Les élèves du Lycée Rusengo en Province de Ruyigi à l'est du Burundi, n'ont pas encore commencé les cours, deux semaines après la rentrée scolaire par manque d'enseignants. Le redéploiement serait à l’origine de cette situation.Les parents demandent au Ministre de l'éducation de prendre en main cette question qui risque d’aggraver la situation déjà alarmante.

Au lycée de Cibitoke, province de l’ouest du pays, en plus du manque des bancs pupitres. Les promotions et mutations ont entrainé le manque criant d'enseignants.

Une semaine après la rentrée scolaire, les enseignants du programme post-fondamental section technique tirent la sonnette d’alarme. Le manque de matériels didactiques et l’insuffisance des formations des enseignants font que le programme ne soit pas performant.

Le manque de matériel scolaire d’un côté et le surnombre d’élèves de l’autre font que la rentrée scolaire au camp de réfugiés burundais de Nyarugusu en Tanzanie ne soit une réussite. L’Unicef est attendu impatiemment par les élèves qui fixent tout leur espoir sur cette organisation onusienne de l’enfance.

La rentrée scolaire 2017-2018 émaillée de beaucoup de problèmes dans pas mal d’écoles du Burundi. En plus des effectifs trop élèves d’enfants, le manque criant d’enseignants et de matériel didactique débordent les directeurs d’établissements. A cela s’ajoute le retard de l’octroi des subsides  par le gouvernement aux écoles à régime d’internat. 

Rentrée scolaire prévue pour ce 11 septembre. Malgré cela, les parents et les éducateurs s'inquiètent de l'avenir des élèves. Mis à part le manque criant de matériel didactique et d'enseignants, la transmission du savoir présente une certaine faiblesse malgré la volonté de la Ministre de l'éducation de faire une priorité la qualité de l'enseignement.

Le minerval a été revu à la hausse dans l’enseignement secondaire au Burundi. Les Directeurs d'écoles s'en réjouissent au moment où les parents grognent, surtout que maintenant, la pauvreté a atteint un niveau élevé dans beaucoup de ménages.

A quelques jours de la rentrée scolaire 2017-2018, les parents des élèves sont inquiets car le matériel scolaire est devenu extrêmement trop cher en plus de la pauvreté qui gangrène les ménages.

Les enseignants de la province Rutana dénoncent le travail de redéploiement. Un travail fait sur base d’appartenance politique et de clientélisme.

Désormais, les élèves de la 9ème année savent s’ils vont passer au second cycle des humanités. La Ministre de l'éducation Janvière Ndirahisha a annoncé la note exigée pour y être admis. Elle  demande aux Directeurs des écoles d'octroyer des places de redoublement aux élèves qui n'ont pas eu la note minimale.