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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux promotions d’encadreurs réclament leurs émoluments à l’ENS

Les encadreurs recrutés pour la formation des stagiaires issus de l’Ecole Normale Supérieure, ENS en sigle, réclament leurs  honoraires. Certains d’entre eux  ont signé des contrats avec cet institut depuis  9 mois  mais  ils n’ont pas jusqu’ici perçu leur argent.

Ces enseignants sont regroupés en deux promotions. La première a encadré les stagiaires issus de l’Ecole Normale Supérieure en septembre 2020. Cette promotion de formateurs indique que depuis cette époque,  la direction générale de l’ENS  n’a pas honoré ses engagements. ‘’ Je fais partie des personnes qui ont eu la chance d’être sélectionnés dans le groupe des encadreurs chargés de former les stagiaires. Nous avons signé un contrat avec l’ENS  l’année dernière. Le contrat stipulait que chacun d’entre nous prestera 45 heures et chaque séance d’une heure était rémunérée à 5000 francs burundais. Depuis ce temps, personne n’a même reçu une pièce d’argent. Ces encadrements se sont déroulés sur tout le territoire du pays et nous ne sommes pas moins de 10 par province.’’ Témoigne l’’un d’entre eux.

Au mois de février de cette année, l’Ecole Normale Supérieure ENS a encore une fois lancé un autre appel d’offre et a ainsi recruté le deuxième groupe  d’encadreurs. Ces derniers font également savoir qu’ils n’ont pas non plus reçu leurs honoraires. Certains affirment même qu’ils ont presté en tant que formateurs dans les deux promotions.   

’Les honoraires de chaque encadrement étaient de 225.000 francs burundais par formateur. Cela veut dire que l’ENS à une dette de 450.000  francs burundais envers tout enseignant qui a été recruté deux fois. ‘’ Fait savoir ce formateur.

Ces enseignants demandent à la direction générale de tenir sa promesse et de les rémunérer comme convenu étant donné qu’ils ont laborieusement exécuté  leur part du contrat.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre la  Directrice Générale  de l’Ecole Normale Supérieure ENS,  Dr Ir Noussra  Hassan.

Les heures de cours réduits à moitié à l’ECOFO Mahwa faute de salles de classe

Perturbation des activités scolaires à l’école fondamentale de Mahwa en commune Mpanda de la province Bubanza. 4 salles de classe ont été détruites par de fortes pluies qui s’y sont abattues la fin du mois dernier de mars. Les élèves doivent donc alterner pour occuper les salles de classes en bon état.

Les tests provinciaux inefficaces en sciences techniques suite au manque de sélectionneurs

Les enseignants des écoles post-fondamentales déplorent l’incompétence des agents chargés de  sélectionner les examens programmés au niveau provincial dans le domaine technique. Une sélection effectuée par les conseillers des directions provinciales d’enseignement. Ces éducateurs affirment que ces tests n’aident pas finalement les élèves.

Les enseignants du cycle post-fondamental des sections techniques indiquent qu’après avoir dressé les questionnaires pour les tests des directions provinciales, les conseillers de ces directions ne parviennent pas à condenser les questions proposées dans un seul questionnaire. Ces enseignants expliquent que la principale raison est que ces conseillers n’ont pas  de connaissances  dans ce domaine pour centrer les examens sur des questions pertinentes dans le domaine.  ‘’ Que ce soit au niveau de la direction communale ou provinciale, les conseillers qui sélectionnent les questions pour ces tests n’ont pas fait d’études techniques. Au lieu de choisir et de combiner les questions selon la pertinence ou la convergence des propositions des enseignants, ils choisissent des questions au hasard ‘’, révèle un des enseignants.

Comme conséquence, les examens dispensés au niveau provincial n’aident  pas les élèves à se préparer pour les examens nationaux. ‘’ Ce qui nous inquiète, c’est comment ces tests vont se dérouler. Comment les élèves qui fréquentent les écoles techniques vont faire les examens en réseau au niveau provincial et ensuite faire les examens de fin d’année pour se préparer pour l’examen national prévu au mois de juillet ? Même les inspecteurs provinciaux n’ont pas fait d’études techniques. Les élèves semblent alors  se fatiguer pour rien, surtout que ces tests ne sont même pas bien élaborés ‘’. Se désole un des enseignants qui s’est entretenu avec la RPA.

Ces enseignants du domaine technique  demandent aux directions provinciales de les associer à l’avenir dans le choix  de ces tests.

Perturbation des activités au Lycée de la colombe

Les élèves du Lycée de la colombe et qui étudient dans les sections dont les locaux sont situés dans le quartier Busoro n’ont pas suivi de cours depuis près d’un mois. Pour cause, ils ont été chassés des salles de classe louées par la direction. Cette dernière enregistre des arriérés de frais locatifs.    

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