La demande de ces briquettes a été faite par l’Agence Adventiste d’Aide et de Développement Humanitaire ADRA en collaboration avec l’ONG AIDES. 14 associations des réfugiés burundais regroupées en synergie ont été mobilisées pour fabriquer ces produits. 481 tonnes ont été fabriquées en quelques mois par ces réfugiés mais l’ADRA a accepté d’acheter 25 tonnes seulement. Ce qui a entrainé un climat malsain entre l’ADRA et les fabricants de ces briquettes.
Au cours de cette réunion, Me Sammy Mkombozi, chef d’antenne de la commission Nationale pour les réfugiés CNR dans la région de FIZI, a dit que toutes les briquettes doivent être achetées par l’ADRA, comme en témoigne ce réfugié qui a pris part à cette réunion. « Le chef d’antenne de la CNR FIZI Sammy Mkombozi a demandé à l’ADRA d’acheter toutes les briquettes qui sont aux environs de 500 tonnes. L’ADRA n’était pas d’accord mais les fabricants ont affirmé haut et fort qu’elle avait promis d’acheter tous ces produits. »
Pour l’ADRA, le problème se situe au niveau de l’AIDES qui n’a pas précisé la quantité des briquettes dont elle avait besoin. Léon SAFARI a déclaré, sans toutefois préciser la date, que l’ADRA va acheter toutes ces briquettes. De leur côté, les réfugiés se réjouissent d’entendre qu’ils vont bientôt écouler leurs produits mais aussi qu’ils vont également avoir des facilités pour faire la cuisine étant donné la rareté du bois de chauffage qui devient de plus en plus un problème sérieux au camp de Lusenda. « Ça fait déjà plus de 7 mois que les réfugiés ne trouvent pas facilement du bois de chauffage. Ça cause un grand problème aux réfugiés qui doivent aller à la quête du bois de chauffage dans les montagnes qui surplombent le camp de Lusenda. Le responsable de groupement a demandé à l’ADRA d’acheter ces briquettes d’ici peu pour sauvegarder la nature car les réfugiés continuent à détruire l’environnement. »
Dans le cadre de son projet de cohésion sociale financé par le Haut-commissariat des Nation-Unies pour les réfugiés, l’ADRA a mis à la disposition du service d’agriculture et pêche ce jeudi 19 Juillet, les outils de pêche qui seront utilisés par les pêcheurs réfugiés et ceux de la communauté d’accueil dans le but d’accroitre la production. Ces outils sont composés de deux unités de pêche, des hameçons, des filets et des pirogues.