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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 L’assistance des réfugiés du Kenya sensiblement réduite

L’assistance des réfugiés du Kenya sensiblement réduite

L’assistance alimentaire des réfugiés des camps de Kakuma et Kalobeyei au Kenya vient d’être réduite. Les réfugiés burundais touchés par la mesure sont inquiets. L’assistance qui leur reste est très minime qu’ils ne peuvent plus joindre les deux bouts du mois.

 

Au camp de Kakuma (nord-ouest du Kenya), l’assistance alimentaire est donnée en argent et en vivres. Depuis le début de ce  mois de juillet, la somme a été réduite jusqu’à presque 50%. Alors que même cette assistance était  jugée insuffisante, les  burundais réfugiés dans ce camp de Kakuma craignent pour la suite.

‘’Chaque mois chacun recevait 850 shillings kenyan, mais depuis ce mois de juillet c’est 450 shilling kenyan.’’ Explique un des réfugiés de Kakuma qui souligne que sur cette somme l'on ajoute 1kilo de petit pois et 2 kilos de sorgho. Cette quantité de sorgho des fois est remplacée par  1 kilo de haricot.

Les autres réfugiés qui se retrouvent dans la même situation sont ceux du camp de Kalobeyei (nord du Kenya). Là aussi la somme  a été réduite et dans ce camp les réfugiés reçoivent uniquement de l’argent.  Ces réfugiés  font savoir que c’est une situation qui vient empirer les choses surtout que  leur  région a été frappée par un grand soleil que la récolte n’a pas été bonne  pour compléter l’assistance du HCR.

Les réfugiés du camp Kalobeyei recevaient mensuellement 2000 shillings kenyan, aujourd’hui la somme a été ramenée à 1600 shillings kenyan. ‘’Cet argent ne peut pas couvrir tous les besoins et parvenir à nous faire vivre pendant un mois’’, déplorent ces réfugiés qui affirment que s’ils pouvaient cultiver, même 1000 shillings auraient suffi.

Pour survivre, les réfugiés du  camp de Kalobeyei s’aventurent dans d’autres provinces à la recherche d’un travail.

Ces réfugiés des camps Kakuma et Kalobeyei  demandent tous au HCR de revoir la décision. La mesure de réduction de l’assistance alimentaire ne frappe pas uniquement les réfugiés du Kenya. Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés a déjà réduit cette assistance dans d’autres pays comme le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. La raison donnée est que le HCR n’a pas eu suffisamment d’appuis financiers pour bien assister les réfugiés se trouvant dans différents pays d’Afrique.

 

 

Bubanza: Un imbonerakure fait la pluie et le beau temps à Gihungwe

Bubanza: Un imbonerakure fait la pluie et le beau temps à Gihungwe

Un imbonerakure  de la  colline Gihungwe en commune Gihanga de la province Bubanza excelle dans la persécution et le passage  à tabac  de ses voisins. Ces derniers sont des fois  victimes de leur appartenance ethnique. Malgré l’alerte de la  population, l’administration n’agit pas.

Cet imbonerakure, jeune du parti au pouvoir CNDD-FDD,  qui est  devenu tristement célèbre  pour ses actions contre ses  voisins   est connu sous le nom de Ndagijimana  surnommé Bwayaze. Il habite sur la colline Gihungwe en commune Gihanga  de la province Bubanza (nord-ouest du Burundi). Son dernier forfait date de ce vendredi 30 juin.  Il a tabassé un vieil homme du nom de Gasongo qui, dénoncent nos sources,  n’a été victime que de son ethnie Tutsi.

’Il disait à Gasongo que tous les Tutsi doivent quitter la colline Gihungwe.’’ Révèlent nos sources locales  qui précisent que Bwayaze a tabassé et blessé le vieil homme au niveau de la tête. Il a beaucoup saigné de telle manière que ses habits étaient remplis de sang, décrivent les sources.

Selon toujours nos sources  ce n’était pas la première fois que cet imbonerakure  commet de tels forfaits. Et il se vante qu’il est intouchable. ‘’Il dit  qu’il est capable de tuer un homme, l’enterrer derrière sa propre  maison sans suite ni dossier. Il dit que Remy Nsengiyumva,  le  représentant collinaire  du parti  CNDD-FDD est son oncle maternel donc que personne ne peut l’inquiéter.’’

L’administrateur  de la commune Gihanga, Léopold Ndayisaba ne s’est pas encore exprimé sur cette situation. Toutefois, les habitants de la colline Gihungwe indiquent  qu’ils l’ont déjà signalé aux administratifs  mais qu’aucune suite n’a été donnée.

