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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La RN 3 sur le point d’être réhabilitée

La route nationale numéro 3 communément appelée Bujumbura- Rumonge  serait sur le point d’être réhabilitée. Les machines  et autres  engins à utiliser  sont déjà à l’endroit qui servira de  quartier général  de la coordination de travaux. Ce qui réjouit  les usagers de la route.

Le Lieu dénomme KWISHANGA en zone MINAGO de la commune RUMONGE a été choisi  comme  quartier général de coordination des travaux de réhabilitation  de la route nationale numéro  3 pour le tronçon  GITAZA –RUMONGE.

Les travaux proprement dits n’ont pas encore  démarré quoi que des mouvements des engins  et du personnel  du groupement SOGEA SATOM - GETRA  qui a gagné le marché  laissent croire au début imminent des travaux. « Les travaux n’ont pas encore démarré  mais les engins qui seront utilisés sont déjà sur place. C’est à MINAGO qu’ils sont parqués .Des panneaux des signalisations indiquant qu’il y a sorti des  camions lourds sont déjà  implantés. C’est qui nous fait passer que les travaux pourront incessamment démarrer

Certains usagers  de cette route espèrent  que le début des travaux  est pour très bientôt alors  que d’autres préfèrent attendre.

EL/Oui il y’a espoir que les travaux démarrent  bientôt les mouvements de camions et machines le prouve. Ils sont gares à KWISHANGA. Nous crayons qui apprêtent le matériel.

Ça fait longtemps depuis qu’ils nous trompent. Ils  ont promis la réhabilitation de  cette  route plusieurs fois mais ils ne joignent pas  la parole à l’acte. Nous préférons alors attendre le début effectif des travaux.

Le ministre de travaux public avait annoncé pour le début du mois d’aout les travaux de réhabilitation de cette route. Une annonce qui est venu après plusieurs autres  mais qui n’ont pas été respectées.

Les jeunes plaident pour avoir des crédits dans les banques sans hypothèques

Le manque d’emploi et de vision de développement dans l’avenir sont parmi les défis auxquels fait face la jeunesse burundaise.  A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse, les jeunes burundais demandent au gouvernement de s’impliquer davantage dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les banques à octroyer des crédits aux jeunes sans toutefois exiger de garantie.

Les jeunes des différents coins du Burundi sont indignés par le fait que la journée qui leur a été dédiée est célébrée au moment où ils sont dans une situation de chômage et que les enfants de la rue deviennent de plus en plus nombreux. « Au Burundi,  la question de la jeunesse est extrêmement compliquée  car beaucoup de jeunes sont dans une situation de chômage.  Egalement, on enregistre un manque d’activités génératrices de revenus pour le développement de la jeunesse. C’est très dommage que la journée mondiale de la jeunesse arrive alors qu’on connaît un grand nombre d’enfants de la rue qui mendient encore », se lamente un jeune.

Les jeunes qui se sont confiés à notre rédaction  demandent au gouvernement de s’impliquer beaucoup plus dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les banques à accorder des crédits aux jeunes sans hypothèque. « Nous demandons au gouvernement de s’impliquer davantage dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les grands investisseurs à venir au Burundi pour la création d’emplois. Il faut également que le gouvernement incite les banques à accorder des crédits aux jeunes sans toutefois imposer de garanties », a insisté un représentant des jeunes.

Le chômage est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural avec un taux au sens large de 14,7%. Par rapport à l’âge, le phénomène de chômage touche particulièrement les jeunes de 15 à 35 ans , c’est- à- dire 3,7% de la population burundaise.

La croix rouge Burundi a volé au secours des victimes des inondations du Lac Tanganyika

La croix rouge Burundi a octroyé de nouvelles habitations à plus de deux cent familles victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. La province Rumonge a été la première à recevoir cette aide. En plus, les victimes de ces inondations vont bénéficier d’une aide financière qui va les aider dans leurs petits projets.

