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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les responsables du Cndd- Fdd se soucient de leur santé en sacrifiant celle d’autrui.

La population de la province Ngozi condamne l’égoïsme des dirigeants du parti CNDD-FDD qui viennent de passer 2 jours dans cette province dans les activités dudit  parti. Ces dirigeants ont pris toutes les précautions nécessaires y compris le dépistage avant le début de ces activités alors qu’aucune mesure de protéger la population ayant participé à leur croisade contre le Covid-19 n’a été prise.

Ces activités du parti CNDD-FDD se sont déroulées sur la colline et zone Buye de la commune Mwumba en province Ngozi. Les habitants de cette localité ont beaucoup critiqué l’attitude des responsables du parti CNDD-FDD y compris le président de la république qui n’ont pas songé à prendre des précautions pour protéger les participants alors que eux ont pris des mesures draconiennes   pour se prévenir contre cette pandémie. « C’est aberrant.  Les hauts responsables du parti ont été dépistés. Et ils ont appelé des milliers et des milliers de personnes pour  participer  aux prières sans porter de masques et sans distanciations sociale », a déploré un habitant de Ngozi.

Parmi ces mesures figurent le dépistage du coronavirus exigé à tout congressiste dudit parti avant la participation à ces activités. Nancy Ninette MUTONI est porte-parole du parti de l’Aigle. «  Nous venons de se faire dépister en tant que leaders Bagumyabanga qui sont membres du comité central du parti. C’est à la veille de la tenue du congrès du parti Cndd- Fdd ce jeudi et vendredi. Ces assises regroupent plus de cent personnes. Nous avons jugé bon de nous enquérir de la situation de notre santé par rapport à cette pandémie de corona virus », a- t- elle indiqué.

Ce n’est pas la première fois que le parti CNDD-FDD organise les activités et les évènements réunissant beaucoup de personnes  sans pour autant veiller au respect des gestes barrières préconisés dans la lutte contre cette pandémie.

Plus de 150 malades de Covid-19 n’ont pas de médicaments à Muyinga

Plus de 150 malades de Covid-19 sont alitées à l’hôpital de Muyinga. Les agents de santé s’inquiètent du manque de médicaments contre la pandémie à cet hôpital.

Le taux de contamination au Covid-19 en province Muyinga a trop augmenté. Les informations que nous détenons des agents de santé dans cette province affirment qu’il y a 180 personnes atteintes de Covid-19 alitées à l’hôpital de Muyinga ainsi que d’autres qui sont confinées à la maison comme le témoigne notre source. « A l’hopital de Muyinga, nous enregistrons 180 personnes hospitalisées souffrantes de Covid-19. Malheureusement, nous n’avons plus de médicaments contre le Covid-19. Les patients qui sont confinés à la maison sont aux environs de 200. Il s’agit de ceux que nous connaissons ». 

Les cas positifs au Covid-19 hospitalisés ne bénéficient que des calmants tandis que ceux qui sont à la maison  procèdent au bain de vapeur.

Notre source souligne que dans cette province les mesures barrières ne sont pas prises au sérieux. « Les mesures barrières sont pris à la légère. Elles sont plus ou moins respectées à la campagne. Il est inconcevable d’assister aux matchs ou encore faire des rassemblements à plus de 100 personnes sans porter de masques. Seuls ceux qui le veulent les portent sur un taux d’un pour cent », s’indigne notre source.

Les agents de santé de la province Muyinga indiquent que les cas confirmés de Covid-19 sont évalués à plus de 300 tandis que le rapport de situation sur la réponse  au Covid-19 du ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA du 24 Août 2021 fait état de 244 cas confirmés au cours des 14 derniers jours.

Les autorités burundaises sont à l’origine de la propagation du Covid- 19.

Les hautes autorités du Burundi continuent à manifester une légèreté dans l’application des  mesures de lutte et de prévention contre la Covid-19. Non seulement  le Premier ministre a demandé à l’ouverture du salon entre les industriels de la communauté est- africaine organisé ce jeudi que le vaccin contre cette pandémie ne soit pas obligatoire pour la libre circulation des populations mais aussi une grande partie des participants n’a  pas observé les mesures barrières établies par l’Organisation Mondiale de la Santé,  OMS.

Ce salon industriel organisé par l’Association des Industriels du Burundi a été rehaussé par la présence du Premier Ministre du Burundi, Alain Guillaume Bunyoni. Dans son allocution, le secrétaire général- adjoint chargé des affaires sociales et du secteur de la production au sein de l’EAC a fait savoir que le vaccin sera dorénavant obligatoire pour circuler dans la zone de cette Communauté Est Africaine. Par, ailleurs, l’Honorable Christophe Bazivamo a déclaré  que cette mesure doit entrer en vigueur sans tarder.

