Les quartiers de Shikiro, Kigarama, Rubuye, les alentours des parkings de Ngozi et les caniveaux sont pleins de déchets solides. Les canaux d’évacuation des eaux de pluies se trouvant le long des grandes routes Ngozi-Muyinga ou Ngozi-Bujumbura sont presque débordés par les immondices. Les restes d’aliments, les excréments humains, les déchets de toutes sortes y sont déposés par des passants et les résidents. Dans les quartiers de Kinyami 2, Muremera, Burengo, Gabiro et Gisagara, quartiers nouvellement construits et qui ont des rues pavées, les canivaux ne sont pas bien entretenus : les eaux usées s’y déversent. Ces eaux usées, qui dégagent des odeurs insupportables, coulent de la prison pour hommes pour se déverser sur la sous colline de Kavumu zone et commune de Ngozi. Ce phénomène s’observe derrière le Commissariat de la police de Ngozi. Les excréments humains et les eaux sales coulent de cet établissement pour se déverser dans des caniveaux des quartiers Kinyami 2 et les passants tentent de se boucher le nez chaque fois qu’ils passent. Tous ces hommes et femmes précisent qu’ils ont chaque fois demandé l’intervention de l’administration mais rien n’est fait pour protéger les vies humaines.
Les autorités administratives ont de l’espoir
Songambere Radjabu, administrateur de la commune Ngozi reconnait que l’insalubrité est une des préoccupantes questions qui va occuper les nouvelles autorités de la commune de Ngozi. Il ajoute qu’avec ces périodes électorales, la population ne vaque plus aux travaux communautaires et aucun effort n’est déployé pour le nettoyage de la ville de Ngozi. Il espère cependant qu’avec la mise en place des dirigeants à la base, la propreté de la ville en particulier et toute la commune en générale sera une priorité. L’administrateur de la commune de Ngozi et le responsable de l’hygiène dans la province de Ngozi expliquent que les petits containers à ordures et le camion vidangeur sont toutefois disponibles à Ngozi.