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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Urgence vitale : Deux officiers burundais en danger, un appel à l'action

Urgence vitale : Deux officiers burundais en danger, un appel à l'action

 La santé de deux officiers détenus à la prison centrale de Gitega est en péril, mettant en lumière une crise sanitaire alarmante au sein des établissements pénitentiaires burundais. Le colonel Michel Kazungu et le général Nimenya, tous deux accusés d'implication dans la tentative de coup d'État de 2015, souffrent de graves problèmes de santé qui nécessitent des soins médicaux urgents, et leurs états de santé se détériorent suite aux refus de leurs transferts vers des établissements mieux équipés.

Le colonel Michel Kazungu, détenu depuis 2015, souffre d'une hépatite à un stade avancé. Après une longue période de maladie, il a été transféré d'urgence à l'hôpital régional de Gitega dans un état critique. Les médecins, constatant la gravité de son état, ont plaidé pour son transfert vers un établissement mieux équipé à Bujumbura.  Malgré l'urgence de la situation, le transfert n'est pas encore fait, nécessitant l'autorisation du chef des renseignements au niveau national, nous ont signifiés nos sources de la prison de Gitega. 

Le général Nimenya : une autre vie en danger

Parallèlement, le général Nimenya, accusé des mêmes infractions que le colonel Kazungu, souffre d'une maladie rénale chronique depuis plusieurs mois. Récemment évacué d'urgence à l'hôpital de Gitega, il présente des réactions allergiques au visage suite à des injections qui lui ont été faites à la prison de Gitega. Sa famille s'inquiète du manque d'équipements adéquats pour traiter sa condition et lance un appel à l'aide.

Ces cas ne sont pas isolés. De nombreux prisonniers manquent d'assistance médicale adéquate, certains succombant à cette négligence. L'exemple tragique de Joseph Nzigamasabo, décédé peu après son arrivée à l'hôpital, illustre l'urgence de la situation.

 

 

Décès d'un détenu à Bubanza : Quand le refus de soins devient fatal

Décès d'un détenu à Bubanza : Quand le refus de soins devient fatal

Le détenu Joseph Nzigamasabo est décédé ce jeudi, 03 octobre, à l'hôpital Roi Khaled de Bujumbura, après un mois de demandes répétées de soins médicaux restées sans réponse à la prison de Bubanza. Il a été autorisé à bénéficier des soins adéquats tardivement.

Dès la mi-août 2024, l'état de santé de M. Nzigamasabo s'est détérioré rapidement. Malgré ses supplications et les alertes répétées du personnel infirmier de la prison, le directeur Samuel Kayanda a systématiquement refusé d'autoriser son transfert à l'hôpital de Bubanza, pourtant situé à moins de deux kilomètres de l'établissement pénitentiaire.

Ce n'est que le 12 septembre, alors que l'état du détenu était devenu critique, qu'un infirmier de la prison a finalement autorisé son transfert à l'hôpital de Bubanza. Les médecins y ont diagnostiqué des lésions pulmonaires graves nécessitant une évacuation urgente vers Bujumbura. Cependant, cette évacuation n'a pas eu lieu immédiatement.

Après 12 jours d'attente à l'hôpital de Bubanza, une tentative de la direction de la prison de Bubanza, de ramener le patient en prison a été empêchée par le personnel médical. Ce n'est que le 27 septembre que M. Nzigamasabo a finalement été transféré à l'hôpital Roi Khaled de Bujumbura, où il est décédé cinq jours plus tard.

Selon des sources proches du dossier, le refus initial de soins serait lié à l'accusation portée contre M. Nzigamasabo d'avoir participé aux manifestations contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

Prisonniers à la merci des intempéries : Le désespoir des détenus de Mpimba sous la pluie

Prisonniers à la merci des intempéries : Le désespoir des détenus de Mpimba sous la pluie

La saison des pluies aggrave les conditions de vie déjà précaires des détenus de la prison centrale de Mpimba, au Burundi. Plus de 300 prisonniers, contraints de dormir en plein air faute d'espace à l'intérieur, font face à des nuits d'enfer lorsque les précipitations s'abattent sur l'établissement pénitentiaire.

Mercredi soir, 2 octobre, ces détenus ont enduré deux heures de pluie battante, de 20h à 22h. Ne trouvant aucun abri, ils se sont entassés dans les corridors déjà surpeuplés, attendant que l'averse cesse. Une fois la pluie terminée, ils ont dû improviser des solutions de fortune, étalant des sacs en plastique sur le sol boueux pour tenter de dormir sans être trempé. Cette situation alarmante a des conséquences graves sur la santé des prisonniers. Selon des témoignages, plusieurs détenus ont déjà contracté une pneumonie à cause de ces conditions insalubres.

La surpopulation carcérale est à l'origine de cette crise. Construite en 1959 sous l'administration coloniale belge, la prison de Mpimba était initialement prévue pour héberger 800 détenus. Aujourd'hui, elle en compte plus de 5 000, soit plus de six fois sa capacité d'accueil.

Nous avons tenté de joindre le directeur de la prison centrale de Mpimba, mais nos tentatives sont restées vaines. 

Urgence à la prison de Mpimba : Un détenu âgé souffre des séquelles de la torture

Urgence à la prison de Mpimba : Un détenu âgé souffre des séquelles de la torture

Léonidas Nyandwi, un homme de 68 ans surnommé "Kiguru", se trouve dans une situation critique à la prison centrale de Mpimba, à Bujumbura. Son état de santé se détériore en raison des tortures infligées en 2017 à la prison de Gitega. Actuellement alité dans le dispensaire de la prison, il souffre d'incontinence urinaire et nécessite des soins médicaux urgents, mais l'administration pénitentiaire refuse de couvrir les frais nécessaires pour son traitement.

Nyandwi souffre d'une grave incontinence urinaire, séquelle des sévices endurés. Pour le moment alité au dispensaire de la prison, son état est jugé critique par ses codétenus. « Il est obligé de porter une sonde urinaire », témoigne l'un d'eux.

Après un passage infructueux dans un hôpital public, Nyandwi a été ramené à Mpimba. Les établissements publics, notamment l'hôpital Roi Khaled et Prince Régent, se sont déclarés inaptes à le traiter. La seule option viable serait un transfert vers l'hôpital privé Bumerec.

Le traitement nécessaire est estimé à 4 millions de francs burundais (FBu), une somme que l'administration pénitentiaire refuse catégoriquement de débourser. Cette décision laisse Nyandwi dans une impasse médicale dangereuse.

Les codétenus de Nyandwi lancent un appel aux bienfaiteurs. Ils espèrent une intervention extérieure pour financer les soins vitaux dont le vieillard a urgemment besoin.

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