Ruyigi: Vie précaire des détenus du  cachot du commissariat provincial suite au  surnombre

Ruyigi: Vie précaire des détenus du cachot du commissariat provincial suite au surnombre

Les deux petites cellules du cachot du commissariat provincial de la police à Ruyigi étaient destinées à accueillir chacune une seule  personne, mais elles comptent  actuellement  15 détenus ou même plus. Ceux qui y sont incarcérés restent dans une même position.

 

Le cachot du commissariat de la police à Ruyigi a été construit sous la colonisation allemande. Conçue au départ  pour accueillir une seule personne, une cellule compte actuellement une dizaine de détenus. ‘’ Si on y passe deux jours, on sort les pieds gonflés  car on reste tout le temps  debout. La chambre que l’on dirait un peu vaste,  peut contenir jusqu’à 18personnes’’, témoigne  un habitant de la province Ruyigi ayant un membre de sa famille détenu dans ce cachot.

Hormis le surnombre de détenus, ils n’ont même pas l’autorisation de sortir  pour prendre la douche ou  aller se soulager en cas de besoin. ‘’Les détenus sortent  à la toilette à 6heures et à 16heures et à aucun autre moment. Pendant toute la période  de détention, ils  n’ont  pas la permission d’aller se laver. Un détenu  se lave soit après libération  soit  après le transfert  à  la prison centrale’’, ajoute une source de ce commissariat.

Pour se soulager, ces détenus se servent de sachets ou de petits bidons  ce qui, alertent  les familles, pourrait  leur causer différentes maladies. ‘’ Ils font le grand besoin dans  des sachets de 10francs de couleur blanche. Pour le petit besoin, ils utilisent un bidon de 5litres ou de petites bouteilles d’eau minérale. Le détenu fait ses besoins dans la cellule devant tout le monde, imaginez-vous ce calvaire”, déplore un membre  des familles des détenus.

A ce sujet, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu recueillir la réaction de Jean Gentil Nizigiyimana, le commissaire provincial de la police Ruyigi.

Cibitoke : Une surpopulation carcérale très inquiétante au cachot du commissariat provincial de police

Cibitoke : Une surpopulation carcérale très inquiétante au cachot du commissariat provincial de police

Les habitants de la province de Cibitoke (nord-ouest du pays) alertent sur les conditions de détention au cachot du commissariat provincial de police. A cause d’un nombre très élevé de détenus, leur santé a commencé à se détériorer. Une situation  aggravée  par le manque d’hygiène  et de nourriture suffisante.

Ce cachot est fait de deux cellules, une réservée aux hommes et une autre pour les femmes. Les personnes qui se sont entretenues avec la RPA ont révélé que la situation est catastrophique car la petite cellule pour les hommes est pleine à craquer, ‘’elle abrite plus de 150 détenus, c’est très honteux.’’ Quand les policiers font sortir les détenus de ce cachot, ‘’on croirait à des personnes qui sont au marché. Tellement ils sont nombreux’’, s’indigne notre source qui a un membre de sa famille incarcéré dans ce cachot.

Ainsi, à cause de leur surnombre, ‘’ces détenus restent debout toute la nuit faute d’espace suffisant pour dormir’’, ajoute notre source qui affirme que même les policiers reconnaissent ce fait. Le nœud du problème est l’injustice qui règne au pays, affirment nos sources.  ‘’Si  le procureur relâche 5 détenus, le lendemain on incarcère 20 autres personnes.’’

Le manque de nourriture et d’hygiène empire la situation

Suite au manque de nourriture dans toutes les maisons de détention du pays ‘’ce sont les familles des détenus qui  doivent apporter leurs nourritures et quand elles sont en retard à midi, à cause d’un long trajet qu’ils doivent faire pour arriver à ce cachot, ils attendent  jusqu’à 17h’’, précisent ces habitants.

L'hygiène  aussi reste  à désirer dans ce cachot à cause de ce surnombre. Et ces conditions de détention précaires commencent à  affecter la santé des détenus. ‘’Certains ont des jambes gonflées et d’autres manifestent des symptômes de malnutrition’’, décrit notre source.

Les familles de ces détenus du cachot du commissariat provincial de police de Cibitoke demandent avec insistance au commissaire de police dans cette province, aux autorités judiciaires ainsi qu’à la commission nationale indépendante des droits de l’homme au Burundi, la CNIDH, d’agir pour améliorer les conditions de détention dans ce commissariat.

 

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