à Nairobi par les chefs d’états de l’EAC dans le but de traquer les groupes armés qui pullulent dans l’Est de la RDC.

Selon le lieutenant Marc Elongo, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC en sigle dans la province du sud Kivu, ce contingent burundais a pour mission, sous le commandement de l’armée congolaise, de pourchasser tous les groupes armés étrangers et locaux afin de restaurer la paix dans la région. Il a précisé que ‘’ cette force burundaise est pour le moment cantonnée au centre d’instruction de Luberizi.’’

Le lieutenant Marc Elongo souligne également que le commandant du secteur opérationnel du Sud Kivu, Sokola II, le général Ramazani Fundi, a appelé la population au calme et à une franche collaboration avec les forces loyalistes afin de mettre un terme à l’activisme des forces irrégulières. 

Il sied de rappeler que ce contingent burundais entre officiellement en RDC au moment où d’autres militaires burundais et des imbonerakure du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, se trouvent déjà dans ce pays officieusement depuis un certain temps pour combattre le mouvement Red-Tabara.

Un imbonerakure tué poignardé par ses confrères à Gihanga

Un imbonerakure du parti CNDD-FDD a été tué par plusieurs coups de poignards, la nuit de mercredi 17 août 2022, en commune Gihanga de la province Bubanza. Les auteurs du crime sont les autres imbonerakure qui faisaient des patrouilles nocturnes. Il aurait été victime de trahison envers ces derniers.

La victime de ce crime ignoble était nommée Jean-Marie Sinkirangabo. Originaire du village 3 sur la colline Gihungwe, zone et commune Gihanga, il était âgé de 16 ans. Les imbonerakure qui faisaient la ronde nocturne l’ont tué à plusieurs coups de poignards dans la nuit de mercredi à jeudi. « Ses bourreaux se seraient justifiés en disant qu’ils avaient surpris Jean-Marie Sinkirangabo en flagrant délit de vol », indique notre source.

Mais, d’autres informations révèlent plutôt que ces imbonerakure l’ont éliminé, car la victime dévoilait souvent leurs secrets, surtout concernant les cambriolages à main armée opérés par ce groupe dont il faisait partie.

« Après leur forfait, ce groupe d’imbonerakure a jeté le corps de la victime dans la rivière Ninga. Son cadavre a été retrouvé le matin de ce jeudi et il a été enterré sur place », précise notre source.

Même si, deux des présumés auteurs du crime ont été appréhendés par la police, les habitants de la commune Gihanga craignent qu’ils soient relâchés. Ainsi, ils demandent justice pour la victime. Les administratifs en commune Gihanga confirment ces informations et promets des sanctions judiciaires après les enquêtes.

La paranoïa du Cndd- Fdd, cause majeure de l’incursion de l’armée burundaise en RD Congo.

L’incursion secrète de l’armée burundaise en République Démocratique du Congo serait liée à la campagne du parti CNDD-FDD visant  à réprimer tous les groupes d’opposition avant de nouvelles élections. Conclusions de l’initiative des Droits Humains au Burundi, IDHB en sigle, dans son rapport de juillet cette année. Selon cette organisation, la paranoïa de Gitega pousse celui-ci à mettre en œuvre cette stratégie très couteuse.

La paranoïa persiste au sein du CNDD-FDD malgré le maintien du contrôle que ce parti au pouvoir prétend avoir sur le pays. Ce sentiment de peur est la raison pour laquelle l’armée burundaise aurait décidé son installation militaire en République Démocratique du Congo.

Pourtant, les chercheurs de l’IDHB indiquent que cette coûteuse opération a été entreprise au moment où son principal adversaire, Red- Tabara, ne semblait pas constituer une menace significative. Selon les sources de l’IDHB parmi les anciens officiers de l’armée burundaise, cette stratégie consisterait à réduire la capacité du  mouvement Red- Tabara de mener des incursions au Burundi ou de recruter des membres supplémentaires à l’intérieur du pays.

Pour les chercheurs de l’IDHB, les opérations militaires effectuées par l’armée burundaise chez son voisin le Congo sont plus étroitement liées à la vision du parti CNDD-FDD. L’IDHB explique que ce parti au pouvoir a mis au point une stratégie concertée visant la répression violente de l’opposition armée ou non armée.

Parallèlement à l’opération militaire en République Démocratique du Congo, les experts de l’IDHB constatent que certaines personnalités de l’aile dure du parti CNDD-FDD ont également lancé une campagne de mobilisation à grande échelle et de recrutement de la milice Imbonerakure à l’intérieur du pays. Ici l’IDHB pointe surtout du doigt le secrétaire général de ce parti, Révérien Ndikuriyo, ainsi que le secrétaire national de cette ligue, Sylvestre Ndayizeye.

De même, l’IDHB montre que la création de la Force de réserve et d’appui au développement (FRAD) serait une tentative d’éliminer les obstacles juridiques à l’armement et à l’entraînement militaire des Imbonerakure. Selon l’IDHB, la mise en place d’une armée parallèle viserait la préparation de cette milice pour son déploiement à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

L’IDHB conclut que les inquiétudes au sein du gouvernement Ndayishimiye s’expliquent par un manque de confiance qui se traduit par sa stratégie d’affaiblir à tout prix les concurrents potentiels aux élections législatives de 2025 et l’élection présidentielle de 2027.

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