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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Révocations irrégulières au sein de la police nationale

août 29, 2017 2007
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Cinq policiers viennent d’être révoqués de ce corps par décision de la Direction Générale de la police. Tous les cinq font partis des 18 policiers et  militaires incarcérés à la prison centrale de Ngozi  pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Une décision jugée injuste par les membres de leurs familles d’autant plus qu’aucun jugement n’a été prononcé dans cette affaire.

 

Comme  mentionné dans une décision prise par le Directeur Général de la police nationale du Burundi, André Ndayambaje,  les 5 policiers révoqués sont APC Manirakiza Eric matricule 33061/apn8920,  APC Nyandwi  Félix matricule 60458/apn14821, APC Ciza Christophe de la matricule 49038/APN13384, APC Mayoya  Révérien matricule 36627/apn10974 et APC Ndikuriyo Basile matricule 34047/apn09136 .Tous sont détenus dans la prison centrale de Ngozi environs une année déjà. Leurs familles s’étonnent de cette décision vu qu’aucune condamnation ou sentence n’a été prononcée.

 

« Nous membres des familles de ces 18 policiers et militaires incarcérés à la Prison de Ngozi, avons été scandalisé par la décision No 215 qui révoque cinq parmi ces policiers parce que jusqu’à présent, ils n’ont jamais été reconnus coupables des crimes leur reprochés.» 

 

Sidérées, les familles de ces détenus demandent à ce que le dossier des leurs soit traité conformément à la loi.

 

« Le code du travail stipule que, pour révoquer  quelqu’un de ses fonctions, il faut que le tribunal ait prononcé contre lui une sentence de plus de six mois. Pour  le cas présent, une fois relâchés, ils devraient être réintégrés. »

 

Leurs familles se disent tristes car elles auront du mal à survivre et demandent le strict respect de la loi dans le traitement de ce dossier. 

 

« Il faut d’abord qu’ils comparaissent devant un juge. Et, après le verdict du tribunal, la décision de les révoquer ou pas pourra être abordée », demandent-elles.

 

Durant 11 mois de détention, ces 18 militaires et policiers, accusés d’atteinte à sûreté de l’Etat, n’ont pas encore comparu.

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