Un groupe non identifié opère dans les provinces Bujumbura et Mwaro. Il sème la terreur et dévalise les ménages selon des témoignages. Ce groupe aurait d’autres visés car l’administration à la base affirme avoir arrêté certains des membres de ce groupe et ont trouvé des photos de ceux-ci en tenue policière. L’administrateur de la commune Gisozi se réserve de tout commentaire et fait savoir que cette affaire se trouve devant le gouverneur de Mwaro.
Cette peur panique qui règne en commune Gisozi depuis un mois à cause de ce groupe qualifié de bandits qui vole et tue fait que toute personne soupçonnées de faire parti de ces malfaiteurs est arrêtée par la population. Un cas d’illustration est celui de ce jeudi de la semaine passé où un jeune du nom d’Alexis Manirambona qui dit être originaire de la colline Ruyange, commune Rugombo en province Cibitoke a été arrêté par la population de la colline Kirambi. Les contradictions s’observaient dans ses réponses sur la destination et les motifs de son voyage. Après interrogatoire de l’administration, ce jeune homme a été remis à la police. Quelques jours avant le 8 octobre 2014, un autre homme arrêté dans les mêmes conditions que le précédent n’a pas eu la même chance. Il a été tué et brûlé vif par la population de la colline Butegama traumatisée par les malfaiteurs inhabituels dans cette localité. Confidentiellement, la population de la zone Nyakararo nous a indiqué que parmi ce groupe qui serait des bandits, il y aurait des anciens domestiques de certains ménages originaires d’autres provinces qui connaissent la localité en complicité avec quelques natifs qui les aideraient à cibler certains ménages. Salvator Sahabo, chef de la colline Kirambi, dit détenir quelques preuves de cette hypothèse de vol et crime organisés. Cet élu collinaire ajoute que certains présumés auteurs des forfaits à Gisozi actuellement détenus par la police ont été attrapés avec des photos où ils sont en tenues policières et militaires. Contacté à propos de cette situation d’insécurité qui semble trop durée à Gisozi, l’administrateur de cette commune n’a pas voulu s’exprimer et nous a renvoyés au gouverneur de la province de Mwaro.
Sur ce, les étudiants des universités publiques et privés ressortissants des provinces Bujumbura et Mwaro demandent le renforcement de la sécurité dans leurs communes d’origine. Dans une correspondance adressée au premier vice-président de la République et aux ministres de l’intérieur et celui de la sécurité publique, ces étudiants se disent être inquiets de la présence des groupes en possession d’armes blanches dans ces provinces.