La population de la zone Rugazi en commune Kabarore de la province Kayanza demande que leur centre de santé soit doté d’un personnel soignant suffisant. Elle indique que les 3 infirmiers disponibles travaillent à tour de rôle. Comme conséquence, les patients sont obligés d’y passer toute la journée en attendant d’être servis.
Les habitants de la zone Rugazi indiquent qu’ils éprouvent beaucoup de difficultés pour se faire soigner. Les trois infirmiers dont dispose le centre de santé de cette zone sont jugés insuffisants par la population. De plus, ces infirmiers n’accomplissent pas convenablement leurs taches. « Le centre de santé de Rugazi connaît un problème sérieux. Il dispose de trois infirmiers alors que c’est une zone composée de 8 collines. De plus, ces infirmiers travaillent alternativement. Tenez, un seul infirmier preste pendant deux semaines et on a constaté qu’il se fatigue beaucoup. Après les deux semaines, un autre prend la relève et ainsi de suite », révèle un habitant.
Cette structure sanitaire est fréquentée par beaucoup de patients. Ces derniers peuvent y passer toute la journée sans être reçus. « Si j’estime, ce centre de santé est fréquenté par des personnes comprises entre 60 et 70 par jour. On peut emmener une femme au stade d’accouchement et l’infirmier va s’occuper d’elle. Lorsque vient un autre patient ou un blessé, il ne trouve pas quelqu’un pour l’aider. On peut y arriver à 7h du matin pour renter à 14h ou à 15heures », précise- t- il.
Les habitants de la zone Rugazi demandent aux responsables de la santé de mettre à la disposition de ce centre de santé un personnel soignant suffisant. « Le problème se trouve au niveau de leurs supérieurs hiérarchiques car nous ne sommes pas traités comme des citoyens burundais en matière de la santé. Vous qui avez une voix qui porte loin, dites aux responsables de la santé au niveau provincial et au niveau du pays de penser à la zone Rugazi et si possible d’augmenter l’effectif du personnel soignant et ce sera une bonne chose », insiste un habitant.
La rédaction de la RPA a essayé de joindre Célestin CONGERA, médecin provincial de Kayanza, mais il n’a pas décroché son téléphone portable