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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des policiers en poste à Nyakabiga commettent des bavures mais ne sont pas inquiétés.

Les habitants de la zone Nyakabika commune Mukaza , en mairie de  Bujumbura s’insurgent contre les raquettes des policiers  contre les passants pendant la nuit ou au petit matin. Les habitants de cette zone demandent  aux responsables de la police de les redresser.

Les habitants de la zone Nyakabiga indiquent que  le comportement de ces policiers dure depuis plus d’un mois. Notre source fait savoir que le quartier le plus menacé est celui de Nyakabiga 3. A part le dépouillement des passants, ces policiers volent de l’argent des veilleurs  qui gardent les marchandises situées près  d’un petit marché de cette zone récemment démoli. « Ils  ont arrêté une personne qui  se rendait à l’intérieur du pays pour la communion  de son enfant. Elle avait une somme de 50 mille francs burundais. Ils lui ont tout volé. Puis,  ces policiers se rendent aussi tard la nuit là où il  y avait un petit  marché, ils saccagent  les veilleurs, leur  exigent de s’assoir par terre et de leur donner de l’argent. Il y en a qui donne  2 mille francs et d’autres  cinq mille.  Au fait, ils prennent tout le montant   que possèdent ces veilleurs. Celui qui n’a pas d’argent se fait tabasser », a révélé notre source.    

L’autre catégorie de personnes menacée par ces policiers est celle des commerçants du charbon. Nos sources indiquent que ces policiers prennent de force des sacs entiers qu’ils vont par après revendre. « Oui,   ces policiers sont en tenue policière. Je les ai vu moi-même  pendant nuit. Ils avaient exigé  à un groupe de personnes de s’assoir par terre. Ils arrivent au point de voler du  charbon. Imagine-toi des policiers qui exigent aux veilleurs de leur donner un sac de charbon  arguant q’ ils n’ont aucun autre moyen de se faire de l’argent.  Ils exigent à ces veilleurs de porter ces sacs qu’ils revendent  par après vu qu’ils ne les emmènent pas à leur poste d’attache », ajoute un témoin oculaire.   

 

Frustrés, les habitants de Nyakabiga ont sollicité l’intervention de leurs administratifs mais regrettent que rien n’a changé. «  Il y a eu une réunion dernièrement et le problème a été évoqué. On l’a dit au chef de quartier et ce dernier a promis de le dire  à ses  supérieurs.  Nous avons appris par après qu’il a informé le chef de zone et qui a à son tour  informé le chef de poste. Mais jusqu’ à présent, cette situation persiste.  La population demande que ces policiers soient mutés », se lamente une des victimes.   

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Gervais Ndihokubwayo, le chef de zone de Nyakabiga, mais sans succès.

Des meurtres en cascade à Kayanza et Kirundo

Une personne a été tuée à Kayanza tandis que deux autres personnes ont été poignardées à Kirundo respectivement ce mardi et la nuit de ce lundi. Les enquêtes sont en cours.

Un corps d’un homme a été découvert le matin de ce mardi tout près du marché de Rukago en commune Gahombo de la province Kayanza.

Selon des sources administratives, la victime prestait dans un bar de la place. Quatre personnes qui travaillent dans les environs dudit bistrot ont été appréhendées pour des raisons d’enquêtes. Une information confirmée par Sylvestre NTUNZWENAYO, administrateur de Gahombo.

A Kirundo, une femme du nom de Deborah HABIYAMBERE âgé de 45ans a été poignardée par un certain Jean Marie NKUNZIMANA sur la sous colline Rusange au quartier Runanira 3 au chef-lieu de la province l’après-midi de ce lundi.

La victime était ressortissante de la commune et province Muyinga venue chercher de l’emploi avec son mari du nom de Vital MIBURO à Kirundo chez Rose MIBURO, âgée de 80ans. L’auteur du crime qui se trouve être le fils de cette vieille femme a déjà été appréhendé. 

Toujours au chef-lieu de province Kirundo dans le même quartier de Runanira 3, un certain Asmani NDAYIZEYE âgé de 40ans et originaire de la colline Rugero en commune Kirundo a été poignardé par des gens non encore identifiés.

Selon nos sources à Kirundo, la victime aurait été tuée par la population locale qui l’accuse de faire partie d’un groupe de voleurs.

Les administratifs à Kirundo ont aussitôt lancé un appel à la population leur demandant de couper court avec cette justice populaire.

