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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Persécution d’un responsable du parti CNL à Kinama

Un des responsables du parti CNL en zone  Kinama subit des persécutions de la part des administratifs  issus du parti au pouvoir.  Actuellement, ce responsable du parti CNL vit en cachette de peur d’être arrêté car un  mandat d’amener a été émis contre lui.

Ce militant du parti  CNL actuellement en cachette est nommé  Bienvenu Uwimana.  C’est le responsable de ce parti CNL  au quartier Gitega de la Zone Kinama. Les informations fournies par les habitants dudit quartier affirment  qu’un mandat d’amener a été émis par le chef de poste de la zone Kinama.

Pour en arriver là, les sources de la RPA indiquent que Bienvenu Uwimana a reproché de partialité  au chef de quartier de Gitega, Terence Nsanze au cours d’une réunion organisée par ce chef du quartier Gitega en date du 31 juillet 2021. Il a donné comme argument l’exemple de son cas. Le chef du quartier Gitega a refusé de signer dans son cahier de ménage  suite aux  conflits existant entre eux. Conflits qui découlent d’une dette d’argent lui avancé et que Terence Nsanze n’ a pas encore remboursé. A cette époque, l’actuel chef de quartier, Terence Nsanze, occupait la même fonction  et Bienvenu Uwimana était son adjoint. C’était  au cours de mandat passé.

Le 31 juillet dernier, Bienvenu Uwimana a parlé de ses problèmes et le chef de quartier, Terence Nsanze, l’a menacé  à travers les réponses qu’il lui a données. Il a même  sollicité l’aide du chef de poste de la zone Kinama ainsi que celle du responsable du CNDD-FDD en commune Ntahangwa pour sortir un mandat d’amener l’accusant d’avoir perturbé une réunion du parti CNDD-FDD.  Actuellement,  Bienvenu Uwimana se cache et son ménage est surveillé,  indique notre  source. « A l’heure actuelle,  il n’est pas en sécurité. Il est  persécuté. Imaginez, il y a des imbonerakure devant son ménage  qui circulent et surveillent qu’il rentre pour qu’ils avertissent la police  et qu’elle  procède à son arrestation ».  

La rédaction de la RPA a téléphoné le chef de zone de Kinama, Astère Niyokwizera, pour  avoir  sa réaction sur les persécutions que subies le responsable du parti CNL au quartier Gitega. Il a répondu qu’il n’est pas au courant de ces persécutions car il ne connaît même pas ce Bienvenu Uwimana. Cet administratif a accepté quand même de suivre de près ce dossier. « Je ne connais pas cette personne. Elle devrait au moins venir nous parler de ces problèmes. Je pense que ce sont des mensonges.  Mais comme je suis dans une réunion, je vais me rendre dans ce quartier pour savoir ce qui s’y passe »,  a promis cet administratif.

Les habitants du quartier Gitega affirment toutefois que le chef de zone Kinama Astère Niyokwizera, ne dit pas la vérité. Selon eux,  il est au courant du cas de Bienvenu Uwimana car ce dernier avait déjà sollicité son aide pour le recouvrement  des 800 milles francs burundais que le chef de quartier Terence Nsanze lui  doit.

Les opposants de Kayokwe sont interdis d’écouter les médias diffusant depuis l’extérieur.

Les membres du parti CNL de la commune Kayokwe en province Mwaro sont intimidés par  des administratifs locaux  les accusant de collaborer avec les radios travaillant à l’extérieur du pays. Depuis quelques jours,  les appareils téléphoniques des membres de l’opposition sont fouillés pour voir s’ils communiqueraient avec des gens de l’extérieur du pays. Deux membres du CNL ont été arrêtés le matin  de ce lundi par des agents de la documentation. Leurs familles réclament leur libération.

Ces derniers temps, les membres du parti CNL et les autres militants des partis de l’opposition  en commune Kayokwe de la province Mwaro sont persécutés par les imbonerakure. Ils sont accusés de collaborer avec les groupes rebelles et de livrer des informations aux  radios qui diffusent depuis l’étranger.

Notre source sur la colline Musama de la commune Kayokwe  indique que vers 8 heures de ce lundi, deux membres du parti CNL nommé Lazard  Ndagijimana et son collègue Manirakiza Marc, enseignant à l’Ecofo Rumantimba ont été arrêtés par les agents des services secrets puis conduits  dans un endroit non identifié.

Leurs familles demandent d’être informées du lieu de leur détention et s’inquiètent pour leur sécurité. Elles craignent que les deux membres du parti CNL soient torturés par ces agents. Ces familles réclament surtout leur libération puisqu’ ils sont victimes de simples suspicions.

Les habitants de la commune Kayokwe  font savoir que ces derniers jours ils subissent des intimidations et menaces de la part des administratifs. Ces derniers leur ont indiqué que quiconque sera attrapé en train d’écouter les radios qui diffusent depuis l’étranger sera sévèrement puni.

A ce propos, la rédaction n’a  pas pu joindre Honoré Hatungimana, administrateur de la commune Kayokwe.

A Ngozi, la population carcérale est passée du simple au triple.

Surnombre des détenus au cachot du commissariat de la police à Ngozi. Suite  aux mauvaises conditions carcérales, des prisonniers  commencent à tomber malades.

Le cachot du commissariat de police au chef-lieu de la province  de Ngozi mesure 5 mètres de longueur et 4 mètres de largeur. Ce cachot avait été construit pour 35 personnes. Jusqu’au matin de ce lundi, plus de 100 détenus se trouvaient dans ce cachot. La cellule réservée aux femmes devait contenir 6 personnes seulement. Mais aujourd’hui, plus de 20 femmes sont détenues.

En plus d’être mal nourris, ces prisonniers ne parviennent même pas à dormir faute d’espace. Ils s’assoient plutôt l’un au- dessus l’autre.

Aujourd’hui, certains d’entre eux sont actuellement atteints de maladies liées au manque d’hygiène et ne sont pas approvisionnés en médicaments. Il y’en a ceux qui viennent d’y passer 3 mois.

Le fait de ne pas être entendu et les mauvaises conditions de vie entraînent des tentatives d’évasion. La majorité est détenue pour l’infraction de vol ou encore les conflits familiaux. Les défenseurs des droits des prisonniers dans les provinces du nord du pays plaident pour l’audition de ces détenus conformément à la loi.

Les réfugiés délocalisés vers Nduta n’ont pas le doit à un habitat décent pour les contraindre de rentrer au Burundi

Les réfugiés burundais récemment délocalisés du camp de Mtendeli vers le camp de Nduta en Tanzanie n’ont pas le droit de réhabiliter les habitations mises à leur disposition. Hébergés actuellement  dans des maisons aux murs en bâches en plastique, le responsable du camp de Nduta leur a  interdit de réhabiliter ses murs par des briques adobes.

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