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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les responsables du camp de Mtendeli n’avouent pas leur rôle dans la destruction des maisons des réfugiés délocalisés.

Les responsables du camp de Mtendeli  nient qu’aucune injection n’a été donné de démolir des maisons des réfugiés burundais.  Le représentant du responsable dudit camp  tentait de s’expliquer devant les réfugiés burundais qui devraient être transférés au camp de Nduta vendredi dernier. Depuis le début du processus de délocalisation des réfugiés de Mtendeli vers la fin du mois dernier, les maisons des réfugiés délocalisées ont été systématiquement détruites.

C’était  en début d’après-midi  de ce mardi lorsque des camions ont ramené les effets appartenant aux réfugiés du camp de Mtendeli situé en Tanzanie. Ces effets avaient été  acheminés jeudi dernier vers le camp de Nduta et leurs propriétaires devaient être délocalisés vendredi  dernier. 

Ce mercredi, l’envoyé  spécial du responsable du camp de Mtendeli a  réfuté les allégations selon lesquelles les autorités du camp ont ordonné la destruction  des maisons des réfugiés. « Je sais très bien que personne n’a ordonné cette démolition. Aucun ordre dans ce sens  n’est sorti », a- t- il dit.

Ces propos ont soulevé la contestation des réfugiés. La majorité des  300 réfugiés qui devaient être délocalisés vers le camp de Nduta vendredi dernier  n’a actuellement plus de toit. Ces réfugiés soutiennent toujours que la destruction de leurs maisons est imputable aux autorités du camp.

La délocalisation des réfugiés du camp de Mtendeli à celui de Nduta est suspendue depuis vendredi dernier.

Suspension depuis vendredi dernier des activités de  délocalisation des réfugiés du camp  Mtendeli vers le camp de Nduta. Les réfugiés qui devaient partir  ce jour –là n’ont plus  de logement car leurs maisons avaient été déjà détruites.  

Vendredi dernier, 300 réfugiés du camp de Mtendeli  devraient être délocalisés vers le camp Nduta. Leurs bagages avaient  été déjà déplacés vers leur nouvel camp. Mais, ces activités de délocalisation ont été alors suspendues. Leurs  provisions déplacées à l’avance  se détériorent déjà. « Ils étaient censés partir vendredi mais leurs bagages ont été déplacés la veille, le jeudi donc. Nous ne connaissons pas les motifs de cette suspension. Ce lundi, ces réfugiés ont réclamé leurs bagages. Puisqu’ils n’ont pas été  délocalisés,  leur  nourriture emballée avec leurs bagages  commence à se détériorer », révèle notre source.

Plus grave, la plupart de ces réfugiés n’ont plus de logements dans ce camp de Mtendeli. Leurs maisons avaient été déjà détruites. « Ils viennent de nous dire que ce processus de délocalisation  des réfugiés du camp de Mtendeli est suspendu et qu’ils communiqueront la date de la reprise. Le problème est que leurs maisons ont été détruites. Donc,   ils n’ont plus de logements », poursuit notre source.

Cette délocalisation visant la fermeture du  camp de Mtendeli a commencé le 26 de ce mois de juillet 2021. Il était prévu que les réfugiés  soient déplacés vers Nduta trois fois par semaine à savoir lundi, mercredi et vendredi.  Les raisons de cette suspension et le rendez-vous de la reprise n’ont pas été  communiqués.

Le lieu et le motif de détention de trois militants du parti CNL à Kayokwe restent inconnus.

Les familles de 3 militants du parti CNL en commune Kayokwe, province Mwaro demandent d’être informées sur le lieu de détention des leurs. Ces 3 militants du parti CNL ont été arrêtés par des agents de la documentation lundi dernier. Jusqu’aujourd’hui personne ne connaît le motif de leur arrestation ainsi que leur lieu de détention.

Ces trois membres du parti CNL de la commune Kayokwe arrêtés par les agents du service national des renseignements ce lundi 09 août sont NDAGIJIMANA Lazard, responsable du parti CNL dans cette même commune et MANIRAKIZA Marc. Ils sont tous les deux enseignants à l’école fondamentale Rumantimba. Le troisième nommé Butoyi a été arrêté dans la ville de Gitega, comme le témoigne notre source.

Ces informations indiquent également qu’après avoir été appréhendés, personne ne connaît le lieu de leur détention. Cependant, un des imbonerakure pointé du doigt par la population locale dans l’arrestation de ces 3 membres du CNL est le nommé NDUWIMANA Augustin surnommé Tama qui conduisait le véhicule de la documentation au bord duquel ils ont été embarqués.

Après trois jours sans savoir où ils ont été conduits, leurs familles craignent pour leur sécurité étant donné que, ces derniers temps, les membres des partis de l’opposition sont persécutés par les imbonerakure de cette commune Kayokwe. Ils leur accusent de collaborer avec les groupes rebelles et de livrer des informations aux médias qui diffusent depuis l’étranger. Ces familles demandent aux autorités administratives en commune Kayokwe de leur communiquer le motif de ces arrestations ainsi que le lieu de détention des leurs.

La rédaction n’a pas pu joindre Honoré HATUNGIMANA, administrateur de la commune Kayokwe, afin qu’il s’exprime à ce propos.

La capacité carcérale du cachot du commissariat de Cankuzo est passée du simple au triple.

Surnombre de prisonniers au cachot du commissariat de police de CANKUZO. Aujourd’hui, la capacité carcérale de ce cachot  est passée du simple au triple. Parmi les causes figure le manque de véhicule pour  le transfert des détenus vers la prison de Ruyigi.

Cette maison de détention préventive du commissariat provincial de Cankuzo mesure 3  mètres sur 4 mètres. Elle a une capacité d’accueil ne dépassant pas 15 prisonniers.  Mais jusque le matin de ce mardi, elle  hébergeait  58 prisonniers. Dans la partie réservée aux femmes se trouvent actuellement 13 détenues alors qu’elles ne devraient pas dépasser 5 détenues.

Les sources de la RPA  dans ce commissariat  indiquent que ce mardi on allait accueillir de nouveaux détenus en provenance des cachots des différentes communes. Ces détenus  y sont transférés afin de faciliter leur comparution  devant le parquet de Cankuzo.

Les mêmes sources précisent également que ce surnombre serait consécutif au manque de carburant pour le transport  des détenus déjà jugés vers la prison centrale de Ruyigi et  à l’instruction de longue durée des dossiers.

Certains détenus viennent de passer presque 5 mois incarcérés à ce cachot du commissariat de police de Cankuzo. Pour le moment, quelques-uns  commencent à attraper des maladies, d’autres ont des jambes enflées suite au froid car cette maison carcérale n’a pas de fenêtres et les prisonniers dorment à même le sol.

Les défenseurs des droits humains et des prisonniers en province Cankuzo demandent que les procès de ces détenus soient vidés le plus rapidement possible et que les condamnés soient transférer dans d’autres prisons tandis que ceux qui sont acquittés soient libérés.

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