De son côté, le Premier Ministre du Burundi a, dans son intervention,  demandé que le passeport de vaccination ne soit pas une entrave à la circulation des personnes. Alain Guillaume Bunyoni a expliqué que cette communauté ne doit pas porter atteinte au droit qui garantit la libre circulation des citoyens. «Ça c’est un message à notre secrétariat général que dans l’East African Pass on ne puisse pas aller à l’encontre de certains droits fondamentaux des peuples et des citoyens mais plutôt privilégier des mesures qui puissent à la fois rendre efficiente la prévention du Covid-19 mais aussi promouvoir le développement, tout en évitant de rendre inerte l’activité humaine ou de l’opposer à des contraintes qui pourraient venir nuire aux libertés et à la vie en général des citoyens », a déclaré Alain Guillaume Bunyoni..

Ces activités se sont déroulées dans un espace étroit par rapport à l’effectif des invités convié. De plus, les participants n’observaient pas la distanciation sociale et un bon nombre d’entre eux ne portait pas de masques.

Selon les observateurs, ce rejet des autorités burundaises des mesures de prévention contre le Covid-19 est un des facteurs de la propagation de cette pandémie.

Les médicaments pour traiter le Covid- 19 manque cruellement au Burundi.

Rupture généralisée de médicaments de premier ordre au traitement de la covid-19 au Burundi depuis environ deux semaines. Actuellement, il revient  aux malades de se procurer eux-mêmes des médicaments prescrits par les médecins. Cette rupture serait consécutive à la mauvaise gestion de fonds alloués à la lutte contre cette pandémie.

Quatre médicaments dont l’Azithromycine, la Chloroquine, la Vitamine C et le Zinc qui sont prescrits dans le traitement des cas mineurs de Covid-19 manquent dans le pays. Certains membres de l’équipe médicale chargée de lutter contre cette pandémie affirment qu’il s’observe une rupture de stocks de ces médicaments dans  différents hôpitaux du pays depuis environ deux semaines. Les malades de Covid-19 sont alors contraints de chercher eux-mêmes ces médicaments dans les pharmacies privées où ils ne sont pas tous servis. « Effectivement, ce sont ces médicaments d’Azithromycine, Hydroxy chloroquine,  Zinc  et Vitamine C qu’on administre aux malades. Il y’ a eu une rupture de stocks de ces médicaments. Il ne leur reste que le zinc seulement. Ils peuvent trouver l’Azithromycine dans les pharmacies privées. Mais, ils ne peuvent pas trouver l’Hydroxy chloroquine. La Vitamine C peut aussi être disponible. Il y’a une rupture au niveau national. Ceux qui ont de moyens, on leur dit d’aller les chercher ailleurs. Mais ceux qui n’en ont pas, je ne sais pas comment ils procèdent », a précisé notre source.

 

Les sources de la RPA dans le secteur de la santé chargé de lutter contre la Covid-19 révèlent que cette situation fait que les malades ne reçoivent pas de traitement complet puisque leur cure est partagée en deux.                                 Dans ce secteur de la santé, le problème de rupture de stocks de ces médicaments est consécutif à la mauvaise gestion des aides financières octroyées au gouvernement burundais dans le cadre de lutter contre la pandémie. « La situation des malades en état critique est un autre problème qui n’est pas évoqué car vous savez que ces malades doivent recevoir de l’oxygène.                    Par exemple à l’hôpital Roi Khaled, il y’a un manque de bombonnes d’oxygène et tous les lits sont occupés par des malades en état grave. Pour ces derniers, quelques médicaments restent insuffisants et de ce fait aucun malade ne reçoit une cure complète. La cure est partagée en deux. Cette situation est due au manque de moyens financiers. Vous constatez que tous les fonds octroyés par la Banque mondiale ont été détournés. Il n’y a pas d’argent. Les autorités se rejettent la responsabilité les uns des autres. C’est là où réside le nœud du problème », révèle notre source. 

Le rapport du ministère de la santé de ce lundi montre qu’au 21 août 2021, sur 1730 personnes dépistées 48 ont été testées positives au Covid-19. Parmi les 19 sites de dépistage qui ont effectué ces tests, 4 sites ont enregistré plusieurs cas positifs. Le site de dépistage de Bujumbura a eu 17 cas positifs, celui de Muyinga a enregistré 9 cas positifs, celui de Cibitoke 4 cas et celui de Isale a eu 3 cas positifs. D’après ce rapport, le Burundi compte à présent 360 cas positifs à la Covid-19 sous traitement dont 7 cas graves.

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