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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Kinama : Presque deux mois sans eau potable à Carama

Kinama : Presque deux mois sans eau potable à Carama

Bientôt deux mois que le quartier urbain de Carama n’est pas  servi en eau potable. Les habitants de ce quartier de la zone Kinama, commune Ntahangwa (Mairie de Bujumbura) sont inquiétés par cette situation qui dure. Ils ont peur d’attraper des maladies liées aux mains sales et demandent que ce problème soit résolu.

Depuis le 05 du mois dernier de mai, aucune goutte d’eau ne coule des robinets du quartier Carama. Ignorant les raisons de cette pénurie qui dure déjà presque deux mois, la population de Carama est préoccupée, car elle court le risque d’attraper des maladies de manque d’hygiène.

« Nous peinons beaucoup pour trouver de l’eau à utiliser. Il y a une société appelée ‘’Amazi Water’’ qui a installé une source d’eau. La source aussi commence à tarir, on n’y trouve pas l’eau tous les jours. Et comme c’est la seule source qui nous reste, la file est très longue et tu peux y aller à 1 h du matin pour rentrer à 6h du matin avec juste un bidon de 20 litres. » Explique un habitant de Carama.

Pour avoir l’eau sans aller sur cette source de ‘’Amazi Water’’, certains habitants de Carama en achètent chez ceux qui s'en approvisionnent dans d’autres localités.  Un bidon de 20 litres est vendu à plus de 500 francs burundais. Ajouter cette dépense aux autres, cette population craint de ne pas tenir longtemps.  « Si on achète l'eau chez ceux qui vont la puiser ailleurs, un bidon de 20 litres s'achète à 500 francs burundais ou plus. La situation financière est déjà critique. Le déplacement est difficile faute de carburant, se nourrir aussi suite à la flambée des prix. Qu'allons-nous devenir ? »

Ces habitants du quartier Carama, zone Kinama en mairie de Bujumbura, demandent aux organes habilités de trouver une solution à ce problème de manque d'eau potable avant qu'ils n'attrapent des maladies liées aux mains sales. Ils disent avoir saisi leur administration, mais celle-ci leur a répondu ignorer la cause de cette pénurie d’eau.

 Le PAM  dans un besoin de financements pour assister les victimes des inondations

Le PAM dans un besoin de financements pour assister les victimes des inondations

Le Programme Alimentaire Mondial, PAM, a besoin d’un financement de près de  14  millions de dollars pour continuer à assister les familles victimes des inondations au Burundi. Ce financement devrait couvrir le reste de l’année 2024. Le PAM estime que les plus nécessiteux sont autour de 50 000 personnes.

Le rapport de situation du Programme Alimentaire Mondial, produit le 16 juin de cette année, table à 13,92 millions de dollars, le budget nécessaire pour les besoins de financement nets. Ce montant devrait servir à assister les victimes des inondations la période de juillet à décembre 2024. Selon le même rapport, des milliers de personnes continuent d'être gravement touchées par les fortes pluies et les inondations provoquées par El Niño, entraînant des déplacements massifs, des pertes agricoles, la destruction de maisons, des infrastructures endommagées, l'arrêt des activités économiques, une dégradation de la qualité de l'eau, et un accès restreint à l’eau et à l’assainissement.

 Le plan gouvernemental de réponse aux inondations estime, selon ce rapport de situation, que plus de 300 000 personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire. Mais grâce à la cartographie de la vulnérabilité, le PAM cible 50 000 personnes touchées par les inondations pour obtenir une aide alimentaire. Déjà, selon ce rapport, en réponse à cette situation, le PAM a fourni une aide alimentaire à 42 000 personnes touchées dans les provinces de Bubanza, Bujumbura Mairie, Bujumbura Rural, Makamba, Rumonge, Ngozi et Rutana. Le PAM a utilisé une combinaison de transferts en espèces et de vivres en nature. 

 Le gouvernement du Burundi, rappelle le Programme Alimentaire Mondial dans ce rapport de situation, a lancé des plans pour relocaliser 1 500 ménages affectés, de Gatumba vers Mubimbi et Kabezi. Le PAM a fourni une aide en espèces à 2 000 personnes à Mubimbi. Et comme le site Kabezi n'est pas encore fonctionnel, les distributions prévues sont suspendues, précise le PAM

Ngozi: Un mois sans eau potable au centre de la province

Ngozi: Un mois sans eau potable au centre de la province

La ville de Ngozi n’est pas alimentée en eau potable depuis plus d'un mois. Les habitants utilisent pour le moment l'eau impropre des marais et ceux qui s'en approvisionnent dans des localités lointaines dépensent beaucoup de moyens.

