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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Muyinga : Une policière grièvement blessée après avoir tué un civil

Muyinga : Une policière grièvement blessée après avoir tué un civil

Un drame s'est déroulé mercredi dans la commune de Muyinga, province du même nom, lorsqu'une intervention policière a dégénéré, entraînant la mort d'un civil et des blessures graves pour une agente des forces de l'ordre.

Les faits se sont produits entre 16h et 17h de ce mercredi 16 octobre, dans un débit de boissons de la zone Rugari, colline Gatongati. Selon des témoins, une policière surnommée Nyinawareta, accompagnée de deux collègues, a tenté d'effectuer une perquisition dans l'établissement d'un certain Muduna, soupçonné de vendre une boisson prohibée appelée Kanyanga.

Face au refus du propriétaire de laisser entrer les forces de l'ordre, la situation s'est rapidement envenimée. Pour des raisons encore floues, possiblement liées à un désaccord sur un pot-de-vin, la policière Nyinawareta a ouvert le feu. Le tir, qui visait apparemment Muduna, a mortellement touché un client nommé Mbarushimana Zamburi.

Immédiatement après le décès de Mbarushimana Zamburi, une foule en colère s'est ruée sur la policière. Ses deux collègues ayant pris la fuite, elle s'est retrouvée seule face aux habitants furieux qui l'ont violemment battue, utilisant même son arme de service pour la frapper. L'agente a été laissée dans un état critique et se trouve actuellement en soins intensifs à l'hôpital de Muyinga.

Des habitants de la commune affirment que la policière Nyinawareta était connue pour ses pratiques de corruption et de racket. Certains rapportent même qu'elle aurait déjà blessé par balle un autre homme, le laissant handicapé.

Les autorités locales ont été alertées et sont intervenues sur les lieux. Plusieurs arrestations ont été effectuées parmi les habitants suspectés d'avoir participé aux violences contre la policière. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire et identifier les responsables de l'agression de l'agente.

 

Gihanga: Alerte pour un chef collinaire enlevé

Gihanga: Alerte pour un chef collinaire enlevé

Les habitants de la colline Kagwema 1, située en commune Gihanga de la province Bubanza, alertent pour la sécurité du chef collinaire Melance Ndayizeye, porté disparu depuis le lundi 09 septembre.  Des informations recueillies à Kagwema indiquent que Melance Ndayizeye, également membre du parti CNDD-FDD, a été enlevé par des individus qui l’ont appelé sur son téléphone. 

Le chef collinaire de Kagwema 1, Melance Ndayizeye a été enlevé par des individus jusqu’à présent inconnus, au moment où il rentrait du bureau communal de Gihanga.  Selon une source sur place, lundi, Melance s’était rendu au bureau communal pour y déposer un rapport. Après avoir déposé le rapport, il a eu un appel téléphonique des individus qui lui ont demandé de les rejoindre afin de leur signer des documents. Ces individus lui ont dit qu’ils se trouvaient sur la 5ᵉ avenue et il s’est dépêché de prendre une moto pour s’y rendre. Depuis lors, personne ne l’a revu.

Melance Ndayizeye était le chef collinaire de Kagwema 1 depuis deux ans. Même s'il était apprécié par plusieurs habitants de Kagwema, certains responsables du CNDD-FDD en commune Gihanga avaient, depuis belle lurette, une dent contre lui, d’après nos sources.

Selon nos informations en provenance de la localité, Melance Ndayizeye craignait depuis quelque temps pour sa sécurité. « Il soupçonnait, qu’un groupe dirigé par un certain Olivier Nahimana, chef des imbonerakure de Gihanga lui voulait du mal, car il s’était à maintes reprises querellé avec ce dernier », témoigne une source.  

A l’origine de ces querelles, c’est la volonté d’Olivier Nahimana de placer son frère à la tête de la colline Kagwema 1, à la place de Melance Ndayizeye, affirment des sources. Ces dernières indiquent qu'à plusieurs reprises, le nommé Olivier Nahimana a même orchestré des montages dans l’objectif de faire destituer Melance Ndayizeye mais rien n’a abouti. 

