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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le chef de colline Rwamiko à Ruhororo menace de mort ceux qui sont contre la révision constitutionnelle

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La population de la colline Rwamiko dit qu’elle est sous menace du chef de cette colline. C’est après que ce chef ait déclaré lors d’une réunion de ce Jeudi 25 Janvier, que quiconque s’opposera à la révision de la constitution sera arrêté et livré au Service National de Renseignement pour en finir avec lui.

Selon les informations recueillies auprès de la population de la colline Rwamiko, commune Ruhororo en province Ngozi, le chef de colline Rwamiko les a invité à une réunion ce Jeudi 25 Janvier 2018. Ceux qui ont répondu à cette réunion disent avoir été étonnés par le message plein de haine et d’intimidations véhiculé par cette autorité : « La réunion convoquée par le chef de colline était en rapport avec la révision de la constitution. Mais l’orientation a été autre. Le chef de colline qui a pris la parole en premier lieu, a plutôt intimidé la population en relatant la succession de différents gouvernements, depuis MICOMBERO. Il a rappelé que ce dernier a décimé les Hutu et que, par conséquent, ceux qui contestent cette révision de la constitution veulent nous replonger dans de tels régimes. Nous avons donc été indignés par l’orientation de cette réunion qui était de semer la haine et la division qui déboucheront à un génocide demain », se désole un habitant de la colline Rwamiko.

 

Les déplacés de cette colline disent qu’ils sont inquiets des propos tenus par ce chef collinaire qui a appelé les Imbonerakure à surveiller de près toute personne suspectée d’être contre la révision de cette constitution

 

« Ce qui nous a le plus fait peur, c’est que le chef de colline a recommandé aux Imbonerakure de surveiller toute personne qui s’opposerait à la révision de la constitution. Il a ordonné d’arrêter puis de lui remettre quiconque sera surpris entrain de prêcher le NON afin qu’il se charge lui-même de son sort. Il a aussi donné une autre alternative de livrer toute personne qui sera arrêtée au SNR. Il en a aussi profité pour signifier que celui qui votera « NON »sera pris comme ennemi de la nation.», témoigne notre source.

 

Les déplacés de ce Site demandent que leur sécurité soit assurée quoi qu’ils ne voient pas à qui se confier.

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