Hôpital Roi Khaled : le personnel demande à la direction de lever l’interdiction de contracter des crédits au FSTE

Depuis deux ans, la direction de l’hôpital Roi Khaled a interdit à son personnel de contracter des crédits auprès du Fonds de solidarité des travailleurs de l’enseignement (FSTE). Les employés font savoir que depuis l’application de cette mesure, ils éprouvent des difficultés pour l’achat de matériel scolaire à la rentrée et pour d’autres activités génératrices de revenus.
Auparavant, les travailleurs disposaient d’un fonds de garantie auquel ils contribuaient et qui leur permettait d’obtenir facilement des crédits. Mais ce fonds ne fonctionne plus depuis deux ans à cause de mésententes entre la direction et les responsables de cette caisse. Pour subvenir à certains besoins, les employés avaient commencé à contracter des crédits au FSTE sous couvert de leur direction. Cependant, celle-ci a ensuite pris la décision d’interdire toute demande de crédit auprès du fonds. Depuis lors, ils rencontrent des difficultés, notamment pour l’achat du matériel scolaire, précise notre source.
« Le FSTE nous aidait surtout pendant la rentrée scolaire. Les travailleurs y allaient pour demander un crédit pour l’achat des cahiers et pour d’autres activités génératrices de revenus. Même là-bas, le directeur a décidé qu’aucun travailleur ne pourrait plus contracter de crédit dans ce fonds alors qu’il nous était utile pour l’achat du matériel scolaire. Il a refusé de signer toutes les demandes », rapporte notre source.
Les employés demandent désormais la suspension de cette mesure qui les empêche de contracter des crédits au FSTE. « Plaidez pour nous, vous qui avez une voix qui porte très loin. Nous ne savons pas quel péché nous avons commis auprès de ce directeur. Qu’il nous permette de demander un crédit au FSTE. Cela nous facilitera l’achat du matériel scolaire », ajoute notre source.
La rédaction de la RPA n’a pas encore réussi à joindre Stany Harakandi, le directeur de l’hôpital Roi Khaled, pour qu’il s’exprime sur ces doléances.