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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Murwi: Les membres de l’opposition  inquiétés pour  leur sécurité

Murwi: Les membres de l’opposition inquiétés pour leur sécurité

La peur est grande chez les membres des partis de l’opposition en zone Buhindo de la commune Murwi, province  Cibitoke suite aux menaces leur proférées, ces derniers jours, par certains administratifs issus du parti CNDD-FDD et des imbonerakure. Des sources de la RPA dans cette localité précisent qu’ils ne leur donnent que deux choix, soit adhérer au parti CNDD-FDD, soit mourir. 

A la tête de ceux qui profèrent des menaces aux militants des partis de l’opposition de cette zone Buhindo se trouve Olivier Hakizimana, responsable des imbonerakure de la zone et Jean de Dieu Niyonzima, secrétaire permanent de la commune Murwi et membre du parti CNDD-FDD.

Des sources de la RPA dans ladite localité indiquent que les membres des partis de l’opposition sont signifiés qu’ils sont sous surveillance. Un des militants des partis de l’opposition témoigne que : « les auteurs de ces menaces disent que celui qui ne va pas écrire une lettre pour demander l’adhésion au parti CNDD-FDD, va être exécuté avec toute sa famille. »

La même source ajoute aussi : « qu’il leur a été signifié que s’il y a un responsable d’un parti de l’opposition qui mène une descente dans cette localité, cela signifierait qu’il existe encore des membres de ce parti. Donc, celui qui n’aura pas encore déposé sa lettre de demande d’adhésion au parti CNDD-FDD, va être assassiné le même jour. »

 Ceux qui se sont entretenus avec la RPA parmi les militants des partis de l’opposition considèrent les menaces leur proférées comme une violation de leurs droits politiques. Ils demandent que leur sécurité soit assurée et les imbonerakure redressés.

Contacté pour recueillir sa réaction aux craintes de certains de ses sujets, Melchiade Nzokizwanayo, administrateur de la commune Murwi nous a répondu qu’il n’était pas au courant de cette situation. Cette autorité a également demandé aux personnes menacées de le saisir.

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Photo : Chef-lieu de la province Cibitoke

Les croyances obscurantistes à l’origine du meurtre d’un couple de Cibitoke

Les croyances obscurantistes à l’origine du meurtre d’un couple de Cibitoke

Deux personnes, une femme et son mari, ont été tués dans la localité de Rwamagashwa, colline Nyempundu en Commune Mugina de la province Cibitoke, c’était dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 août 2024. Les victimes étaient accusées de sorcellerie.

Ils s’appelaient Frédiane Ndayisavyimana et Charles Mpawenimana et vivaient dans le secteur Rwamagashwa situé sur la colline Nyempundu en zone Nyamakarabo. Selon nos sources, les défunts ont été tués à la machette à leur domicile dans la nuit du 26 au 27 courant par des gens non encore identifiés. Les mêmes sources font savoir que cela fait un certain bout de temps que les victimes se faisaient menacées par des gens qui les accusaient de pratiquer la sorcellerie. Pourtant, les voisins et proches de la famille des disparus pensent plutôt que ce couple a été tué par des gens qui lui enviaient sa richesse qui n’était pas moindre.

D’après les habitants de la localité, les personnes suspectées d’avoir commis ce double meurtre sont les imbonerakure du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. En effet, ‘’ces derniers ont été vu, à maintes reprises, rôder ces derniers jours à proximité de ce ménage, certains s’étant même permis de s’y inviter.’’ Révèlent certains habitants qui se sont confiés à la RPA,

Révoltés, les habitants de la zone Nyamakarabo demandent que des enquêtes soient diligentées à commencer par ces imbonerakure. Craignant que la population se fasse justice compte tenue de la criminalité grandissnte dans cette province de Cibitoke, Julienne Ndayihaya, administrateur de la commune Mugina s’est vite rendue sur le lieu du crime pour calmer les esprits et a promis de tout faire pour mettre la main sur les auteurs de ces meurtres.

Frédiane et Charles laissent derrière eux 3 orphelins âgés de 6 à 12 ans.

Mwaro : Une femme tente de tuer son mari  par coups de machette

Mwaro : Une femme tente de tuer son mari par coups de machette

Un homme de la commune Kayokwe en province Mwaro a failli être tué par coups de machettes par sa propre femme. L’homme est pour le moment entre la vie et la mort. L’acte s’est passé ce dimanche sur la colline Mugwampore de la même commune de Kayokwe. Le voisinage   pense que la femme aurait agi sous l’effet des boissons alcoolisées prohibées.

La victime est prénommée Innocent. Cet homme est entre la vie et la mort à l’hôpital de Kayokwe. Sa gorge a failli tomber par terre. L’état dans lequel se trouve Innocent a été causé par sa femme, Christella Icimanizanye. La nuit de ce dimanche 08 septembre, elle a tenté de le tuer par coups de machette.

« La femme lui a infligé plusieurs coups au niveau du cou et il est dans un état très critique à l’hôpital de Kibumbu. La femme   a pris fuite. » Témoigne un habitant de la colline Mugwampore.

La femme Christella Icimanizanye aurait commis ce forfait après avoir consommé des boissons alcoolisées prohibées et produites localement. Pour le moment, elle est en cavale et les voisins demandent qu’elle soit recherchée activement pour qu’elle réponde de ces actes.

Selon les voisins, cette femme, Christella Icimanizanye avaient l’habitude de persécuter son mari. Elle n’hésitait même pas de le persécuter en public.

 

 

 

Des femmes burundaises sous menaces de mort de la part des agents de l’ordre qui sécurisent le camp de Nyarugusu

Des femmes burundaises sous menaces de mort de la part des agents de l’ordre qui sécurisent le camp de Nyarugusu

Deux Burundaises, réfugiées au camp de Nyarugusu en Tanzanie, vivent le calvaire depuis déjà deux semaines. Après un passage à tabac par les chargés de la sécurité du camp qui les ont trouvés  dans leurs champs à l’intérieur du même  camp, elles subissent actuellement des menaces de mort. Leurs familles lancent un appel vibrant aux responsables du camp  pour qu’ils garantissent la sécurité de ces femmes.

Le calvaire de ces deux femmes a commencé en date du 13 Août 2024. Alors qu’elles étaient en train de récolter des patates douces dans des champs se trouvant à l’intérieur du camp, des hommes chargés de la sécurité du camp, appelés  les Basungusungu dans le langage local, se sont ruées sur elles et les ont rouées de coups. La raison avancée est que les réfugiés de ce camp n’ont plus le droit d’exercer des activités génératrices de revenus ni de cultiver les champs internes. Selon notre source, une fois rentrées chez elles, elles ont continué à recevoir des menaces de la part de ces mêmes agents de sécurité. Et la situation s’est empirée le 26 Août. En effet, une des 3 femmes a eu échos d’une attaque leur visant et elles ont pris la décision de quitter leurs ménages pour se réfugier dans la brousse. Parmi ces femmes 3 femmes, l’une est enceinte.

Inquiètes, les familles des victimes alertent et craignent pour la vie des leurs d’où elles demandent aux responsables du camp de Nyarugusu de prendre au sérieux ces menaces et de tout faire pour protéger ces victimes.

Vous saurez que, au début de l’année 2024, la présidente tanzanienne Samia Suluhu a annoncé  sa volonté de renvoyer les réfugiés présents sur le sol tanzanien dans leurs pays d’origine. Ce qui pousse les réfugiés burundais à croire que les persécutions dont ils sont régulièrement victimes n’ont d’autre objectif que celui de les contraindre à se rapatrier.

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