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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’administrateur de la commune Rango contredit son ministre de tutelle

L’administrateur de la commune Rango est accusé par les habitants de sa commune  de passer outre  les injonctions du ministre de l’intérieur et du développement communal de ne pas s’ingérer dans  le fonctionnement de la  justice. Lundi dernier, cet administrateur a réincarcéré  un habitant de cette commune qui venait d’être acquittée par le parquet.

Deus BABAHOKUBWAYO,  c’est nom de l’administrateur de la commune Rango accusé de désobéir aux injonctions de l’autorité de tutelle. Les habitants de ladite commune indiquent  qu’après avoir  appris la libération  du  nommé Innocent NIMUBONA dimanche dernier,  cet administrateur a juré de le réincarcérerparce que la justice ne l’a pas consulté,  raconte cet habitant de la commune Rango. « Après avoir  remarqué qu’il est incarcéré injustement, la justice a pris la décision de lui rendre sa liberté. Il a même montré le billet d’élargissement  à l’administrateur mais sans succès. L’administrateur a indiqué que même si  le parquet l’a relâché, il doit le réincarcérer car la justice ne pouvait pas le libérer sans l’aviser. C’est pourquoi il l’a incarcéré. Ce sont les mêmes litiges qui sont à l’origine de son incarcération ».

Pourtant, le  ministre de l’intérieur,  de la sécurité publique et du développement publique a mis en garde le 29 Juillet de cette année  tout administratif qui s’ingérera dans les affaires de la justice. « Vous, les administratifs, sachez que vous avez des limites en ce qui concerne les affaires juridiques. Il ne faut pas s’ingérer dans ces affaires comme nous l’avons constaté ces derniers jours. Il n’y a pas de loi du ministère de l’intérieur qui est au déçu de la justice. S’il y a une affaire juridique, votre rôle est d’éclairer et orienter vos administrés dans cette affaire mais pas remplacer la justice. Sinon ça serait un chaos dans le pays. S’il y a quelque chose qui ne va pas dans la justice, il est de la responsabilité du gouvernement de la corriger », a déclaré Gervais Ndirakobuca, ministre de l’intérieur

Innocent NIMUBONA totalise 3 jours au cachot de la zone Gaheta en commune Rango.

A ce propos, la rédaction a contacté Deus BABAHOKUBWAYO,  administrateur  de la commune Rango qui  a raccroché après lui avoir dit les raisons de l’appel.

Emmanuel Nzisabira enfin liberé sans ses vaches volées par l’administrateur de la commune Buganda.

Après plus de 3 semaines d’incarcération, le citoyen Emmanuel NZISABIRA originaire de la commune GIHANGA province   BUBANZA a été relâché depuis ce mardi. Il  avait été arrêté   sur ordre de l’administrateur communal de Buganda.

 Emmanuel NZISABIRA a été arrêté par Pamhile Hakizimana, administrateur de la commune Buganda, parce qu’il avait osé réclamer ses vaches retrouvées dans l’étable  de cet  administratif après deux semaines de leur disparition.

Selon des sources concordantes, l’ordre de relaxation d’Emmanuel NZISABIRA  a été donné par le procureur du parquet de CIBITOKE. Toutefois, le sort de ses 2 vaches qui sont à l’origine de l’arrestation et de l’incarcération d’Emmanuel NZISABIRA   est toujours inconnu.

Selon les dernières informations, ces deux vaches avaient été  délocalisées de l’étable de l’administrateur  Pamphile HAKIZIMANA le jour même de l’arrestation d’Emmanuel NZISABIRA et auraient été conduites probablement au Congo voisin, une destination du bétail que cet administratif spolie à autrui en complicité avec les imbonerakure de la place.

La rédaction de la RPA  a cherché à joindre Jean Marie BIGIRINDAVYI  procureur en province CIBITOKE  pour  plus d’information, mais il est resté injoignable.

Un policier de Makamba accusé de meurtre relaxé : la population de la place remontée

Les habitants de la colline Nyabigina, zone Kabuye, en commune et province Makamba s’insurgent contre la remise en liberté d’un policier accusé de meurtre sur un habitant de la place. La victime a succombé aux brûlures et aux coups lui assénés par cet agent de l’ordre et certains habitants qui l’accusaient d’être un voleur.

La justice étouffe l’affaire d’une relapse

L’audience publique concernant la maltraitance physique d’un enfant dont est accusée une femme résidant au quartier Carama a obscurément  été interrompue et le procès a changé de tournure. Une chasse à l’homme a officiellement été ouverte par le porte-parole du ministère de la sécurité publique afin de retrouver les lanceurs d’alertes.

