La ration alimentaire octroyée aux réfugiés du camp de Kakuma a été non seulement réduite de 3 kilogrammes mais aussi certaines denrées ont été supprimées.
"J'ai une famille de 8 personnes. Avant je recevais 73 kilogrammes de sorgho et de maïs par mois. 8 kilogrammes de petit pois sec, 5 kilogrammes de farine de bouillie, un savon par personne ainsi que 8 kilogrammes d'huile. Maintenant je ne reçois que 35 kilogrammes de toutes ces personnes, 4.5 kilogrammes de légumes, plus de savon et de bouillie. Seule la quantité d'huile reste la même", indique un habitant du camp de kakuma.
Le plus grave selon ces réfugiés, ils doivent prendre une partie de cette ration pour l’échanger contre le charbon, vu que ce camp se trouve dans le désert. Impossible pour eux d’avoir du bois de chauffage dans ce desert.
"On échange la nourriture pour avoir du charbon. Par exemple, 5 kilogrammes de maïs est échangé contre le charbon. Il est difficile de cultiver dans le désert. La pluie ne tombe presque jamais", ajoute ce réfugié de Kakuma.
Ces Burundais demandent alors aux associations et à toutes âmes charitables de leurs venir en aide.
Ce camp de réfugiés de Kakuma abrite au total à peu près un million huit cent mille de réfugiés, ressortissant de 6 pays parmi eux, environ 4 mille burundais.