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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ignorés par tous, les rescapés de Kamanyola appellent l’Etat congolais à la rescousse

octobre 03, 2017
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Ils demandent aux organisations humanitaires de leur venir en aide d'urgence. Ces refugiés burundais rescapés des massacres de kamanyola restent jusqu'aujourd'hui sans assistante et ce, plus de deux semaine après cet horrible évenement. 

 

Ces réfugiés declarent que depuis le carnage du 15 septembre à kamanyola en RDC, ils n'ont reçu aucune aide alimentaire.  

 

"Nous vivons une vie déplorable. Ça fait maintenant plus de deux semaines qu'on se débrouille pour manger car on n'a pas d'assistance. La Monusco nous a donné quelques sacs de nourriture mais ça n'a duré que quelques jours. Tout le monde a faim ici",  indique un des réfugiés.

 

Mis à part le manque de nourriture, ces réfugiés ajoutent qu'ils n'ont pas de toit. Ils font savoir qu’ils n’ont pas encore eu des piliers de bois pour ériger les tentes qui leur ont été octroyées par le HCR.  

 

"On nous a donné des tentes mais on n’a pas encore eu des piliers pour les ériger. Quand il pleut, on se couvre de ces tentes. Il fait très froid la nuit et très chaud la journée. C’est vraiment terrible", témoigne un rescapé.

 

Ces rescapés du carnage de Kamanyola accusent les autorités congolaises de ne manifester aucune volonté pour leur venir en aide.  

 

"Le HCR ne peut pas nous approvisionner en bois car il ne dispose pas le boisement. En temps normal, on devrait être assisté par les autorités congolaises mais dommage qu'ils ne nous portent pas dans leurs cœurs. Nous faisons face à beaucoup de problèmes et sans la volonté des autorités, on sera toujours dans le pétrin", regrette un des rescapés.

 

Ces réfugiés burundais indiquent aussi qu’ils risquent d’attraper les maladies de mains sales à cause du manque d’eau.

 

"La Monusco nous a prêté un camion pour puiser de l’eau dans la Rusizi. Mais ce n’est pas suffisant car on ne nous donne que 15% de ce qui est nécessaire et l'eau est pleine de microbes.Aujourd’hui, les enfants souffrent déjà des maladies diarrhéiques", ajoute un rescapé de Kamanyola.

 

Ces réfugiés demandent alors aux organisations humanitaires de leur octroyer une aide d’urgence constituée de nourriture et d’eau potable. Ils demandent également aux organisations de défense des droits humains de plaider pour eux afin que les auteurs du carnage qui a couté la vie à une trentaine de leurs camarades et une centaine de blessés soient traduits devant les juridictions compétentes. 

     

 

 

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