Homicide à Marembo/Kirundo suite à la consommation des boissons fortement alcoolisées

Un  habitant  de la colline Marembo, zone Gisenyi en commune Busoni de la province Kirundo a été tué par son cousin dans la nuit de dimanche dernier.

Selon les habitants de cette colline, ce crime est lié aux boissons très alcoolisées qui sont  vendues et consommées dans cette localité.

Cet habitant tué la nuit de dimanche s’appelait Faustin Ndayishimiye et était âgé de 45 ans. Cet assassinat a été commis par son cousin nommé Alphonse Nzeyimana âgé de 32 ans selon les témoins. Les faits se sont déroulés sur la colline Marembo, zone Gisenyi en commune Busoni de la province Kirundo. Les habitants de cette colline indiquent que l'auteur de l'assassinat avait trop bu. « A l’origine, ce sont des boissons alcoolisées qu’Alphonse avait consommées. Il s’en est pris alors  à son cousin Faustin l’accusant de déstabiliser sa famille. Ensuite, il l’a  frappé à l’aide d’un gourdin et il est mort sur le champ. Le nommé Alphonse Nzeyimana a été arrêté et se trouve  pour le moment dans les mains des corps de sécurité », a indiqué un témoin du drame.

Il y a des boissons fortement alcoolisées qui sont  fabriquées dans d’autres localités et elles sont ensuite mélangées à d’autres boissons locales avant d’être consommées. « Il y a des boissons dites Mererwaneza qui sont produites sur cette même colline Marembo et d’autres qui proviennent d’ailleurs  dont  Furaha, Kanyanga et Karibu. Ils nous  disent qu’elles sont vendues légalement et les gens les mélangent  avant de les consommer et bonjour les dégâts », révèle un habitant de la place.

La population de la colline Marembo demande l’arrêt  du commerce de ce genre de boissons vu que ceux qui les  prennent  deviennent  inconscients. « L’auteur de ce meurtre a été retrouvé endormi à son domicile et ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait la veille. Donc, vous comprenez que c’est grave. Et puis, ceux qui vendent ces boissons les achètent  et  les stockent dans leurs boutiques. La bouteille la plus chère coûte entre 800 et 1000 francs burundais, ce qui fait que les gens se livrent à ces drogues. Nous demandons que ces boissons soient bannies », insiste un autre habitant de la localité.

 

Vénant Ndihokubwayo, chef de la zone Gasenyi confirme la mort  du citoyen Faustin Ndayishimiye. Mais, cette autorité administrative n’a pas voulu s’exprimer sur le commerce et la consommation de ces boissons  dans cette localité qui est sous sa  responsabilité.

Une explosion d’une bonbonne à souder fait deux blessés graves au camp de réfugiés de Nduta.

Explosion   ce  dimanche d’une bonbonne  à souder au camp de  Nduta en Tanzanie. Bilan deux blessés graves. L’accident est survenu au moment où un des réfugiés tentait de souder en cachète son vélo. Pour les réfugiés, il s’agit d’une des conséquences des mesures interdisant toute activité génératrice de revenus.

Vers midi de ce dimanche, la zone 5 du camp de Nduta en Tanzanie a été secouée par une forte explosion. C’était une bonbonne à souder qui venait d’exploser.  Deux personnes ont été grièvement blessées comme le témoigne ce réfugié  sur place. « C’était  dans une famille où on était  en train de faire la soudure à l’aide d’une bonbonne. Cette dernière a explosée. Une personne a été grièvement blessée au niveau de la tête et une autre a été amputée d’une jambe. L’ambulance de l’ONG Médecin Sans Frontière les a évacués ».

Les réfugiés  considèrent que cet incident est une des conséquences des mesures interdisant aux réfugiés de faire tout travail qui rapporterait de l’argent. « C’est une des répercussions de la fermeture des marchés puisque même si on leur a empêché  de travailler, ils ne peuvent pas tous se résigner. Ils ont le matériel chez eux  et ils l’utilisent en clandestinité.  Des fois même à l’intérieur des maisons. Voilà alors que ça commence à faire de victimes dans les  familles », ajoute notre source.

Selon des informations  recueillies sur place, de telles bouteilles à gaz sont nombreuses au camp de NDUTA. Elles sont conservées dans des  maisons très exiguës et leurs propriétaires en ignorent les dangers.

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