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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Début ce mardi de la passation de l’Extat.

Ce mardi a débuté dans tout le pays la passation de l'examen d'Etat de fin de cycle post fondamental qui permet de continuer les études universitaires. A cette occasion, le ministre de l'éducation  nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, a visité différents centres de passation de la province de Gitega.

Le lancement officiel de l’examen d’Etat édition 2021 par le ministre de l'éducation  Nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, a eu lieu au Lycée Gishubi dans la province de Gitega. A tous les centres de passation de Gitega, cet examen a commencé  à 9 heures. Au centre de passation du Lycée Notre Dame de la Sagesse, 4 élèves n’étaient pas sur la liste alors qu’ils avaient réussis en classe. Mais, ils ont par après reçu d’autres numéros et ont passé l’examen.

François HAVYARIMANA, ministre de l’éducation, a dit qu'il n'y a pas eu beaucoup d’irrégularités pour ce premier jour de passation d’examen partout où il a passé dans la province de Gitega.

A Ruyigi, il y a trois centres de passation de ce test et plus de 400 élèves étaient attendus.

A Mwaro, l’examen d’Etat  a commencé vers 8 heures et demi dans toutes les communes et 2229 candidats étaient attendus à cet examen. Ils ont travaillé dans 5 centres de passation tandis que les présidents de ces centres de passation sont au nombre de 112. Aucune  anomalie n’a été signalée. Même les mesures barrières contre  la Covid -19 étaient largement suivies. 

 Dans tous les centres de passation de Bujumbura Mairie, l’examen a commencé à 8 heures et demie. Au centre du Lycée Gikungu a accueilli 7 écoles. Parmi 342 candidats qui devraient se présenter au Lycée Gikungu, dix étaient des autodidactes et s’y est ajouté un élève de la Direction Provinciale de l’Enseignement de  Muyinga qui a eu la permission de passer l’examen.

Trente élèves du Lycée paramédical de Buterere qui n’avaient réussi en classe ont eu la permission du ministre de la santé de passer l’examen.

Au centre de passation de l’ETS Kamenge qui a accueilli 2 écoles, 521 candidats ont passé l’examen et parmi eux 2 autodidactes. Un autre candidat n’avait pas eu son diplôme de fin de cycle post fondamental.

Au centre de passation du Lycée Municipal de Kinama, parmi 529 candidats attendus, 519 élèves étaient présents tandis que 2 parmi les 10 absents avaient donné de faux noms. Deux autres sont allés à une autre école, le reste n’a pas donné le motif de son absence tandis que 7 autres qui étaient présents n’étaient pas sur la liste. Mais, ces derniers i ont été autorisés  de passer l’examen.

L’examen durera 3 jours  et aura la participation de 53078 candidats, 2460 surveillants pour 106 centres de passation d'examen d'Etat dont le centre de passation de Nairobi au Kenya.

Manque d’instruction ou boycott de la décision du Ministre ?

La mise en application de la mesure de suspension des évaluations communales s’est avérée en quelque sorte perturbée. Récemment prise par le ministre de tutelle, cette décision n’a pas été exécutée dans certaines provinces du pays.

La suspension des évaluations communales ou en réseaux avait été décidée en réponse aux différentes inquiétudes relevées par différents acteurs du domaine de l’éducation. Cela avait apparu dans la correspondance du ministre de l’Education nationale adressée ce lundi 07 juin aux directeurs provinciaux de l’enseignement.

Toutefois, nos sources font savoir que cette mesure n’a pas été observée dans certaines circonscriptions provinciales. Certains enseignants qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que le nœud du problème réside dans la rétribution des frais de passation de ces évaluations.  ‘’Quand nous suivons ce que les directeurs communaux de l’enseignement disent, ça se sent qu’ils sont déboussolés. En effet, ils avaient déjà collecté des contributions au sein des écoles  et maintenant ces évaluations ont déjà été dactylographiées et multipliées. Donc, ils ne savent pas à quel saint se vouer ‘’, a révélé un des enseignants.

