Prévu pour aider le Burundi à riposter contre la maladie à virus Ebola, ce financement de 465.000 euros annoncé le 21 août dernier transitera par l’organisation mondiale de la santé, ‘’OMS’’. Selon le communiqué sorti ce 03 Septembre, cette aide servira à renforcer les capacités de coordination, de surveillance et de lutte contre la maladie à virus Ebola dans quatre districts sanitaires frontaliers avec la RD Congo, des districts considérés comme des zones à haut risque.
Bien qu’aucun cas de maladie à virus d’Ebola n’ait été encore déclaré au Burundi, le pays a relevé le niveau de préparation à la suite de la déclaration par l’OMS de l’épidémie d’Ebola qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo, comme une urgence mondiale. C’est dans ce cadre que, plus de 1000 prestataires travaillant dans les districts prioritaires sur 4320 prévus, furent vaccinés contre l’Ebola.
Selon Christos Stylianides, commissaire chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises, également coordinateur de l’UE pour l’Ebola, il est primordial de traiter, non seulement les cas touchés en RD-Congo, mais également intensifier les efforts pour empêcher la propagation de la maladie aux pays voisins comme le Burundi, pour que la lutte soit efficace.
Cette autorité a également fait savoir que tout a été mis en œuvre pour éviter une nouvelle propagation du virus mortel. Selon le Docteur Walter Kazadi Mulombo, représentant de l’OMS au Burundi, ce financement vient à point nommé et permettra de renforcer le niveau de préparation dans les quatre districts ciblés, et ainsi contribuer au renforcement des capacités de prévention et de contrôle des infections et de surveillance transfrontalière, conformément au plan de contingence adopté par le gouvernement et les autres partenaires.
La maladie à virus Ebola a été signalée en RD Congo depuis septembre 2018. Selon les chiffres de l’OMS, cette maladie a déjà coûté la vie à plus de 2000 personnes sur les 3000 qui l’ont contracté. Depuis le début de ce mois de septembre, 8 nouveaux cas ont déjà été confirmés par l’OMS.