Les proches de ces détenus disent avoir des inquiétudes sur la procédure utilisée. « Au moment de l’arrestation, ils ont subi un interrogatoire au sein du Service National des Renseignements, un interrogatoire qui a été fait par le parquet de Bujumbura, puis transférés à Ngozi le 22 Septembre 2016. Des représentants du tribunal de Grande instance de Mukaza se sont rendus à Ngozi pour les informer qu’ils seront provisoirement détenus, c’était le 5 Octobre 2016», raconte un des proches des détenus.
Selon toujours les familles des détenus, ces militaires et policiers ont interjeté appel mais sans succès. « Par après, ils ont interjeté appel à la cour d’appel de Bujumbura dans l’espoir qu’ils seront auditionnés. Mais ils n’ont eu aucune suite à leur demande », explique un membre de l’une des familles.
Les proches de ces détenus dénoncent des irrégularités dans leur dossier. « Leurs avocats ont découvert que les noms qui figurent dans le dossier ne correspondent pas à ceux des détenus. Le fait que les noms ne correspondent pas démontre qu’il s’agit d’une erreur voulue pour qu’il n’y ait pas de comparution », s’indigne notre source.
Les familles demandent que la lumière soit faite sur ce dossier. Tous ces 16 militaires et policiers sont des anciens de l’armée régulière communément appelée Ex FAB.