Certaines des familles victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika en province Rumonge ont été assistées par la croix rouge notamment dans la construction de maisons. Ces habitants sont des communes  Muhuta et Nyanza lac où la croix rouge a construit soixante maisons, de la commune Bugarama où elle a construit quatre- vingt maisons et de la commune Rumonge où cent maisons ont été construites. Certaines familles viennent de passer deux jours dans ces maisons. La croix rouge Burundi compte construire 1000 maisons.  

Bien plus, les victimes vont  bénéficier différents effets et une assistance  financière. Selon la croix rouge, chaque ménage va bénéficier de 120 milles francs Burundais. Cette aide est destinée à plus de 5500 ménages victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika. Il s’agit au total une enveloppe  de 6 78 millions et quarante mille francs burundais.        

Depuis le mois de Mars, la montée des eaux du lac Tanganyika a poussé plusieurs familles à abandonner leurs maisons, et quelques- unes ont même été obligées de demander de l’hébergement ailleurs. Les localités les plus touchées par cette catastrophe ont été les communes Muhuta, Bugarama et Rumonge de la province Rumonge et la commune de  Nyanza lac de la province Makamba. La province Bujumbura a été également touchée. 

La flambée des prix de location de maisons fait peur à Bujumbura

Hausse des tarifs de location des maisons  dans différents quartiers de la mairie de Bujumbura. Les locataires ne voient plus comment ils vont survivre face au coût de la vie qui ne cesse de d’augmenter  alors que leurs revenus ne changent pas.

Depuis le début de cette année, les tarifs de location de maisons ont commencé à augmenter. Les habitants de la Mairie de Bujumbura   font savoir que la situation s’est accentuée avec la campagne de démolition des constructions anarchiques. Plusieurs maisons ont été détruites et beaucoup de personnes se sont retrouvées à la cherche de nouvelles maisons à louer. « En mairie de Bujumbura, la situation est devenue de plus en plus difficile. Avec cette campagne de démolition des constructions anarchiques, plusieurs personnes n’ont plus de maisons. Ces dernières apportaient des revenus à certains. Pour le moment,   plusieurs personnes  cherchent donc des maisons  de location dans les autres quartiers. Malheureusement,  les propriétaires des maisons des quartiers comme Cibitoke, Mutakura ,  Musaga et autres ont vite profité  de cette situation pour rehausser  le coût de location  de leurs maisons. La maison de deux chambres  qui était louée pour 150mille francs burundais  se loue à présent  à  200 milles. Nous risquons de  manquer des moyens  de les payer » nous a confié un locataire.      

Les locataires craignent de ne plus être, à un certain moment, à mesure de payer ces maisons. Ils demandent aux propriétaires de ces maisons en location de  cesser des spéculations et au gouvernement d’agir  par rapport à cette situation. « Les conséquences tombent chaque fois sur nous, les locataires. Nous demandons aux propriétaires de ces maisons de ne pas spéculer et profiter des difficultés que nous traversons, nous les locataires. Nous faisons face déjà à plusieurs difficultés de la vie. Nous vivons de  petits business que nous faisons ici et là pour ceux  qui ne sont pas des fonctionnaires  de l’Etat. Mais,  la situation est presque pareille car même les fonctionnaires de l’état n’ont pas de salaire suffisant. Ce qui n’empêche pas les propriétaires  des maisons à hausser les  prix. Que le gouvernement réagisse face à ce problème. Il ne faut pas que nous soyons victimes de notre situation de pauvreté », interpelle un locataire.   

De leur côté, les propriétaires des maisons en  location font savoir que les multiples impôts que le gouvernement leur  exige de payer est l’une des causes de la hausse du loyer de ces maisons. Ce qui les pousse à augmenter le prix de ces maisons en même temps sources de leurs revenus.

A ce propos, la rédaction a  essayé de joindre, Jimmy HATUNGIMANA, le maire de la ville de Bujumbura, mais il n’a pas répondu à notre appel.

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