La présumée répond au nom de Rebecca Sibomana. Les informations à la disposition de la RPA font savoir que cette femme est conseillère au ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Rebecca Sibomana  avait comparu le lundi 19 avril devant le parquet général de Ntahangwa pour avoir physiquement maltraité l’enfant Don Maël Bigirindavyi sous sa garde.

Cependant, juste au moment où le substitut du procureur près le parquet de Ntahangwa entamait l’instruction du dossier, le procureur près le parquet Donate Niyonsaba  a intimé l’ordre de suspendre l’audience, de libérer la présumée avant même de l’auditionner et de lui réattribuer la garde de l’enfant. Selon nos sources, la raison avancée par cette autorité est qu’il s’agirait d’un montage contre  l’accusée.

Ces prétextes avaient été également émis au cours d’une affaire similaire qui s’est finalement soldée par l’acquittement de la présumée en février de cette année. A cette époque, Rebecca Sibomana était accusée d’avoir maltraité physiquement Don Maël Bigirindavyi  alors que le bébé n’avait que 5 mois.

La décision prise par le Tribunal de Grande Instance de Ntahangwa le 03 février cette année a par la suite été déplorée par plus d’un du fait que la justice a balayé d’un revers de la main les résultats de l’expertise médicale  et s’est précipitée de blanchir l’accusée. En effet, le rapport d’examen médical dressé par Médecins Sans Frontières le 29 mai 2019 montrait clairement qu’après l’agression, le sang du nourrisson s’était coagulé au niveau du genou droit. Une lésion appelée en langage médical « ecchymose » qui est généralement due à un choc et qui a ainsi provoqué une dilatation pathologique de la jambe droite de ce bébé de 5 mois. L’examen radiologique illustrait également que le membre inférieure droit avait subi une fracture au niveau de l’extrémité du tibia appelé « épiphyse », entrainant ainsi une raideur articulaire.

Pour le moment, il s’avère que la présumée Rebecca Sibomana n’a pas renoncé à persécuter l’enfant Don Maël étant donné que son entourage a alerté les forces de l’ordre pour une récidive.

Paradoxalement, une chasse à l’homme à l’égard des personnes qui ont crié au secours en faveur de l’enfant a été ouvertement lancée ce mercredi 21 avril par le porte-parole du ministère de la sécurité. ‘’ L’affaire a été rouverte et toutes les personnes qui ont publié ces images sur les réseaux sociaux vont être interrogées afin qu’elles disent comment elles sont parvenues à prendre ces photographies. Ces personnes seront ensuite arrêtées et remises entre les mains de la justice.’’

Démenti ou duplicité ?

Deux jours après la suspension de l’audience, le porte-parole du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique a lui aussi soutenu la version de montage orchestrée pour nuire à la présumée. ‘’ Après avoir arrêtée la femme, la police a remarqué que l’enfant n’avait aucune cicatrice. Aucun signe ne montre que l’enfant avait été battu ‘’, a martelé Pierre Nkurikiye au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi 21 avril.

Pourtant, dans la même intervention, Pierre Nkurikiye n’a pas contesté l’authenticité des photographies illustrant les coups et blessures reçus par Don Maël  Bigirindavyi. Cette autorité s’est plutôt contentée de déclarer que les images publiées sur la toile ne sont pas d’actualité.  ‘’ La police avait arrêté cette femme pour la même infraction et l’avait remise à la justice. Mais par après, elle a été acquittée. Le constat que  nous avons fait est que les photos qui ont circulé sur les réseaux sociaux datent de longtemps. Autre chose, l’enfant aurait été photographié en l’absence  et à l’insu de la femme par d’autres personnes qui se seraient entretenues avec les domestiques. Ces personnes avaient l’intention de discréditer cette femme ‘’.

L’époque à laquelle faisait allusion Pierre Nkurikiye est l’année 2020 et la femme était poursuivie pour avoir maltraité Don Maël qui n’avait alors que 5 mois.  La question que se posent beaucoup de personnes est de savoir si la police aurait, à cette époque, dissimulé à la justice ces images qui pouvaient servir de pièce à conviction pour inculper Rebecca Sibomana. L’autre chose aberrante, c’est comment cette autorité explique  que sur ces photos Maël avait 5 mois au moment où celles-ci montrent le nourrisson en train de marcher.

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