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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les habitants des communes de Rusaka et Gisozi plaident pour la réouverture du marché de bétail de Rwibaga.

A une semaine seulement de la rentrée scolaire 2022-2023, les parents des élèves dans les communes de Rusaka et Gisozi en province de Mwaro indiquent qu’il leur sera difficile d’envoyer leurs enfants à l’école suite au manque de moyens financiers. Habitués en cette période à vendre leurs animaux domestiques pour avoir de l’argent, ceci n’est pas possible aujourd’hui suite à la fermeture des marchés de bétails. Ils demandent au gouvernement de lever cette mesure surtout qu’on n’a jamais signalée dans ces localités des cas de la fièvre de la vallée du Rift.

Les habitants de ces communes qui profitent du marché de bétails de Rwibaga indiquent qu’il est quasiment impossible pour eux d’envoyer leurs enfants à l’école pour cette rentrée scolaire suite à la fermeture de ce marché. Pour avoir le matériel scolaire pour leurs enfants, ils vendaient leurs animaux domestiques dans ce marché. Ils plaident pour la réouverture du marché de Rwibaga d’autant plus qu’il n’y aucun cas de la fièvre de la vallée du Rift dans ces communes. « Vous avez vu comment le gouvernement a facilité le bon déroulement de la fête des musulmans. Nous lui demandons de faire la même chose pour les parents qui trouvent des moyens pour envoyer leurs enfants à l’école après avoir vendu du bétail surtout que dans les localités voisines du marché de Rwibaga il n’y a pas eu des cas de la fièvre de la vallée du Rift », implore un des parents

 Les habitants des communes proches de la localité de Rwibaga demandent aux autorités habilitées de rouvrir ce marché de Rwibaga afin de vendre leurs animaux.  Sinon, il sera impossible pour eux d’envoyer leurs enfants à l’école. « Nous demandons au gouvernement de procéder à la réouverture des marchés de bétails.  Sinon, nos enfants resterons à la maison parce qu’on n’a pas d’autres moyens pour acheter les cahiers et autres matériels scolaires. Nous lui demandons de nous écouter et de nous permettre de vendre nos animaux parce que c’est la seule source de revenus que nous disposons pour envoyer nos enfants à l’école », insiste- t- il. 

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le colonel Gaspard  Gasanzwe, gouverneur de la province de Mwaro, pour qu’il s’exprime à propos de ces demandes de la population de la province dont il est responsable.

Reprise de phénomènes d’enfants en situation de la rue et mendicité à Gitega et Ngozi.

La mesure de  ramener dans leurs collines d’origine les mendiants et enfants de  la rue a Ngozi n’a duré qu’une semaine à peine. Les mendiants et enfants de la rue affirment qu’ils n’avaient pas d’autre alternative vue la pauvreté qui mine la société. A Gitega, le phénomène d’enfants de la rue reprend timidement.

Dans différents quartiers de la ville de Ngozi, on peut y observer des va et vient des enfants et adultes mendiants. Ils sont réapparus à peine une semaine après  être arrêtés et conduits dans leurs collines d’origine. Ces enfants et mendiants indiquent qu’ils  ne pouvaient pas résister  face à l’extrême pauvreté dans laquelle se trouvent leurs familles dans les villages d’origine. « Les enfants de la rue et les mendiants  sont de retour dans la ville de Ngozi. Ils sont retournés  une saamine après  la rafle qui a été menée contre eux. Ils sont surtout  visibles en grand nombre au quartier Kigarama, en bas de la banque BCB. On peut les voir également au marché et au parking. Ils disent que leurs familles font face à une extrême pauvreté. Elles n’ont rien à faire et n’ont rien à manger. Ils disent également qu’ils ont été jetés dans les familles sans aucune assistance pour les aider à mener leur vie. Au lieu de voler dans les villages, ils sont retournes mendier en ville », raconte une source.

 

Ces enfants ne sont pas en bon terme avec  tout le monde. Ils sont accusés notamment d’actes de vol. « Ils font des actes  pas du tout  louables. Tenez par exemple! Vendredi passé  vers le soir, j’ai acheté 50  kg de banne verte. Je les ai donnés à un des enfants pour qu’il les transporte chez moi. Mais, il a disparu avec ces bananes vertes », ajoute- t- elle.

Les activistes de droits humains dans cette province du nord du pays trouvent que le gouvernement n’a pas bien préparé  ce programme de lutte contre les phénomènes d’enfants de la rue et mendicité. Pour eux, il fallait que le gouvernement prenne des mesures d’accompagnement entre autre l’apprentissage des métiers et l’octroi du capital pour commencer un métier.

Reprise timide du phénomène à Gitega.