Les habitants de Kagwema soupçonnent donc Olivier Nahimana, en premier lieu, qu’il serait derrière ledit enlèvement, d’autant plus que ces derniers temps son véhicule prenait en filature Melance Ndayizeye. Un des habitants de Kagwema nous a révélés qu’ : « il y avait des agents de la documentation qui faisaient, ces derniers jours, des allers-retours à Kagwema et étaient en compagnie d’un certain Mbike connu dans des cas d’enlèvements et tous se déplaçaient à bord d’un véhicule conduit par le chauffeur d’Olivier Nahimana. »

La famille de Melance Ndayizeye a alerté les autorités administratives et policières. Certains voisins indiquent que le commissaire communal de Gihanga prénommé Philippe est allé voir la famille de Melance mais qu’il n’a fait que juste le constat avant de repartir.

Le commissaire de police à Gihanga a refusé de s’exprimer sur le dossier. Il a répondu à la rédaction de la RPA qu’il n’était pas le porte-parole du corps de police. Quant à l’administrateur de la commune Gihanga, Léopold Ndayisaba, nous n’avons pas pu le joindre.

 

 

Des grenades fauchent l'innocence à Bujumbura

Des grenades fauchent l'innocence à Bujumbura

La province de Bujumbura est à nouveau endeuillée par une tragédie impliquant des enfants et des explosifs. Jeudi matin, sur la colline Gomvyi, chef-lieu de la commune Mutambu, quatre jeunes garçons ont été victimes de l'explosion d'une grenade qu'ils avaient prise pour un jouet.

L'engin explosif avait été découvert par les enfants dans une salle abandonnée de la commune, autrefois utilisée comme entrepôt. La tragédie s'est produite ce jeudi  3 octobre, lorsque les garçons ont tenté de briser la grenade avec une pierre, ignorant le danger mortel qu'elle représentait. Deux d'entre garçons, âgés de seulement quatre ans, ont succombé à leurs blessures au centre de santé de la paroisse Karinzi. Les deux autres, de 9 et 10 ans, ont été grièvement blessés.

Ce drame survient à peine un mois après un incident similaire dans la zone Maramvya, commune Mutimbuzi. Deux autres enfants avaient été grièvement blessés en manipulant une grenade trouvée au domicile d'Emmanuel Nibitanga, responsable local de la milice Imbonerakure.

Ces incidents répétés soulèvent de graves questions sur la présence d'armes non sécurisées dans des zones accessibles aux enfants. Les autorités locales et la police n'ont pas encore commenté ces événements tragiques, laissant les communautés dans l'angoisse et l'incompréhension.

 

 

Maramvya : Deux enfants grièvement blessés par grenade

Maramvya : Deux enfants grièvement blessés par grenade

Deux enfants ont été grièvement blessés ce lundi sur la 3ᵉ transversale de la zone Maramvya, commune Mutimbuzi en province Bujumbura. Ces enfants jouaient avec cette grenade qu’ils ont trouvée dans la maison du responsable zonal de la milice imbonerakure. Ce qui inquiète la population, c'est le fait que l’on serait en train de chercher des boucs émissaires à qui faire porter le chapeau.

C’est au domicile d’Emmanuel Nibitanga surnommé Maniga, le responsable des imbonerakure de la zone Maramvya que s’est passé le drame. Deux enfants manipulaient une grenade qu’ils prenaient pour un jouet. Elle a explosé dans leurs mains et les a grièvement blessés. Un des enfants blessés est d’Emmanuel Nibitanga.

« Ces enfants se sont mis à battre cette grenade et l’ont finalement dégoupillé. Elle a explosé et a blessé les deux enfants. Celui de Maniga et celui de Mandevu. Et c’est ce dernier qui a été grièvement blessé. Les éclats ont déchiré son ventre et les intestins étaient en l’air. » Témoigne une source locale.

Selon des sources de Maramvya, tout a commencé quand la mère de l’enfant de Nibitanga Emmanuel avait pris la poupée avec laquelle était en train de jouer son enfant pour aller la cacher dans la maison. C’est une fois à la recherche de cette poupée que l’enfant est tombé sur la grenade. Il l’a pris pour un jouet et est sorti jouer son ami.

Les habitants de la zone sont inquiétés par la tournure du dossier. L’on commencerait d’accuser les voisins, non membres du parti au pouvoir CNDD-FDD, d’avoir cherché à exterminer   la famille d'Emmanuel Nibitanga.

Le chef de la zone Maramvya, Albert Nshimirimana a refusé de s’exprimer sur le dossier.

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