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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Il y a trois mois jour pour jour, la RPA était attaquée à  quatre heures du matin, à coup de balles et de bombes par un commando portant des uniformes militaires et policiers, c’était au lendemain du putsch échoué du 13 mai.

Les responsables de RFI (Radio France Internationale) et AFP (l’Agence Française de Presse) qui emploient le journaliste Esdras Ndikumana comme correspondant avaient été scandalisés du traitement subi par leur confrère.  Dans une lettre datée du 3 août 2015, Michèle Léridon, Directrice de l’Information de AFP, et Cécile Mégie, Directrice de RFI, demandaient avec insistance au Président de la République du Burundi de condamner énergiquement et surtout de prendre d’urgence toutes les mesures  nécessaires pour amorcer une enquête minutieuse sur le mauvais traitement le passage à tabac qu’a subi Esdras NDIKUMANA dans les locaux du Service National des Renseignements dimanche 2 août 2015.

Coups de bâtons, coups de pieds dans la tête, sur la plante des pieds, doigts brisés rien n’avait été épargné au journaliste Esdras Ndikumana lors de cette séance de tabassage à Bujumbura dans les locaux même du Service National des Renseignements, séance qui a duré 2 heures. Esdras Ndikumana avait été emmené sans ménagement par des agents du SNR alors qu’il faisait son travail de journaliste sur les lieux de l’attentat contre le Général Adolphe Nshimirimana, et ce sous les yeux de plusieurs de plusieurs autorités y compris celles de la Présidence de la République. RFI et AFP dans leur correspondance qualifiaient ces faits d’une extrême gravité et appelaient le Président Nkurunziza à ce que la loi s’applique dans toute sa rigueur à l’endroit des auteurs de cette torture.

Paradoxalement, ce n’est que 10 jours après cette interpellation que la Présidence de la République a daigné réagir. Alors qu’Esdras Ndikumana était embarqué par des agents du SNR sous les yeux de Willy Nyamitwe, le Conseiller Principal chargé de la Communication du Président Nkurunziza vient de réagir à travers un communiqué daté de ce jeudi 13 août 2015.  La Présidence de la République condamne ce comportement jugé « violent et inacceptable dans un Etat de Droit ». Le Conseiller annonce que le Président Nkurunziza a instruit l’Administrateur Général du Service National des Renseignements de déterminer les circonstances de ces actes afin que leurs auteurs soient poursuivis et châtiés conformément à la loi.

Selon le site de RFI, Esdras Ndikumana, correspondant de RFI et AFP au Burundi, a été évacué d’abord à Nairobi pour des soins puis par après dans un autre pays que les deux organes de presse se sont gardés de divulguer.  

Les médias privés viennent de passer 2 mois sans émettre suite à des attaques simultanées qui ont détruits les principaux canaux d’informations populaires, des attaques consécutives également au mouvement de contestation d’un 3ème mandat du Président Nkurunziza

Le Tribunal de grande instance en province de Ngozi a convoqué ce mardi la directrice de RPA-Ngozi, Yvette Murekansabe. Comme marqué sur la convocation, Yvette Murekansabe est convoqué par ce tribunal suite à l’affaire qui l’oppose au chef des jeunes Imbonerakure à Ngozi. Ce dernier a appelé selon des sources au cours d’une réunion au lynchage des personnes de l’ethnie Tutsi dès l’annonce de la candidature du président Nkurunziza au troisième mandat. Information diffusée et équilibrée par la journaliste Yvette Murensabe conformément à l’éthique et à la déontologie du métier. La convocation a été déposée tardivement alors qu’Yvette Murekansabe devrait comparaitre aujourd’hui mardi.

Et tout près de la province Ngozi, en province Muyinga, comparaissait également notre confrère Alexis Nimubona devant le parquet de la province Muyinga. Il a répondu à la convocation du procureur après la plainte du chef de zone Kwibuye, Thaddée Bigirimana. Ce dernier s’est aussi présenté au  parquet en compagnie de l’administrateur de la commune Muyinga. Les deux administratifs accusent notre confrère d’avoir insulté l’administrateur de la commune Muyinga. Après leurs auditions, Alexis Nimubona en compagnie de son avocat, maitre Eric Nigiyimana, a été signifié qu’il devra se présenter de nouveau au parquet ce vendredi. Cela arrive au moment où le journaliste Alexis Nimubona a diffusé les grognes des commerçants du marché de la commune Muyinga où l’administrateur de la commune Muyinga a remplacé de force leur représentant. Plusieurs menaces sont également signalées à l’endroit de notre confrère après la diffusion de cette information du marché de la commune Muyinga.  

Des informations fiables nous révèlent un plan d’introduction des armes dans les enceintes de la radio ou dans ses véhicules. Ce qui permettrait aux instigateurs de cette sale mission de procéder à la fermeture de la radio. Ces informations précisent également que ces détracteurs de la radio investissent beaucoup de moyens dans tout ce qui peut leur permettre la fermeture de la radio. La direction de la RPA remercie tous ceux qui contribuent pour déjouer ces plans macabres contre la radio et demande avec insistance à tous les Burundais en particulier certains jeunes de ne pas exécuter des missions louches commandités par un cercle d’individus prêts à verser le sang.


