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Après les intempéries qui ont emporté une centaine de personnes à Gatunguru, la direction générale

Peur panique au sein des habitants du secteur Gatunguru, commune Mutimbuzi, province

La population du secteur Gatunguru dans la zone Rubirizi en commune Mutimbuzi est très inquiète à l’approche de la saison des pluies. Cette population qui garde en mémoire les vies humaines emportées par des inondations en février dernier s’inquiète de voir que la rivière Gasenyi à l’origine de ces inondations n’a pas encore été réorientée dans son ancien lit.

Le chef de secteur Gatunguru, Gaspard Sirabahenda, fait savoir qu’il ne cesse d’intrepeller les autorités gouvernementales mais en vain. Six mois viennent de s’écouler après ces inondations à Gatunguru. Près de 100 personnes y ont laissé la vie et d’innombrables maisons complètement détruites.

 

 

(Photo) Rivière Gasenyi

 

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Propos recueillis par Adeline Mutoni

Les gardes ou les responsables des aires protégées devraient avoir des armes pour dissuader les chasseurs ou autres braconniers. Pour la plupart des fois, ces braconniers détruisent la biodiversité à l’aide des armes. C’était du moins la déclaration du directeur général de l’Institut National pour l’Environnement et la Conservation de la Nature, INECN en sigle. Feruzi Mohamed dit qu’avec le programme de désarmement, il est difficile d’armer les gardes de ces aires protégées mais partout au monde les responsables possèdent des armes et pourquoi pas au Burundi où les biodiversités sont très menacées. Feruzi Mohamed, directeur général de l’INECN s’est exprimé lors d’une descente effectuée dans la réserve naturelle de Vyanda qui était très menacée par des braconniers et même par des gens qui se sont arrogé le droit d’exploitation cette réserve illégalement.

5 personnes sont mortes à cause de l’effondrement des collines dans la commune Kabarore au moment où ils creusaient les montagnes à la recherche de l’or depuis le début de cette année. Plus de 40 hectares riverains du cours d’eau Mwungere ont été emportés par l’eau en provenance de l’usine de traitement des minerais. Les administratifs se préparent à planter des arbres partout où se trouvent des trous creusés par les chercheurs de minerais.

Les maisons et les fondations construites dans les aires protégées de la forêt naturelle de Nyakamba de la commune Rumonge sont en train d’être détruites par l’Institut National Environnement et de la Conservation de la Nature « INECN ». Malgré la colère de la population, l’administrateur de la commune Rumonge ainsi que le gouverneur de la province Bururi confirment l’application stricte de la loi pour la protection de cette forêt naturelle.

L’eucalyptus est menacé par une nouvelle espèce d’insectes en province Muyinga. Une fois attaqué, l’eucalyptus sèche très rapidement. Les chargés du secteur de la protection de l’environnement dans cette province craignent déjà des conséquences fâcheuses la protection du sol et le boisement.

L’Union Européenne ne doit pas croiser les bras devant la situation explosive que vit le Burundi. C’est en substance le contenu des différentes déclarations des députés du parlement européen lors de leur séance du 18 septembre dernier.

Durant la séance, ces députés ont demandé à l’Union Européenne de prendre une position forte pour défendre l’Etat de droit et les libertés fondamentales au Burundi faute de quoi, il y a risque d’assister à un nouveau génocide en Afrique centrale. Encourageant tous ceux qui se battent pour la défense de la liberté et la démocratie, le député Kenge exige la libération immédiate de Pierre Claver Mbonimpa.

Rappelant que le Burundi doit plus de 50 pourcent de son budget à l’aide extérieure et affirmant que ses dirigeants sont corrompus, la député Beljana Borzan de Croatie en appelle à l’Union Européenne de faire pression sur le Burundi et conditionner son aide au respect des droits de l’homme, à la libération de tous les prisonniers politiques et l’ouverture d’une enquête indépendante sur les entrainements en RDC.

L’Union Européenne fortement préoccupée par la situation politico-économique du Burundi. Cela transparait dans la résolution du parlement européen du 18 septembre qui a analysé la situation des droits de l’homme au Burundi, en particulier le cas de Pierre Claver Mbonimpa. Dans cette résolution, les élus européens énumèrent les défis auxquels est confronté le Burundi.

Dans leur résolution adoptée jeudi dernier, le parlement européen rappelle que le Burundi est un des 5 habitants parmi les plus bas au monde. Les eurodéputés parlent de frustration de plus en plus visible des Burundais suite à l’augmentation du coût de la nourriture, de l’eau et des combustibles, le niveau de corruption élevés ainsi que l’impunité des dirigeants politiques.

Pour illustrer cette pauvreté, le parlement européen montre qu’au moins un burundais sur 2 est en situation de malnutrition chronique et que près de 58 pourcent des enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique. Aussi, l’indice de la faim dans le monde en 2012 montre que le Burundi connait le taux de faim le plus élevé sur les 120 pays enquêtés pour cet indice. L’Union Européenne rappelle aussi qu’elle contribue beaucoup dans l’amélioration de la gouvernance au Burundi. Rien que pour la période 2014-2020, l’Union Européenne a alloué 432 millions d’euro au Burundi.

Selon les députés européens, le Burundi est confronté aujourd’hui à ce qu’ils qualifient de « pire crise politique depuis 2005 ». Pour le parlement européen, cette situation de crise politique menace la stabilité intérieure du Burundi mais aussi celle de ses voisins.

Ce tableau politico-économique inquiète donc le parlement européen en plus de la situation des droits de l’homme tout particulièrement le cas Mbonimpa pour lequel les élus européens dans leur résolution ont demandé sa libération immédiate et inconditionnelle.        

Le Burundi risque d’être suspendu de la liste des pays bénéficiaire de l’aide européenne. C’est contenu dans une résolution rendue public hier jeudi par le parlement européen ; après une session d’analyse de la situation des droits de l’homme au Burundi. Une session qui s’est penchée particulièrement sur le cas Mbonimpa, l’affaire des jeunes du parti MSD condamné à de lourdes peines ainsi que

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