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“La voix des sans voix”

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Le problème lié à la sécurité et dénoncé ces derniers temps dans les communes Mukike et Mugongomanga va être analysé au niveau du Conseil de sécurité demain vendredi et va réunir tous les concernés. Déclarations faite par le gouverneur de la province Bujumbura, Jacques Minani. Du côté de la province Mwaro, le constat d’insécurité est le même depuis plus d’un mois dans les communes Rusaka et Gisozi. La RPA a contacté le gouverneur de la province Mwaro, Gérard Maryogo, pour réaction. Celui-ci a promis un rendez-vous aux journalistes pour se prononcer à cet effet.

A Ngozi, un femme âgée de la commune Gasorwe a été battue et dépouillée de son argent par des jeunes de la colline Nyagatovu avant d’être jetée dans les cachots de la zone Nyagatovu dans un état critique. La victime demande aux autorités habilités d’arrêter ses agresseurs identifiés comme des jeunes Imbonerakure et que son argent lui soit remboursé. L’administrateur de la commune Tangara promet de faire des enquêtes.

Un élève du Lycée communal Muyange de la zone Munini commune et province Bururi s’est sauvé de justesse après avoir été victime d’un enlèvement. Fabrice Irakoze s’est sauvé dans la localité de Nyamitanga en province Cibitoke. Sa famille demande que sa sécurité soit rassurée.

Fabrice Irakoze est élève du Lycée communal Muyange de la zone Munini commune et province Bururi au sud du Burundi. Ce mercredi après l’interrogation des mathématiques, à sa rentrée vers son domicile tout près de l’école, il a croisé une jeep avec vitre fumée qui s’est vite garé devant ses pas. Une personne à bord est sortie lui déclarant qu’ils étaient à sa recherche comme témoigne la victime de cet enlèvement.

Après avoir appris cette mauvaise nouvelle, la famille de ce jeune élève a essayé de le contacter par téléphone sans succès. Selon toujours les témoignages de la victime, la voiture jeep l’a conduit loin dans la Rukoko près du cimetière de Mpanda où il a été déshabillé et envoyé puiser de l’eau.

Pendant la nuit, vers 23h00 dans cette forêt est venue un autre véhicule qui les a tous embarqués et c’est à ce moment que Fabrice Irakoze a pu s’évader. Fabrice Irakoze et sa famille demande le renforcement de leur sécurité. Les mobiles qui seraient derrière cet enlèvement, c’est dans nos éditions ultérieures.      

Un groupe d’hommes armés a attaqué les femmes de la localité de Butamenywa dans la réserve naturelle de la Rukoko. Ces hommes ont volé 4 vaches et ont kidnappé deux hommes le soir du 21 octobre. Ces mêmes hommes les ont par la suite conduits vers la République Démocratique du Congo. Les autorités administratives et policières ont été mises au courant de cette situation pour aider dans la recherche de ces personnes kidnappées.

Un groupe non identifié opère dans les provinces Bujumbura et Mwaro. Il sème la terreur et dévalise les ménages selon des témoignages. Ce groupe aurait d’autres visés car l’administration à la base affirme avoir arrêté certains des membres de ce groupe et ont trouvé des photos de ceux-ci en tenue policière. L’administrateur de la commune Gisozi se réserve de tout commentaire et fait savoir que cette affaire se trouve devant le gouverneur de Mwaro.

Cette peur panique qui règne en commune Gisozi depuis un mois à cause de ce groupe qualifié de bandits qui vole et tue fait que toute personne soupçonnées de faire parti de ces malfaiteurs est arrêtée par la population. Un cas d’illustration est celui de ce jeudi de la semaine passé où un jeune du nom d’Alexis Manirambona qui dit être originaire de la colline Ruyange, commune Rugombo en province Cibitoke a été arrêté par la population de la colline Kirambi. Les contradictions s’observaient dans ses réponses sur la destination et les motifs de son voyage. Après interrogatoire de l’administration, ce jeune homme a été remis à la police. Quelques jours avant le 8 octobre 2014, un autre homme arrêté dans les mêmes conditions que le précédent n’a pas eu la même chance. Il a été tué et brûlé vif par la population de la colline Butegama traumatisée par les malfaiteurs inhabituels dans cette localité. Confidentiellement, la population de la zone Nyakararo nous a indiqué que parmi ce groupe qui serait des bandits, il y aurait des anciens domestiques de certains ménages originaires d’autres provinces qui connaissent la localité en complicité avec quelques natifs qui les aideraient à cibler certains ménages. Salvator Sahabo, chef de la colline Kirambi, dit détenir quelques preuves de cette hypothèse de vol et crime organisés. Cet élu collinaire ajoute que certains présumés auteurs des forfaits à Gisozi actuellement détenus par la police ont été attrapés avec des photos où ils sont en tenues policières et militaires. Contacté à propos de cette situation d’insécurité qui semble trop durée à Gisozi, l’administrateur de cette commune n’a pas voulu s’exprimer et nous a renvoyés au gouverneur de la province de Mwaro.    