Les habitants de différents quartiers dans la ville de Ngozi éprouvent d'énormes difficultés pour avoir de l'eau depuis plus d'un mois. Même ceux qui avaient la chance d'en avoir quelques fois, leurs robinets sont aujourd'hui à sec. Pourtant, les administratifs ne cessent de les tranquilliser que le problème sera bientôt résolu.

Selon les informations recueillies auprès des habitants de la ville de Ngozi (nord du pays), l'eau qu'ils utilisent pour le moment est puisée dans la vallée de Budahangarwa et Kimanga. D'autres utilisent l'eau de la rivière Nkaka et dépensent beaucoup d'argent pour le transport, témoignage cet  habitant de la ville de Ngozi.  « Ça fait plus d’un mois que nous n’avons pas d’eau ici dans la ville de Ngozi. Pour avoir de l’eau à utiliser, certains doivent en acheter et un bidon de 20 litres nous coûte entre  1500 et 2000 francs burundais. C’est un problème généralisé, les hôpitaux, les restaurants, même à la prison centrale la situation est pareille, ils ne sont pas non plus alimentés en eau potable. »

Les habitants qui ont des latrines à siège ont arrêté de les utiliser suite à cette pénurie d'eau. Les mêmes habitants indiquent que si rien n’est fait et que la situation perdure, ils risquent d'attraper les maladies des mains sales. « Personne n'utilise pour le moment les toilettes à siège. Ils ont creusé des latrines traditionnelles. Il se dégage des odeurs nauséabondes partout et les mouches pillulent un peu partout. Il y a risque d'attraper les maladies des mains sales. »

Nous n’avons pas pu avoir la réaction des responsables de la Regideso dans la région Nord du pays.

L’AMSTEL passe du simple au double en seulement un mois

L’AMSTEL passe du simple au double en seulement un mois

A Bujumbura, la capitale économique du Burundi, certains produits BRARUDI ont quasi disparu de la circulation. C’est notamment l’AMSTEL. Ceux qui ont la chance d’en avoir les vendent à des prix exorbitants et pas à n’importe qui.

Il y a plusieurs mois de cela que les boissons BRARUDI se sont raréfiées en Mairie de Bujumbura, et plus particulièrement l’AMSTEL. Un constat qui se remarque même sur les dépôts qui en limite la quantité à acheter. « Les mégas ont un nombre de casiers qu’ils ne dépassent pas par personne. Chaque tenancier a droit à trois casiers d’AMSTEL, 5 casiers de PRIMUS et quatre casiers de FANTA. C’est comme ça que ça se passe aujourd’hui. » S’est plaint un commerçant de bière.

Comme conséquence, la bière AMSTEL n’est réservée qu’aux clients les plus fidèles.  « Dans certains bars, aucun passant ne peut s’aventurer et demander l’AMSTEL. C’est vendu à la sélecte. Et même les habitués l’achètent à 4 000 francs la bouteille. »  Témoigne notre source basée au sud de la capitale économique du pays.

Selon un des tenanciers qui s’est confié à la RPA, ils préfèrent vendre en cachette cette boisson pour ne pas s’attirer les foudres des administratifs qui ne veulent pas comprendre qu’ils sont, eux aussi, contraints de majorer les prix pour ne pas travailler à perte vu qu’ils continuent de payer les impôts alors qu’ils ne travaillent presque plus.

Et comme toujours, ceux qui paient les pots cassés sont les citoyens lamda qui se voient obligés d’acheter la bouteille d’AMSTEL à un prix exorbitant.  « Les boutiquiers qui n’ont pas accès aux dépôts ou Mégas sont obligés, eux aussi, de revoir les prix à la hausse puisqu’ils achètent au détail. Donc, on se retrouve à acheter une seule bouteille d’AMSTEL à 5, voire 7 000 francs burundais. »

Le prix officiel d’une bouteille d’AMSTEL est de 3 500 francs burundais. D’où les consommateurs des boissons BRARUDI demandent au gouvernement de faire tout son possible pour que ces dernières soient de nouveau disponibilisées et à des prix abordables.

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