Pour parvenir à nourrir convenablement leurs enfants, certaines filles-mères de Mahama indiquent qu’elles sont obligées de s’adonner au sexe pour être payées.
‘’Je dois faire le sexe pour gagner un peu d’argent pour mon enfant. Parfois ce sont mes amies qui m’influencent. Elles m’appellent et me montrent celui-là est prêt à payer et nous y allons ensemble.’’, signale une fille-mère qui précise toutefois qu’elle vient d’abandonner ce comportement.
‘’Un jour je me suis dit mais mon Dieu quelle vie ! Maintenant j’ai arrêté. Je vais me contenter du peu que j’obtiens même si ce n’est pas du tout suffisant.’’, poursuit la réfugiée de Mahama.
Les AGR comme solution
Ces filles-mères qui ont été abandonnées par leurs partenaires réclament des activités génératrices de revenus auprès du HCR et d’autres organisations.
‘’La plupart d’entre nous n’avons pas d’assistances. Même les jeunes filles qui n’ont pas d’enfants, peuvent tomber un jour dans le même piège. C’est pourquoi nous demandons qu’on nous permettre de faire des activités génératrices de revenus pour nous acheter les habits, le savon, etc… et comme ça nous n’aurons plus besoin de courir derrière ces hommes’’, déclare une fille-mère d’une vingtaine d’années.