 Sur ce, les étudiants des universités publiques et privés ressortissants des provinces Bujumbura et Mwaro demandent le renforcement de la sécurité dans leurs communes d’origine. Dans une correspondance adressée au premier vice-président de la République et aux ministres de l’intérieur et celui de la sécurité publique, ces étudiants se disent  être inquiets de la présence des groupes en possession d’armes blanches dans ces provinces.

Fouille-perquisition ce mercredi aux domiciles des familles Batwa de la colline Mwurire en commune Bugendana de la province Gitega. Cette opération a été conjointement menée par des policiers et des militaires. Ces familles Batwa seraient soupçonnées de détenir des armes selon le commissaire provinciale de la police à Gitega. Ces batwa parlent plutôt de conflits politiques dans la mesure où plusieurs Batwa auraient participé à l’ouverture de la permanence du MSD en commune Bugendana ce dimanche.

Une femme a été tuée par balle la nuit de ce mardi à Cibitoke par un militaire du 312ème bataillon. La victime est originaire de la commune Bukinanyana. Elle était accusée de conserver du carburant volé par des chauffeurs de l’entreprise GETRA selon des sources à Cibitoke. La population de la commune Bukinanyana a par la suite battu à mort un autre militaire voulant se faire justice. Ce militaire qui se trouve dans un état critique a été vite conduit à l’hôpital de Ndora.

Une femme habitant la colline Mureba en commune Nyabitsinda dans la province Ruyigi a tué hier soir son bébé de 5 mois. L’auteur du crime s’appelle Aline Nyandwi. Selon des sources policières, la femme a étranglé son bébé avant de l’emballer dans un sac en plastique pour finalement déposer le corps sur le lit. Aline Nyandwi a pris fuite juste après son forfait. Le père de l’enfant a découvert le corps à son retour de bistrot dans la nuit. Des voisins indiquent que le couple vivait en très mauvais termes.

Les habitants des communes Mukike et Mugongomanga de Bujumbura, ainsi que ceux de Gisozi et Rusaka de Mwaro vivent dans la peur panique depuis près d’un mois. Cela est causé par des groupes de voleurs qui s’introduisent dans leurs ménages. Conséquemment, ces habitants affirment

C’est un rendez-vous raté qu’a fixé l’administrateur de la commune Ngagara aux habitants de cette commune. Hier soir jeudi, une réunion de sécurité était prévue mais l’administrateur communal qui devait la dirigée ne s’est pas présenté. Chose qui a frustré les participants qui s’étaient déjà présentés. Ils affirment qu’ils n’ont pas été communiqués du report de cette réunion et du pourquoi, s’indignent les habitants de la commune Ngagara. Selon les dernières informations, cette réunion a enfin été fixée ce vendredi au couché du soleil.  

Pour rappel, des veilleurs de nuit embauchés par les habitants de Ngagara affirment  qu’ils sont violentés par des policiers, des fois ils sont jetés au cachot de la commune. La rédaction de la RPA a essayé de contacter à maintes reprises l’administrateur de la commune Ngagara mais sans succès.

Un vieil homme de la commune Gitobe à Kirundo du nom de Gervais Bukuru, 64 ans, est dans un état critique à l’hôpital de Kirundo. Il dit avoir été tabassé par le chef de colline, Marc Nkurunziza. Selon lui, la cause serait des mobiles politiques mais certains soupçonnent l’ivresse à l’origine de la bagarre. Certains pensent qu’il aurait changé de parti politique en adhérant au FRODEBU-Nyakuri sous l’influence de son fils mais la victime affirme appartenir au CNDD-FDD. Interrogé, le chef de colline nie avoir tabassé cet homme mais indique avoir séparé deux hommes qui voulaient se rentrer dedans.   A l’hôpital, la radiographie montre que les côtes du sexagénaire ont été abimées.  

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