Comparution ce jeudi matin de notre collègue Yvette Murekansabe au parquet de Ngozi. La directrice de la RPA-Ngozi avait été convoquée sur plainte du chef des Jeunes Imbonerakure à Ngozi. Après l’interrogatoire, Yvette Murekansabe est rentrée et aucun autre rendez-vous ne lui a été signifié. Je suis libre, a clamé la journaliste Yvette Murekansabe à la sortie du parquet vers 12h passé. Son avocat, Maître Jean Bosco Ndihokubwayo, a indiqué avoir démontré que l’information en question a respecté l’éthique et la déontologie du métier de journalisme dont l’équilibre de l’information où toutes les parties concernées se sont exprimées. Alexandre Niyungeko, président de l’Union Burundaise des Journalistes, qui était présent sur place a encouragé les journalistes à continuer leur métier d’éclairer l’opinion sans jamais oublier la déontologie du métier. Vous saurez que plusieurs personnes étaient venues suivre cet interrogatoire ainsi que les membres de la société civile. Le chef des jeunes Imbonerakure à Ngozi, Jules Ndatimana, s’est plaint de n’avoir jamais appelé ses jeunes militants à massacrer les personnes de l’ethnie Tutsi dès l’annonce de la candidature du président Nkurunziza, candidature qui fait polémique, aux présidentielles de 2015. D’autres sources indiquent qu’il a bel et bien prononcé ces propos incendiaires.       

Cinq journalistes de RPA récemment affectés à l’intérieur du pays ont assiégés les bâtiments de la Radio Publique Africaine dans la matinée de ce vendredi. A leur arrivée, ces journalistes ont bloqués l’entrée principale, les pancartes à la main. Ils ont expliqué qu’ils ont été illégalement affectés à l’intérieur du pays sans consensus. De son côté, le directeur de la RPA indique qu’il s’était réservé de tout commentaire mais qu’aujourd’hui des preuves irréfutables sont disponibles, des preuves qui mettent en évidence un plan de fermeture de la radio. Un plan confectionné par certains hauts cadres du gouvernement en complicité avec ces journalistes. Le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, et certains agents du service de renseignements sont également arrivés devant le bâtiment de la RPA pendant cette manifestation.

L’Union Burundaise des Journalistes demande aux forces de l’ordre d’assurer la sécurité du directeur de la RPA car des signes montrent que sa sécurité physique est menace. Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ, rappelle que s’il arrive quelque chose à Bob Rugurika, les forces de sécurité devront en assumer la responsabilité.  Alexandre Niyungeko demande aux journalistes de rester sereins et de ne pas céder à la peur. Les menaces sur la sécurité du directeur de la RPA se sont accrues après sa libération de prison. Bob Rugurika avait été incarcéré suite aux révélations diffusées par la RPA sur le triple assassinat des sœurs italiennes de la paroisse Guido Maria Comforti de Kamenge.

Au troisième jour de la semaine dédiée au 14ème  anniversaire de la RPA, les journalistes de la RPA de même que la population ont procédé à un don de sang en faveur des malades. La population a répondu à l’appel de la RPA. Quant à Bob Rugurika, directeur de la RPA, il a déclaré que son médium souffrait ses quatorze bougies à une période charnière traversée par le pays. Bob Rugurika ajoute que la RPA s’est donnée pour objectif de reconstruire la nation de concert avec une société solidaire.

« L’engagement de la radio RPA à lutter pour le bien-être de la population est la raison pour laquelle cette dernière est appréciée par plusieurs burundais. » C’est le point de vue du président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa. Selon lui, les soutiens qu’a bénéficié Bob Rugurika, directeur de la RPA, étaient motivés par la peur de voir la RPA fermé par le pouvoir. Le président de l’APRODH demande à son tour à la direction de la RPA de tout faire pour pouvoir émettre dans toutes les provinces du pays.

La Maison Shalom apprécie positivement le travail effectué par la RPA depuis sa création. La RPA a aidé à retrouver des enfants non accompagnés durant la crise, a-t-elle ajouté. Mais Marguerite Barankitse, représentante légale de la Maison Shalom de Ruyigi, demande aux journalistes de la RPA de diffuser aussi des informations tranquillisantes.                 

      

« Le journaliste de la RPA, Eloge Niyonzima, est victime d’un acharnement. » C’est du moins l’avis de Gabriel Baglo, directeur Bureau Afrique de la Fédération Internationale des Journalistes, FIJ, en visite au Burundi. Les journalistes doivent lutter pour la libération de leur confrère et aussi se battre sans se lasser pour la liberté de la presse. Gabriel Baglo, directeur du Bureau Afrique de la FIJ, indique qu’il est en train de travailler avec plusieurs partenaires dont l’Union Burundaise des Journalistes « UBJ ». Il ajoute en outre qu’il y aurait un plan d’emprisonner pour un bon moment le journaliste Eloge Niyonzima avant le grand rendez-vous électoral.

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