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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Le flou plane toujours dans l’achat du jet présidentiel, le Gulfstream GIV. D’autre part, la société Air Jet Consult n’a pas d’adresse connue. D’autre part, le jet en question n’a changé ni de propriétaires ni de stationnement depuis 2010.

Tous les ordres de transfert d’argent ont été effectués au crédit du compte de la société d’Air Jet Consult Limited dont le propriétaire est Arnaud Poisson. Cette société est basée à Hong Kong comme indiqué sur toutes les factures d’Air Jet Consult. Paradoxe, cette société n’est enregistrée nulle part à Hong Kong. Dans les recherches de la RPA, Air Jet Consult n’a pas de registre de commerce dans ce pays. Seulement, nous apprenons que l’inscription d’une société peut se faire en ligne avec 6 mois pour régulariser la situation de la société. Ceci veut dire que la société peut fonctionner durant cette période et peut être fermé avant la fin de cette période. Egalement, le Gulfstream G IV S/n 11551 immatriculé N1095 n’a changé ni de propriétaire ni de lieu de stationnement. En effet, la facture d’Air Jet Consult du 14 mars 2014 mentionne que ce jet a été déplacé de sa base de stationnement de Naples vers la base d’Appleton de la société Gulfstream où devrait avoir lieu l’inspection avant vente. Or, ce jet est toujours stationné à Naples, la base de la société Saint Aviation LIC qui est propriétaire du jet. C’est en Floride. De plus, son dernier vol date du 15 mars 2010. Ce qui veut dire que l’avion n’a pas été acheté. Enfin, le coût de ce jet est de 3,6 millions de dollars sur le tableau de vente actuel. Un différentiel de 6 millions de dollars américains se dégage donc entre l’argent transféré depuis la banque centrale du Burundi et son coup réel.         


Les organisations de la société civile s’inquiètent de la précipitation qui caractériserait le remplacement de 2 commissaires de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme « CNIDH » au terme de leurs mandats. Selon le président de l’ACAT, il n’y a pas eu une large diffusion des appels à candidature pour ces 2 postes. Armel Niyongere demande à l’Assemblée nationale de prolonger les délais pour permettre à tous les Burundais d’avoir leur chance surtout que la CNIDH est une institution qui doit garder sa crédibilité. Parmi les commissaires de la CNIDH dont le mandat est à terme, il y a celui du président de la Commission Frère Emmanuel Ntakarutimana.

Un plan avait été conçu pour le deal de l’achat du nouveau jet présidentiel encore invisible au Burundi. Rapidité dans l’échange de correspondance et de transfert de l’argent sont quelques unes des caractéristiques de l’architecture du deal. De janvier à mai 2014, presque 6,5 millions de dollars américains sont passés de l’autre côté de l’Atlantique.

Un plan avait été conçu d’avance pour le deal de l’achat du nouveau jet présidentiel encore invisible au Burundi. Rapidité dans l’échange de correspondances et de transfert de l’argent, quelques unes des caractéristiques de l’architecture du deal. De janvier à mai 2014, presque 6,5 millions de dollars américains sont passés de l’autre côté de l’Atlantique. C’est le maitre de l’orchestre, Alain Guillaume Bunyoni alors chef de cabinet civil du président Nkurunziza qui donne le ton. Dans une correspondance aux ministres des Finances et de la Défense datée du 27 janvier 2014, Alain Guillaume Bunyoni leur ordonne de transférer un montant de 700 mille dollars américains à Air Jet Consult Limited via son compte ouvert à International Bank of Commerce de Texas. Ce montant représente les frais d’engagement dans l’achat d’un aéronef. Deux jours après, le 29 janvier 2014; les deux ministres Pontien Gaciyubwenge et Tabou Abdallah Manirakiza s’exécutent à travers un ordre de transfert numéro 366178 par virement compte à compte pour achat d’un aéronef pour le compte de la présidence de la République.