D’autres enseignants s’étonnent  que la décision prise par le Ministre ne soit pas respectée sur tout le territoire du pays. Ils disent être pessimistes quant à  l’adaptation effective  de la décision ministérielle. ‘’ Nous remercions Dieu que les médias et les réseaux sociaux avaient essayé de faire une large diffusion pour élucider le problème à propos de ces évaluations. Cela a fait que le Ministre de l’éducation soit au courant de cela et propose une voie de sortie. Cependant, l’argent collecté ne peut plus être restitué ‘’. 

Les enseignants prestant dans les communes qui n’ont pas suspendu les évaluations communales indiquent, quant à eux,  qu’ils ne sont pas au courant de la nouvelle mesure du Ministre de l’Education. Rappelons que cette mesure a été prise alors que ces évaluations avaient déjà débuté dans certaines Directions Provinciales de l’Enseignement.

Manque chronique de manuels scolaires à Gitega

Les enseignants de la province de Gitega demandent au Gouvernement de pallier au manque de  manuels pour enseignants et élèves pour l’année scolaire prochaine. Ce manque est devenu endémique depuis 2016.

Ces enseignants du cycle post- fondamental de la province Gitega indiquent qu’ils s’observent un manque de livres pour les enseignants et les élèves depuis le début de cette année scolaire. En conséquence, le rendement des élèves devient faible d’une part, et la matière dispensée par les enseignants n’est pas identique d’autre part. « Nous avons un problème de manque  de  livres. Depuis le début de cette année, nous n’avons pas trouvé de livres des cycles fondamental et post- fondamental. Il n’y a pas de manuels pour les enseignants et les élèves. Par exemple,  moi je fais ma propre recherche pour enseigner. C’est- à- dire les enseignements ne sont  pas identiques », s’est plaint un enseignant.

Ces enseignants demandent au Gouvernement de trouver une solution à ce problème pour  l’année prochaine. « Nous  lançons un appel au Gouvernement et au chef de l’Etat d’user de tous les moyens  pour  trouver les manuels pour enseignants et élèves. Nous espérons qu’au mois de septembre ce problème sera résolu», insiste un autre enseignant.

A propos de ce manque de livres, nous avons essayé de contacter, Godfride HAKIZIMANA, directeur provincial de l’éducation à Gitega mais elle n’a pas décroché son téléphone portable.

Ce manque de livres pour enseignants et élèves s’observe depuis 2016 à travers tout le pays.

Un enseignant écroué au commissariat de Gitega pour sévices corporels envers ses élèves

Un enseignant de l’ECOFO Ngobeke de la zone Mubuga en commune et province Gitega est accusé par les parents des élèves de cette école d’avoir exagérément puni ses élèves jusqu’à ce que certains soient blessés. Ces parents demandent que leurs enfants soient soignés et que cet enseignant réponde de ses agissements.

Cet incident s’est passé mardi dernier à l’école fondamentale de Ngobeke. Selon notre source, une trentaine d’élèves de la 4ème année ont été exagérément punis pour n’avoir pas intériorisé la leçon de français que leur dispensait leur professeur. Il s’agissait de la conjugaison, poursuit la même source. Frustrée de voir que ses élèves ne captaient rien de ce qu’elle était en train de leur enseigner, l’enseignante Espérance Nzeyimana se serait emportée et a ordonné à ses élèves de marcher à quatre pattes dans la cours de l’école, une cours caillouteuse.

Même si ils ont beaucoup hésité, poursuit notre source, les élèves ont fini par s’exécuter. Comme résultat, bon nombre d’entre eux se sont retrouvés avec des genoux écorchés ou enflés.

Selon les informations en provenance des proches de cet enseignant, ce dernier ne nie pas avoir puni sévèrement ses élèves et indique avoir demandé pardon pour ça, après s’être engagée à payer tous les frais de soins y relatifs.

Les informations en possessions de la RPA font savoir que cet enseignant a été arrêté le matin de ce dimanche puis conduit au commissariat communal de Gitega.

De leur côté, les parents de ces élèves demandent que leurs enfants soient soignés jusqu’à la guérison totale et que cet enseignant soit puni conformément à la loi.  

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