Après près d’un mois, les enfants en situation de la rue réapparaissent dans la ville de Gitega. Toutefois, ils sont moins nombreux comparativement aux dix derniers mois où ils s’évaluaient à cent cinquante. Actuellement, ils sont compris entre 20 et 30. Ils se cachent sans cesse des policiers et se déplacent à deux ou trois au maximum. Ils sont présents devant les restaurants, au marché et dans les rues.

Vers la fin de l’année dernière, l’administration provinciale à Gitega avait pris la décision de les ramener dans leurs familles. Une centaine d’entre eux a été acheminée au centre de formation de métiers de Songa. Elle y a séjourné près de dix mois en train d’appendre leurs droits et de subir une formation patriotique.  Ces enfants en situation de la rue ont également été formés dans de petits métiers comme la fabrication de pains et beignets.

Dans les jours suivants, le gouvernement a pris la mesure de chasser dans toutes les villes du pays les enfants en situation de la rue et les mendiants. Ainsi, la police à Gitega a alors procédé à l’arrestation des dizaines d’enfants qui avaient boycotté le centre de Songa et les a détenus au camp de la police avant de les ramener dans leurs familles. Les deux opérations ont permis l’absence de ces enfants dans la ville de Gitega pendant un certain temps. 

Actuellement, les habitants de la ville de Gitega s’inquiètent de la réapparition de ce phénomène d’enfants de la rue. Inquiétudes fondées sur les mauvaises pratiques de ces enfants dont le vol, l’intimidation aux passants tard la nuit, la consommation de la drogue et autres. Ces habitants demandent à la police de poursuivre l’action de les chasser de cette ville.

Les champs et les étangs piscicoles en pleine destruction en commune Rugombo

Il y’a grognes chez les agriculteurs et pisciculteurs de la commune Rugombo, en  province Cibitoke. Leurs champs et leurs poissons ont été endommagés suite à la fermeture des eaux destinées à l’irrigation pendant la saison sèche.

« Les champs et les étangs de poissons endommagées sont situés dans les zones Rugombo et Cibitoke. Les champs de riz, de maïs, de haricots, d’amarantes et de tomates  sont secs. Les poissons meurent en grand nombre », se lamentent les agriculteurs et les pisciculteurs en commune Rugombo.

Ils indiquent que ces champs et ces étangs piscicoles étaient normalement irrigués à la fois par les eaux de la rivière Nyamagana et celles du canal de Nyarugunda. Mais qu’ils ne comprennent pas pourquoi les responsables des associations chargées  de la distribution de ces eaux  ont décidé subitement de couper ces eaux, sans toutefois les avoir consultés.

Par conséquent, ils font savoir qu’ils enregistrent d’énormes pertes, alors qu’ils n’ont jamais cessé de payer la facture de ces eaux d’irrigation. « Nous leur avions demandé  de ne pas couper  l’eau pendant la saison sèche, mais ils ont refusé arguant qu’ils doivent entretenir les canaux d’irrigation durant cette même période », déplorent-ils.

A propos des lamentations de ces agriculteurs et pisciculteurs, l’administrateur de la commune Rugombo, Gilbert Manirakiza, a raccroché son téléphone sans nous répondre.

La santé des commerçants menacée par l’accumulation des ordures au marché de Cotebu

Les commerçants du marché de Cotebu situé en zone Ngagara, de la commune Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, sont menacés par des odeurs nauséabondes provenant du  dépotoir de ce marché plein d’immondices. Craignant d’attraper les maladies liées au manque d’hygiène,  ils réclament que ces ordures soient dégagées le plus tôt possible.

Depuis près deux mois, il n’y a pas eu de vidange du dépotoir du marché de Cotebu. Les ordures se sont tellement accumulées qu’elles se sont déversées aux alentours de ce dépotoir que même les commerçants ne trouvent plus où mettre les pieds. « Les mouches pullulent de partout à cause des immondices qui sont éparpillées par terre étant donné qu’il n’y a plus de place pour jeter les déchets dans ce dépotoir trop plein », se lamente un commerçant contraint d’y travailler pour gagner sa vie.

Ces commerçants s’étonnent de voir une telle insalubrité régner dans ce marché de Cotebu alors qu’ils payent régulièrement les taxes mais que les autorités habilitées ne font rien  pour assurer la propreté et dégager ces immondices.

Voyant que leur santé est menacée par cette insalubrité, ces commerçants demandent que ces immondices soient enlevées dans l’immédiat.

La rédaction de la RPA  n’a pas pu joindre  Jimmy Hatungimana, le maire de la ville de Bujumbura, pour qu’il s’exprime sur ce sujet.

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