Un mois plus tard, Air Jet Consult par le biais de son directeur, Arnaud Poisson, dresse une facture de prestations avant la livraison et l’inspection de l’aéronef d’un montant de 450 mille dollars américain. C’était le 114 mars 2014. Sur instruction d’Alain Guillaume Bunyoni, cette facture est réglée dans 4 jours seulement par un ordre de transfert numéro 3662225 en débitant toujours le compte numéro 33021247 de l’AMISOM ouvert à la BRB. Il faudra attendre plus d’un mois pour que Air Jet Consult dresse une autre facture de 55 millions 50 mille dollars américains. Cette facture du 30 avril 2014 porte la mention Achat aéronef présidentiel Gulfstream GIV SIN 1151 par la République du Burundi. Versement de la deuxième tranche conformément au contrat de vente conclu le 5/03/2014. Cette facture fait son écho à Bujumbura le même jour car Jean Bosco Ndikumana, chef de cabinet civil adjoint du président d’alors et actuel patron de SCEP, envoie une correspondance au ministre de la Défense pour lui demander de régler la facture de 5,3 millions de dollars sur le compte de l’AMISOM. Argument avancé, le montant sera remboursé et remis au même compte par le ministre des Finances. Comme si cela ne suffisent pas, Alain Guillaume Bunyoni lui envoie une autre correspondance pour lui transmettre la facture des 5,3 millions de dollars. C’était le 2 mai 2014. Cette facture sera réglée dans 20 jours, c'est-à-dire le 22 mai par un ordre de transfert numéro 366250. Il faudra attendre encore 3 mois pour que le compte de l’AMISOM soit renfloué et assister à une autre valse de facture et de correspondance. Jusque là, c’est plus de 6 millions de dollars américains déjà transféré soit plus de 11 milliards de nos francs.                  


L’assemblée nationale vient d’apporter à l’unanimité les propositions d’amendement sur la loi de la presse au Burundi. Ces amendements lui ont été envoyés par le sénat. En gros, la haute chambre du parlement n’a rien changé sur le projet de loi adopté par l’assemblée nationale, sauf la correction de certaines erreurs d’expression notamment à l’article 53. Rappelons que les professionnels des médias apprécient ce nouveau projet de loi sauf qu’ils auraient souhaité la dépénalisation des délits de presse, ce qui n’est pas le cas dans ce projet de loi.

 

De nouvelles révélations dans le projet de cession du site ayant abrité l’ex-marché central de Bujumbura à une entreprise chinoise. Selon Gabriel Rufyiri, le président de l’OLUCOME, l’entreprise concessionnaire est une société écran et des Burundais ont été subtilisés dans ce coup par des hommes hautement placés, révèle Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME ce mardi dans une conférence de presse.

Les deux individus qui se cacheraient derrière cette société pour ce projet de concession du site de l’ex-marché seraient l’ambassadeur du Burundi en Chine et son épouse même si l’OLUCOME n’a pas voulu révéler leurs noms.

Les partis de l’opposition demandent à la CENI de disponibiliser des torches ultra-violet pour éviter toute tentative de fraude lors des élections de 2015. C’était ce mercredi lors d’une réunion d’échange entre la commission électorale CENI et les parties prenantes au processus électoral de 2015. Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI évoque les contraintes budgétaires mais l’opposition y voit plutôt le manque de volonté.

La plante industrielle appelée Stevia est aujourd’hui systématiquement détruite par les responsables administratifs et directeurs provinciaux de l’agriculture. Pourtant, cette plante révèle des vertus médicinales particulièrement pour les diabétiques et a des atouts économiques au niveau national.

La libération conditionnelle du détenu Hilaire Ndayizamba se heurte aux

Il est très déplorable et dangereux que le gouvernement ait atténué son allure dans la lutte contre la

Seuls les employés de l’OBR au nombre de 4 ont été libéré hier mardi dans l’affaire du colis d’ivoire saisi à l’aéroport international de Bujumbura en transit vers la Malaisie. Deux employés de la SOBUGEA, un de l’autorité de l’aviation civile de Bujumbura et un de l’Air Burundi restent détenus pour le même dossier. L’homme d’origine malienne arrêté dimanche dernier en possession de 9 kilogramme d’ivoire est toujours détenu aux cachots de la police judiciaire, selon des informations qui nous parviennent cet homme collaborait avec certains agents du Service national des renseignements.

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