Grande inquiétude suite à l’incarcération de 5 jeunes dans les cachots de la commune Buganda en province Cibitoke. Ces jeunes se réclament être combattant de l’ADC-Ikibiri attrapé sur le sol congolais. Certains médias ont eu accès à ces jeunes mais d’autres journalistes n’ont pas eu ce privilège.

Un couvre-feu a été instauré sur le lac Rweru. Désormais, les pêcheurs n’ont plus le droit de s’y rendre entre 18h et 6h du matin. C’est une décision prise par le gouverneur de Muyinga, province riveraine avec le lac. C’est après la découverte sur ce lac des corps flottant emballés dans des sacs ainsi que la tentative des gens inconnus qui ont voulu déterrer ces corps. Actuellement, la sécurité a été renforcée sur les rives que ce soit du côté burundais ou du côté rwandais, pays riverain du lac Rweru.

Des coups de feu se font régulièrement entendre dans la commune urbaine de Kanyosha surtout la nuit de ce lundi. Cela suscite la peur de certains habitants de cette commune du sud de Bujumbura. Les responsables administratifs et policiers indiquent qu’un groupe de bandits armés opère depuis quelques temps à Kanyosha, les tirs étant dus à des affrontements avec la police en patrouille.

Ces coups de feu sont souvent entendus dans les quartiers Gisyo et Musama surtout pendant la nuit. La population de ces localités est dans la confusion totale suite à ces coups de feu répétitifs et demande aux administratifs et aux forces de l’ordre de suivre de près cette situation qui risque de créer la panique au sein de la population craignant le retour de la guerre dans leurs quartiers au vu de la fréquence de ces coups de feu. Abdou Bampoye, administrateur de la commune urbaine de Kanyosha dit qu’il est au courant de cette situation. Selon lui, c’est un groupe de bandits armés qui sèment la terreur dans ces quartiers. Il ajoute qu’en collaboration avec la police, ils sont en train de traquer ce groupe. La police à Kanyosha précise que les coups de feu qui ont été entendus dans la nuit de ce lundi sont dus à la confrontation entre ces bandits et la police qui était à leur poursuite. Un membre du gang a par ailleurs été arrêté. Pour le moment, les enquêtes sont en cours pour identifier les autres malfaiteurs et les fusils qu’ils utilisent.      

Une jeune femme de 27 ans a été tuée à coups de machettes hier lundi par son mari sur la colline Muhweza, commune et province Cankuzo. La victime du nom de Ntahimpera était également enceinte de 6 mois. Selon l’administrateur communal de Cankuzo, le couple vivait séparément suite à des mésententes. C’est en rentrant chez ses parents de retour des champs que la jeune femme s’est fait interpeller par son mari, Augustin Seshahu, qui l’a tué parce qu’elle ne voulait pas revenir chez lui. Son mari est déjà entre les mains de la police. Le parquet de Cankuzo indique qu’il s‘agit d’un cas de flagrance.

Une femme a été tuée dimanche dans la localité de Mihigo en commune Busiga, nous sommes en province Ngozi. L’administrateur de la commune Busiga dit que le présumé auteur, son mari, a déjà été appréhendé pour des raisons d’enquête. Un conflit foncier serait à l’origine de ce crime.

Le 21 septembre de chaque année est une journée dédiée à la paix dans le monde. Cette journée internationale de la paix a été décrétée par les Nations-Unies dans une résolution du 7 septembre 2001. Les Nations-Unies voulaient que chaque 21 septembre soit une journée de cessez-le-feu et de non-violence, en engageant les Etats et organisations nationales et internationales à organiser des activités d’éducation et de sensibilisation à la paix. Cette année 2014, la journée de la paix est consacrée à la commémoration du 30^ème anniversaire de l’adoption de la « Déclaration sur le droit des peuples à la paix » qui consacre le principe selon lequel « l’instauration de la paix et de la Sécurité est un préalable au progrès durable et au plein exercice des droits et libertés fondamentaux ».

Au Burundi, cette journée internationale de la paix sera célébrée au Centre Jeunes Kamenge avec un concert soutenu par le PNUD, le BNUB, l’UNICEF, le FNUAP et l’ONG britannique Peace One Day.              

3 personnes se sont suicidées en 2 jours dans les provinces de Kirundo, Ngozi et Kayanza. La cause serait des conflits fonciers et des accusations de sorcellerie. Ces faits sont confirmés par les responsables administratifs et policiers dans ces provinces.

Le gouvernement rwandais à travers le porte-parole de la police qui s’exprimait sur les ondes de la Radio France Internationale « RFI », a déclaré que les corps sans vie découverts récemment flottant sur le lac Rweru ne sont pas des rwandais. Selon les

Trois personnes ont trouvé la mort en province de Kirundo ce lundi. La première a été poignardée en commune Busoni, la seconde a succombé dans les mains d’une personne qui s’adonnerait à la sorcellerie en commune Ntega et la troisième est un enfant noyé dans le lac Nagitamo en commune Bugabira. A la police comme à l’administration, elles demandent à la population d’abandonner la pratique de la justice populaire et le recours à la sorcellerie.

La police peut demander une expertise médicale pour vérifier l’état de santé mentale de Christian Claude Butoyi mais cette expertise ne précède pas l’imputabilité du crime. Propos du porte-parole de la police nationale en réaction à certains témoignages qui attestent que cet homme suspecté du meurtre des 3 religieuses d’origine italienne à Kamenge est un handicapé mental. Hermenegilde Harimenshi précise que tous les indices en leur possession montrent que Christian Claude Butoyi est l’assassin de ces 3 religieuses.