Les cours ont débuté timidement dans ce camp de réfugiés. Jusqu’à présent, un seul cahier est utilisé pour 3 disciplines : ‘’ Faute de moyen financier, les parents se débrouillent pour avoir au moins 2 ou 3 cahiers par enfant, Ce qui n’est pas du tout suffisant. Par exemple, un élève du secondaire utilise un cahier pour 3 cours différents et sa chance est que les enseignements sont au ralenti ‘’, raconte un professeur.
Les plus démunis n’ont pas la chance de se procurer un seul cahier et du coup n’arrivent pas à suivre correctement les cours : ‘’on remarque facile le retard qu’ils ont suite au manque de matériels didactiques’’, fait remarquer l’enseignant.
Les parents et les élèves ne sont pas les seuls à se plaindre, l’école du camp de Nyarugusu manque de banc pupitre et de salle de classe.
‘’ Les élèves sont très nombreux et il y a très peu de salle de classe, encore moins de pupitres. 4 élèves se partagent un banc pupitre pour suivre les cours.’’
L’Unicef est interpellé par les élèves pour une assistance scolaire, cela à la 2ème semaine de la rentrée scolaire.