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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés de Nyarugusu désireux de s’adonner aux cultures vivrières se heurtent à de multiples difficultés pratiques

novembre 23, 2017
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Les réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie s’organisent avec des activités agricoles pour joindre les deux bouts du mois. Ils cultivent du haricot et du maïs. Toutefois, ces réfugiés rencontrent des difficultés parce qu’ils ne sont pas autorisés à pratiquer cette activité dans le Camp et se retrouvent dans l’obligation de se rendre en dehors du Camp pour chercher du terrain à cultiver.

 

Ces réfugiés burundais du camp de Nyarugusu vivent de l’agriculture du haricot et du maïs. Les responsables du camp s’opposent à cette activité agricole, arguant que ces cultures causent l’insécurité dans le camp.

 

‘’Ici dans le camp, il est interdit de cultiver sous prétexte qu’il y aura des longues herbes qui créent une obscurité, ce qui peut causer l’insécurité dans le camp et les moustiques trouvent un milieu propice pour se reproduire et comme conséquence, il y a le taux élevé d’infection du paludisme’’, explique un refugiee de Nyarugusu. 

 

Ces réfugiés burundais du camp de Nyarugusu s’organisent dans leurs activités agricoles car ils sont au courant que leurs responsables pourraient déraciner leur culture.

 

‘’Les burundais sont des gens débrouillards, ils font l’agriculture dans ce camp malgré l’interdiction des responsables, mais  s’attendent à tout moment au pire’’, ajoute un autre réfugié.

 

Quand ils éprouvent des difficultés à pratiquer l’agriculture a l’intérieur du camp, ils se rendent en dehors du camp pour y chercher des terrains.

 

‘’Ils vont louer des lopins de terres en dehors du camp et y cultivent du haricot et du maïs, ils le font en cachette car c’est interdit. Comme la Tanzanie a de vastes terres, on peut trouver un burundais qui a trois hectares qu’il cultive du haricot, maïs et même du manioc’’, précise notre source.

 

Toutefois, Même à l’intérieur du camp, lorsque les champs sont déjà plantés, l’on tolère, on arrache les cultures sauf si on veut y ériger des infrastructures comme par exemple y tracer des routes. Quant aux problèmes rencontrés à l’extérieur du camp, les tanzaniens s’approprient quelque fois de leurs cultures prêtes à la récolte. Ce qui ne décourage pourtant pas ces agriculteurs burundais.     

  

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