Etaient conviés à cette réunion, les délégations de la République Sud-africaine,de l’Ouganda, de la République-Unie de Tanzanie, du Kenya, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et des Nations-Unies.
Des informations en possession de la rédaction de la RPA révèlent que la réunion avait pour objectif d’évaluer l’Etat des lieux actuels au Burundi. Devraient s’expliquer principalement les garants des accords d’Arusha et le gouvernement du Burundi, selon toujours nos sources. Une des autorités de la Communauté Est Africaine qui s’est confiée à la RPA fait savoir que le fait que la délégation des pays de cette communauté se soit désistée à cette réunion à la dernière minute serait liée à une peur de perdre la médiation du Burundi parce que, comme garants et médiateur dans le conflit inter-burundais, ils ne devraient pas laisser Pierre NKURUNZIZA enterrer les accords d’Arusha par le biais de la récente révision de la constitution. Et d’ajouter que si jamais la réunion a lieu, la Commission de l’Union Africaine prendrait la relève de la Communauté Est Africaine pour ce qui est de la médiation dans l’actuel conflit inter-burundais.
L’absence de participation des pays de l’Afrique de l’Est aurait même été négociée dans les coulisses par le pouvoir de Bujumbura, poursuit notre source. Albert SHINGIRO, Représentant permanent du Burundi auprès des Nations-Unies, avait tenté d’orienter le débat en demandant que soit retirée du débat la révision de la constitution et que soit seulement mis sur l’agenda la préparation des élections de 2020. Les organisateurs, ajoute toujours notre source, auraient refusés sa proposition. Ce qui laisse croire qu’il aurait négocié avec ses collègues de l’East African Community pour qu’ils optent pour la politique de la chaise vide et faire en sorte que la réunion soit reportée à une date ultérieure. Selon la même source, la commission de l’union africaine reste optimiste car il est également prévu un sommet de l’union africaine sur le Burundi au mois de Juillet.